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Mausolé de Sidi Lakhdar Benkhlouf

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  • Mausolé de Sidi Lakhdar Benkhlouf




    C'est au cours du XVIe siècle que le melhoun, sous la forme de poésie populaire, a fait son apparition en Algérie, par le biais du grand poète Sidi Lakhdar Benkhlouf. Les deux grands piliers du malhoun, Sidi Lakhdar Benkhlouf et Sidi Abdelaziz El-Maghraoui, sont issus de la grande tribu des Maghraouas, dont le berceau était la vallée du Cheliff et les monts du Dahra, l’une des premières tribus berbères a s'islamiser et a s'arabiser, et qui se constituera en principautés s'étendant du Maroc à la Libye, en passant par Sijilmassa dans le Tafilalet, berceau présumé du genre musical au Maroc.

    Mostaganem, fière de son patrimoine culturel, se targue d'avoir donné naissance à des personnages illustres comme le dramaturge Ould Abderahmane Abdelkader, dit Kaki, le metteur en scène Mohammed Chouikh, et des historiens tel Moulay Belhamissi et des paroliers tel kadda Medjeded.
    Fief du théâtre amateur et populaire, elle abrite les grands spécialistes de la musique arabo-andalouse : Hadj Moulay Benkrizi, de la musique populaire citadine. Chaâbi, Maâzouz Bouadjadj, Habib Bettahar. Les maîtres de la tradition musicale bédouine (cheikh Hamada, cheikh Djilali Aïn Tedles) et des poètes tel que Cheikh Abdelkader Bentobdji, Lakhdar Benkhlouf, qui sont auteurs de célèbres qaçidates de la poésie melhoun léguées autant au chaâbi qu'au bédoui tel que Abdelkader ya Boualem.

    Biographie :

    Lakhal b. Abdallah Benkhlouf, prince des bardes du Dahra, plus connu sous le nom de Sidi Lakhdar Benkhlouf, fut un brillant panégyriste du Prophète et l'un des rares auteurs qui se soient spécialisés dans le madih.

    Son renom qui a dépassé les limites du pays des Beni Chougran et de Mascara où il a vécu, est dû à la fécondité de son talent et aux pièces élogieuses qu'il a composées en l'honneur du Prophète et à un poème divinatoire du genre malahim. Il devient célèbre à travers sa poésie religieuse. Comme il nous l'explique dans sa qasida : «El-khezna Es'ghira», il dit : "Ya Mohamed b'djah djahek, loula enta men s'al fiya âfouni lemma m'dahtek nef'khar bik wa la âliya".

    Né vers la fin du XVe siècle, à Maghraoua situé sur les monts du Dahra, à 50 km à l'est de la ville de Mostaganem, il s'est éteint à l'âge de 125 ans, en laissant quatre garçons et une fille, auxquels il avait transmis un message, à travers une qacida, reprise à ce jour par les grands maîtres de la chanson chaâbie. «El mout lahghatni, ouel-ard el barda».

    Aucune date de naissance ou de décès n'est précisée à son sujet par les auteurs de recueils de poésie. Le Prophète lui aurait dit en songe de changer son prénom al-Akhal (noir) en Akhdar (vert). Parmi les familles migrantes, celle de Benkhlouf figurait. Lakhdar n'était à ce moment-là qu'un enfant qui d'ailleurs se rappelle très bien les difficultés rencontrées par son père, soulignant plus tard que son aïeul appartenait à la tribu des "Azafriya".

    Abdallah passa toute sa jeunesse à Mazagran (localité située dans la banlieue de Mostaganem) et participa à la bataille qui porte son nom contre les Espagnols et qui a eu lieu le 26 août 1558.

    Dans une qasida célèbre, il relata avec précision les péripéties de cette bataille, Après la cinquantaine, il entreprend un voyage à Tlemcen où il se rendit auprès de cheikh Abou Mohamed Abdelhak Ben Abderrahmane Ben Abdellah El Azdari El Ichbili, plus connu sous le nom de Sidi Boumédiène (594 H - 1216 JC).


