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Le 18e festival internationnal du photojournalisme a Perpignan du 2 au 17 septembre
PARIS (AFP) - Point de rencontre de toute une profession, le festival international "Visa pour l'image" s'ouvre samedi à Perpignan et se revendique, pour ses 18 ans d'existence, "engagé militant" en faveur d'un photojournalisme de haute tenue.
La semaine professionnelle qui attire la fine fleur de la profession, agences et photographes, se tiendra du lundi 4 au 10 septembre, mais les expositions, une trentaine réparties dans toute la ville, ouvriront - gratuitement - leurs portes au public jusqu'au 17 septembre.
L'an passé, Visa avait enregistré 163.000 entrées aux expositions, et 2.815 accrédités venant de 61 pays. Cette 18ème édition accueille des professionnels d'une soixantaine de pays dont le Japon, le Mexique ou l'Australie.
Dans un éditorial, Jean-François Leroy évoque Visa, "majeur" de 18 ans, devenu "jeune adulte, toujours passionné, engagé militant", où on affirme se battre "encore et toujours pour essayer de redonner une hiérarchie à l'information".
Et le patron de Visa d'illustrer cette volonté: "Tant que le coup de boule de Zidane (...) passera dans les médias avant la reprise d'un conflit entre Israël et le Liban", Visa aura "le devoir de rassembler cette profession pour faire le point".
Plusieurs rétrospectives rendent honneur à de grands noms de la photo: de l'Américain Elliott Erwitt, à Marie-Laure de Decker, en passant par Henri Huet (Associated Press) disparu au Laos en 1971, un des photographes les plus doués de sa génération et que Visa donne à redécouvrir.
L'Afrique est un des thèmes dominants: immigration avec Samuel Aranda (AFP), Sahara avec Jean-Luc Manaud (Rapho), Corne de l'Afrique avec Bruno Stevens (Cosmos), Mali avec Benoît Gysemberg (Paris match), Zambie avec Lynn Johnson (National Geographic).
Le cyclone Katrina, qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en septembre 2005, fait l'objet d'une exposition collective. L'azerbaidjanaise Rena Effendi, qualifiée par l'un de ses pairs célèbres, Stanley Greene, de "Diane Arbus de l'Azerbaidjan", dresse un portrait saisissant de ce pays.
Stanley Greene (Vu) lui-même rapporte un reportage d'un "voyage au pays de la haine", l'Irak. Philip Blenkinsop (Vu) évoque la révolte maoïste au Népal, comme Tomas van Houtryve.
On commentera sans doute abondamment le travail plasticien d'Eric Baudelaire, réflexion sur la photo de guerre, dont Jean-François Leroy assure que "cela a sa place à Visa".
Visa se veut également le lieu pour réfléchir au métier: un colloque "Photojournalisme: quand le sujet devient objet", rassemblera jeudi et vendredi universitaires et photojournalistes sur ce thème.
Une table ronde "L'humanitaire entretient-il la misère?", est organisée vendredi par le magazine Elle.
Visa s'affirme comme un lieu d'échanges entre professionnels: plus de 70 agences et collectifs de photographes sont rassemblés sur un site commun.
Lors de cette manifestation dotée d'un budget de 900.000 euros, plusieurs prix seront décernés, dont les prestigieux Visa d'Or, lors des soirées en plein air au Campo Santo, qui retracent durant la semaine professionnelle l'année en images.
source yahoo
PARIS (AFP) - Point de rencontre de toute une profession, le festival international "Visa pour l'image" s'ouvre samedi à Perpignan et se revendique, pour ses 18 ans d'existence, "engagé militant" en faveur d'un photojournalisme de haute tenue.
La semaine professionnelle qui attire la fine fleur de la profession, agences et photographes, se tiendra du lundi 4 au 10 septembre, mais les expositions, une trentaine réparties dans toute la ville, ouvriront - gratuitement - leurs portes au public jusqu'au 17 septembre.
L'an passé, Visa avait enregistré 163.000 entrées aux expositions, et 2.815 accrédités venant de 61 pays. Cette 18ème édition accueille des professionnels d'une soixantaine de pays dont le Japon, le Mexique ou l'Australie.
Dans un éditorial, Jean-François Leroy évoque Visa, "majeur" de 18 ans, devenu "jeune adulte, toujours passionné, engagé militant", où on affirme se battre "encore et toujours pour essayer de redonner une hiérarchie à l'information".
Et le patron de Visa d'illustrer cette volonté: "Tant que le coup de boule de Zidane (...) passera dans les médias avant la reprise d'un conflit entre Israël et le Liban", Visa aura "le devoir de rassembler cette profession pour faire le point".
Plusieurs rétrospectives rendent honneur à de grands noms de la photo: de l'Américain Elliott Erwitt, à Marie-Laure de Decker, en passant par Henri Huet (Associated Press) disparu au Laos en 1971, un des photographes les plus doués de sa génération et que Visa donne à redécouvrir.
L'Afrique est un des thèmes dominants: immigration avec Samuel Aranda (AFP), Sahara avec Jean-Luc Manaud (Rapho), Corne de l'Afrique avec Bruno Stevens (Cosmos), Mali avec Benoît Gysemberg (Paris match), Zambie avec Lynn Johnson (National Geographic).
Le cyclone Katrina, qui a dévasté la Nouvelle-Orléans en septembre 2005, fait l'objet d'une exposition collective. L'azerbaidjanaise Rena Effendi, qualifiée par l'un de ses pairs célèbres, Stanley Greene, de "Diane Arbus de l'Azerbaidjan", dresse un portrait saisissant de ce pays.
Stanley Greene (Vu) lui-même rapporte un reportage d'un "voyage au pays de la haine", l'Irak. Philip Blenkinsop (Vu) évoque la révolte maoïste au Népal, comme Tomas van Houtryve.
On commentera sans doute abondamment le travail plasticien d'Eric Baudelaire, réflexion sur la photo de guerre, dont Jean-François Leroy assure que "cela a sa place à Visa".
Visa se veut également le lieu pour réfléchir au métier: un colloque "Photojournalisme: quand le sujet devient objet", rassemblera jeudi et vendredi universitaires et photojournalistes sur ce thème.
Une table ronde "L'humanitaire entretient-il la misère?", est organisée vendredi par le magazine Elle.
Visa s'affirme comme un lieu d'échanges entre professionnels: plus de 70 agences et collectifs de photographes sont rassemblés sur un site commun.
Lors de cette manifestation dotée d'un budget de 900.000 euros, plusieurs prix seront décernés, dont les prestigieux Visa d'Or, lors des soirées en plein air au Campo Santo, qui retracent durant la semaine professionnelle l'année en images.
source yahoo
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