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La culture de la responsabilité sociale de l’entreprise demeure absente au Maroc

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  • La culture de la responsabilité sociale de l’entreprise demeure absente au Maroc

    La plupart des entreprises maghrébines identifient les pratiques de responsabilité et soutenabilité des entreprises (RSE) comme des actions de charité, de mécénat et de simples actions de sponsoring. C’est ce qui ressort d’un rapport sur les pratiques RSE dans les pays d’Afrique du Nord, y compris le Maroc. Suite à une enquête sur la RSE dans trois pays du Maghreb, à savoir le Maroc, l’Algérie et la Tunisie, menée auprès d’un échantillon représentatif des grandes entreprises, la société de consulting «Sustainable Square Consultancy & Think Tank» a rendu public un rapport dans lequel ses experts confirment qu’il y a une mauvaise interprétation de ce que c’est que la responsabilité sociale de l’entreprise dans ces pays.
    Ledit rapport présente une analyse des pratiques RSE au sein des grandes entreprises maghrébines et leur degré d’implication. Ainsi on pourra identifier les facteurs d’application de la RSE en se basant sur le modèle quadruple (société, lieu de travail, opération marché et environnement).
    Quoiqu’en moyenne, 72,6% des entreprises dans les trois pays aient confirmé leur engagement dans des activités RSE et 65% l’existence d’une division responsable dans l’investissement en matière de RSE, les experts dudit cabinet confirment qu’il y a une confusion au niveau de la compréhension de la pratique elle-même.
    Les auteurs de cette étude font allusion à l’absence d’une culture RSE. Toutefois, ils ont noté le début de la présence d’une certaine maturité quant à l’engagement des organisations dans le déploiement du concept RSE en Afrique du Nord.
    Ils précisent que cet engagement semble plus répandu au Maroc, du fait que l’analyse élaborée montre que 85% des entreprises marocaines ont confirmé leur engagement dans des activités de RSE.
    Houssam Lahrech, expert marocain titulaire d’un diplôme supérieur en la matière de l’Université de Nottingham au Royaume-Uni, précise que «ce pourcentage (85%) pourrait donner du sens au cas où les réponses n’étaient pas basées sur la définition de la RSE comme actions de charité ou bénévolat ». Et d’expliquer qu’«l’état actuel de la RSE fait prévaloir une orientation philanthropique de la RSE plutôt qu’une approche stratégique intégrée».
    Analysant le pourcentage de 70% d’entreprises marocaines qui ont un département dédié à la gestion de l’investissement en matière de RSE, Lahrech, qui était aussi un expert chez un leader mondial de la notation RSE, explique que «la pratique elle-même est en cours de développement. Il y a des organisations qui ont un responsable spécialisé dans cette fonction. Il peut faire partie des départements de communication relations publiques, ressources humaines ou marketing». Il pense, d’ailleurs, que le pourcentage de 70% au Maroc, est une représentation de ces départements mais ne traduit pas le niveau de la présence d’une certaine culture dans ce domaine

    libé

  • #2
    comme si la "culture de la responsabilité" tout court existait quelque part

    Commentaire

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