    Après ce contact intellectuellement très fructueux, le poète s'imprégna du mouvement religieux existant à l'époque et va de ce fait se consacrer entièrement au culte à la dévotion et à la spiritualité. Après son retour de ce voyage, il prend la décision de quitter, en compagnie de sa famille, la ville de Mazagran et la poésie lyrique pour se fixer dans une localité où vécurent ses oncles Ouled Brahim (Ouled Aïn Brahim, située à 50 kilomètres de Mostaganem).

    Là, il s'affirme en illustre panégyriste du Prophète. Orphelin de père très jeune, il chérissait de manière particulière sa mère Kella. Il aurait vécu 125 ans. Malgré la célébrité du poète, la famille Ben Khelouf vivait dans la pauvreté totale. Le barde a été enterré au douar à 3 km du village (Actuellement une Daira) qui porte son nom: Sidi Lakhdar (située à l'est de wilaya de Mostaganem). Trop pauvre pour entreprendre le pèlerinage, il eut d'extraordinaires compensations.

    Il aurait vu en rêve, quatre vingt-six- neuf fois, le Prophète Mohamed, l'unique objet de son amour ! Qui lui a même accordé une centième faveur : venir le voir, avec ses dix compagnons, "dans la réalité, et non plus en rêve" (felyaqda la felmnan). Ainsi qu'il en avait fait le serment dans le poème de deux cents vers qui commence ainsi : Ya taj El anbya l-kram... Mohamed Bekhoucha rassembla 31 pièces du barde qu'il publia, en 1985, à Rabat sous le titre Diwan de Sidi Lakhdar Ben Khlouf.

    Enterré à Sidi Lakhdar, localité distante de 60 km de Mostaganem, qui deviendra chaque année un lieu de pèlerinage pour les adeptes, les hommes de culte, et de nombreux citoyens, qui se rencontrent lors du rukb. Après avoir consacré quatre-vingt-dix années environ de son existence à la méditation, au medh, à la poésie, et au culte, Lakhdar Benkhlouf est considéré comme l'un des plus grands poètes mystiques algériens.

    Son mausolée se trouve dans la Daira qui porte son nom: Sidi Lakhdar. Le palmier qui se dresse au centre du mausolée a depuis quatre siècles et à pris une forme bien particulière. Certains vont jusqu'à lire le nom d'Allah, ce qui, serait, dit-on le signe évident de la piété du personnage. La « Ziara » annuelle dédiée à l'évocation de la vie spirituelle et l'œuvre poétique de Sidi Lakhdar Benkhlouf où des centaines de « pèlerins » se retrouvent à des occasions pour la visite du mausolée du saint homme. Dans son exil, Mostefa Ben Brahim a été influencé par les maîtres et les précurseurs. De melhoun dans le Maghreb, tels ce poète algérien de melhoun.

    Source : Achour Cheurfi - Dictionnaire des musiciens et interprètes Algériens.

  • #2
    الشيخ سيدي لخضر بن خلوف
    هاج شوقي و طال بيا عدابي * ما نفعتني اليوم حتى حزارا
    كتير الجود من اهلي و أحبابي * من يوصلني ينال مني بشارا

    يا رسول الله أنا كتير اصحابي * بيا وبيهم كن يوم الحشارا

    بجاه المصطافى بهيج المنارا


    يا محمد بجاه الله و جاهك * أعطف عن أمتك يوم القيامة

    أنشر عليهم يا رسؤل جناحك * واجعلهم في قصور جنة النعاما

    بجاه العشرة المجاهدينا صحابك* كون معانا في ساعة الندامة

    بجاه الحوض واللوا و القباب


    و اللي سياح في أرض القفارا

    بفضل المرسلين و كل نبي * أبو بكر الصديق مع عمرا

    يا رسول الله أنا كتير اصحابي * بيا وبيهم كن يوم الحشارا

    يا محمد إليك تعظيما * جاهك مقبول عند رب العباد
    مداحك بنخلوف في كل خيمة * بأسمك يا رسول لبدا ينادي

    راني خايف في نهار الجريمة * ألا نلتم بيك أنا و اولادي

    أنت ضمنتني وانا ضمنت اصحابي

    وفــي المطلوب يا اكحيل البصارا


    تعلم و تحق شحال عندي قرابي* في أرض البادية وأرض العمارا

    يا رسول الله أنا كتير اصحابي * بيا وبيهم كن يوم الحشارا

    يا محمد بيك قلبي دافي * أنت عزي و كبدتي واللوامح

    أسمك من لا إزول ما بين اشفافي* واللي صلى عليك لا بدا رابح
    برنوسي من الحرير وقياطو صافي* و يد النساج فيه غير يكاوح

