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El-anka el-meknassia (PART 1)

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  • El-anka el-meknassia (PART 1)

    ......



    Des vérités sur l'amitié se trouvent dans les livres.
    Mais où sont passées ces vérités ? Ont-elles disparu ?
    C'est le destin qui unit deux êtres d'amitié; en l'absence de l'un, l'autre le représente parfaitement
    et élève son rang; il ne tolère pas de le voir dénigrer en public ; son amitié est telle qu'elle éclipse tout autre amitié; il manifeste de l'hostilité aux calomniateurs.
    bayt :

    Mon coeur ne s'attristerait pas quand on se réjouit de mon malheur ?
    Pourrais-je quitter ces lieux, ô mon Dieu, sans me sentir affligé ?
    Exilé de mon pays, pourrais-je encore frayer avec les hommes ?
    C'est à Haouz Bouteiba que j'ai connu la fortune, là où les êtres nobles, à l'âme pure, étaient ma lumière je les ai abandonnés, séparation qui blesse mon cour.

    Je suis loin de mes proches, de mes amis, des miens, des êtres les plus chers et cette séparation blesse mon cour.
    Serait-il en paix celui qui a fait de moi la risée des hommes ?
    Trouverait-il le salut celui qui m'a voué à l'égarement et à l'errance ?

    Honte sur vous, habitants de Mekhnès ! vous croyant hommes vertueux, ma demeure était sous votre protection .
    Ma confiance dans les hommes, voilà la cause de ma ruine.
    çiyàh :

    J'ai tant enduré depuis la séparation d'avec les miens qu'on m'a traité de fou, à cause de mes plaintes incessantes.
    C'est pour moi une certitude, ô mon frère germain, que rien ne me consolera d'être séparé de mes frères par ma mère.
    Si ma joie était visible, ma tristesse était enfouie.

    Ma bouche riait mais les ténèbres remplissaient mon cœur ; j'étais patient avec mes ennemis, je dissimulais mes malheurs, et, tel un nageur dans la mer, je relâchai mes membres pour affronter les impolis.
    bayt :

    C'est ainsi que j'ai enduré les revers de la vie.
    Mes forces déclinèrent, mon silence grandit, je devins muet.
    J'étais incapable de me réconcilier, de me battre, tant j'étais, en ce monde éphémère, obsédé par mon malheur.

    Celui qui m'aime me range parmi les êtres bien nés, et qui me déteste n'adorera que mon insulteur.

    J'ai choisi de faire de cette histoire un poème symbole, composé sur un parchemin, à l'aide d'une écriture étrangère, loin de toutes harmonies comme le serait une belle citadine de Fès enlaçant un gnaoui grossier


    Musicalement vôtre

    Matrix...

  • #2
    El-anka el-meknassia (part 2)

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    • #3
      fin

      refrain çiyàh :
      Ils furent nombreux à souhaiter cet exil, à se réjouir de mes malheurs et de ma détresse ; ils furent nombreux à me manifester de la bienveillance, à compatir à mon sort, à pleurer sur mes épreuves; ils furent nombreux à me conseiller, à embellir le départ de mon foyer; ils furent nombreux à me railler et à m'accabler le jour où je quittai mes amis, mon nid pour aussitôt me retrouver simple locataire.
      bayt
      Que d'amis m'entouraient quand j'avais du bien !
      Nuit et jour, ils peuplaient ma demeure; que d'amis et de relations en ce temps où je tenais toujours table ouverte !



      A suivre...
      Ils ne songeaient qu'à la trahison et au profit tels des poissons qui, la tête hors de l'eau, poursuivent les hameçons.
      Cette blessure m'a révélé la conduite des hommes; quand je me retrouvai sans toit, ni argent, si j'en rencontrais un, il se contentait d'un signe de tête comme s'il ne m'avait jamais appelé par mon nom !
      refrain
      Dans cette version, el Anqa a fait l'impasse sur un çiyàh.
      bayt
      Leurs propos blessent, leurs regards brûlent, leurs gestes sont porteurs de conflits et de malédictions;

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