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MAROC: Rapport de Transparency International : La corruption toujours répandue au Royaume du Maroc

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  • MAROC: Rapport de Transparency International : La corruption toujours répandue au Royaume du Maroc

    La corruption a la peau dure. C'est ce que confirment les résultats du baromètre mondial de la corruption 2013 de Transparency International présentés mardi 9 juillet, à Rabat.

    La majorité des Marocains interrogés estime que la corruption a stagné ou augmenté, soit 89% des sondés, contre seulement 11% qui déclarent qu'elle a baissé, indique le baromètre.

    Et il ne s'agit pas d'une simple impression : presque la moitié des 1.004 personnes interrogées (49%) ont avoué avoir eu recours aux pots-de-vin dans leurs relations avec au moins un des secteurs couverts par cette enquête, au cours des 12 mois précédant le sondage.

    Tout le monde est donc impliqué et aucun secteur n'est épargné. La santé et la police viennent en tête de liste des domaines les plus touchés avec une note de 4,2 sur 5 et que 61% des personnes sondées estiment comme extrêmement corrompus.

    Aussi les administrations publiques (4,1/5), le système judiciaire (4/5), les partis politiques (3,9/5) et le système éducatif (3,7/5) sont des secteurs clairement dénoncés comme étant très corrompus.

    Par ailleurs, le sondage jette également la lumière sur le ras-le-bol des Marocains vis-à-vis de la corruption et la prédisposition de 60% des personnes interrogées à se mobiliser dans des actions publiques telles que des manifestations, des pétitions… et engager les pouvoirs publics à intensifier la lutte contre la corruption.

    Ceci dans la mesure où 72% des Marocains considèrent que les politiques gouvernementales pour la lutte contre la corruption sont inefficaces.

    «Face à cette situation et à la lecture de ces résultats qui confirment la persistance d'une corruption endémique dans notre pays, nous appelons de nouveau le gouvernement à ériger la lutte contre la corruption en priorité et à traduire dans les faits les déclarations d'intention maintes fois reprises par ses différentes composantes», soulignent les responsables de Transparency Maroc.


    S: Albayane-Maroc







    .
    Dernière modification par MEK, 12 juillet 2013, 20h04.

  • #2
    La consommation de drogue est haram pendant le ramadan ......
    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

    Commentaire


    • #3
      Envoyé par Cell
      La consommation de drogue est haram pendant le ramadan ......
      ---> MAROC: «Zetla, Karkoubi, Bola Hamra, Chicha»




      .

      Commentaire


      • #4
        Pour ta culture MEK, tout en reconnaissant qu'au Maroc la corruption est un problème,

        Plus d’une personne sur deux (53%) dans le monde estime que la corruption s’est aggravée en deux ans, selon un rapport de l’ONG TransparencyInternational publié mardi.

        Au cours des douze derniers mois, 27% des personnes interrogées pour ce baromètre mondial de la corruption affirment avoir dû verser un pot-de-vin pour accéder à certains services publics ou à certaines institutions. «Les Etats doivent prendre au sérieux les voix qui s’élèvent contre la corruption et entreprendre des actions concrètes pour favoriser la transparence et pour inciter l’administration à rendre des comptes aux citoyens», avertit Huguette Labelle, présidente de Transparency international, citée dans un communiqué publié à Berlin au siège de l’ONG.

        L’enquête, réalisée auprès de 114 000 personnes dans 107 pays, montre également une crise de confiance vis-à-vis de la classe politique. Dans 51 pays, les partis politiques sont considérés comme l’institution la plus corrompue et 55% des personnes interrogées pensent que l’action du gouvernement obéit à des intérêts particuliers.

        Transparency International recommande, entre autres, aux responsables politiques de rendre publiques leurs déclarations de patrimoine ainsi que celles de leur famille. Elle estime en outre que les formations politiques doivent déclarer leurs sources de financement et leurs revenus «de manière à indiquer clairement qui les finance et révéler ainsi les conflits d’intérêts potentiels».

        Le regard que portent les citoyens sur l’action de leurs dirigeants pour lutter contre la corruption est plus sévère qu’avant le début de la crise financière en 2008, selon la même source. Ainsi, 31% d’entre eux jugeaient il y a cinq ans que l’action de leur gouvernement pour lutter contre la corruption était efficace. Mais ils ne sont plus que 22% à l’heure actuelle.

        L’ONG publie chaque année un classement de la perception de la corruption dans le monde.

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