    نمدحك بالعود اوتار و الرباب

    و المسلمين شاهدين حضارا
    حتى نمضى نعود تحت الترابي * ويعودو ولادي يتكلفو بالزيارة
    يا رسول الله أنا كتير اصحابي * بيا وبيهم كن يوم الحشارا

    يا محمد عاهدتني في حياتي * و جبرائيل شاهد علينا

    بالسانك قلت لي أنت اكفالتي * يا لكحل ليس ما اتشوف الغبينة

    الربيع مع الخريف صيفة و شاتي* نمدحك بالعود و الرباب الحنينا

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    • #3
      Le palmier de sidi lakhdar

      *Sidi Lakhdar a énoncé ce fameux palmier dans une qassida intitulée "el wassiya" plus connue chez nous par "el wafat", il disait:



      احفظوا وصايتي ديروها تاج الريوس يوصيكم الخلوفي بعلم التبيين
      تهلاوا في خيمتي و اشهدوا لي يا جلوس كما في اليقظة شاهدنا جبريل
      النخلة المثبتة تلقح من بعد اليبوس حذاها يكون قبري يا مسلمين

      Constatez le mot المثبتة; ce mot dérive de الثبوت qui signifie fermeté, constance. IL a une relation avec le mot de l'unification كلمة التوحيدet le croyant prie toujours Allah de l'aider à etre ferme dans sa croyance et de prononcer ce mot (كلمة التوحيد) (لاإله إلا الله)avant de mourir. "qui sera son dernier mot لاإله إلا اللهentrera au paradis".

      Sidi lakhdar a dit dans un autre passage:


      لا اله الا الله كلمة معظمة يا الله ثبتني بها على الرحول
      قال تعالى

      ألم ترى كيف ضرب الله مثلا كلمة طيبة كشجرة طيبة أصلها ثابت و فرعها في السماء

      N'as tu pas vu comment Allah propose en parabole une bonne parole pareil à un bel arbre dont la racine est ferme et la ramure s'élançant dans le ciel.
      [ sourat Ibrahim; verset 24 ]

      la bonne parole étant لاإله إلا اللهet le bel arbre le palmier.








      Ce n'est pas que du Chaabi c'est ça aussi


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      • #4
        Sidi lakhdar ben khlouf

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        • #5
          Chaque annee au mois d’aout

          Le festival de Sidi Lakhdar Benkhelouf est désormais national


          Le festival de Sidi Lakhdar Benkhelouf qui se déroule habituellement tous les mois d’aout, est officiellement national. La prochaine édition, la 29ème ne sera plus réduite à une manifestation locale ordinaire, indique Mr Bouferma Hadj, futur membre du bureau exécutif du commissariat du festival. Ainsi M. Abdelkader Bendamache de Mostaganem est le commissaire de ce Festival national. Ce grand artiste de renommée nationale, vient d’être nommé officiellement par le ministère de la culture comme commissaire de ce festival. Avec sa riche expérience, Bendamache donnera certainement un plus à la culture mostaganémoise. A cet effet, un riche programme sera élaboré par cet artiste avant d’être soumis à son comité exécutif. Deux artistes locaux de la lignée du saint poète et moudjahid Benkhelouf ont été sélectionnés pour faire partie du comité de ce festival national. A titre d’information, Sidi Lakhdar Benkhelouf, Meddah Errassoul de tous les temps a légué un riche patrimoine aux générations principalement en hommage au prophète Mohamed (qsssl) constitué de près de 700 quacidats. Il est né à la fin du VIII e siècle de l’Hégire et a vécu 125 ans et demi, et était très proche du peuple .Une grande partie de son répertoire de la poésie populaire dans laquelle puise la musique chaâbi


          j'y serais Inchallah j'adore ce genre de Kaadda

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          • #6
            sidi lakhdar benkhlouf par bouadjaj




            Mohamed Kherbab - El khezna El kebira

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            • #7
              Soirée d'ouverture

              Malheureusement çela a durer que deux jours manque d'artistes

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