Malgrés la mise en garde des services concernés, l’eau minérale Youkous, la chamia Nouara et La Gazelle se vendent toujours à Annaba, avons-nous constaté dans les supérettes de la ville.
Les commerçants ne comptent pas abandonner leurs marchandises douteuses sans qu’ils soient dédommagés. «Comment ces produits ont-ils atterri sur nos étalages sans passer par un contrôle aux frontières notamment de qualité ?», s’interrogent les propriétaires de magasins d’alimentation générale. Si pour l’eau minérale Youkous, les analyses sont toujours en cours pour confirmer la contamination par le streptocoque, un microbe pathogène, il n’en demeure pas moins que l’eau Guedila est contaminée par la hausse des prix. En effet, le pack de 12 litres, dont trois gratuits affichés sur l’emballage par le producteur à l’occasion du mois de Ramadhan, est cédé à 170 DA au lieu de 130 DA. Les éléments de la direction du contrôle de la qualité tolèrent par leur passivité ces pratiques qui concernent sur un plan plus large tous les produits agroalimentaires.
Lors d’une visite effectuée la semaine dernière à Annaba, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, était choqué par l’état dans lequel se débat son secteur. A commencer par l’abattoir communal de la cité Seybouse (Annaba), dont les équipements sont devenus obsolètes à cause de la passivité de ceux qui gèrent la ville. D’une capacité de 1000 têtes/jour entre bovins et ovins, cette installation souffre de l’arrêt quasi permanent de ses 5 chambres froides nécessitant une intervention rapide pour leur réhabilitation. Dans la commune d’El Bouni, la colère du ministre est montée d’un cran, lorsqu’il a constaté que le projet du laboratoire de la qualité n’a même pas démarré, alors qu’il fait partie de la stratégie nationale de son secteur.
«Dans d’autres wilayas, les travaux du même projet sont à 80%, alors qu’ici rien n’a été encore fait», a déploré le ministre avant d’être offusqué encore une fois face à l’anarchie générale qui caractérise le marché d’intérêt national (MIN), situé à Saroual dans la même commune, dont les travaux de réhabilitation sont à l’arrêt. Une insuffisance qui a poussé le ministre à instruire fermement Mohamed El Ghazi, le wali de Annaba, pour se réunir avec les commerçants du MIN et dégager une solution d’urgence à ce problème d’incompétence des autorités locales. Insatisfait à son retour, Mustapha Benbada avait constaté qu’il était venu juste pour inaugurer quelques marchés de proximité extra-muros.
Mohamed Fawzi Gaïdi- el watan
Les commerçants ne comptent pas abandonner leurs marchandises douteuses sans qu’ils soient dédommagés. «Comment ces produits ont-ils atterri sur nos étalages sans passer par un contrôle aux frontières notamment de qualité ?», s’interrogent les propriétaires de magasins d’alimentation générale. Si pour l’eau minérale Youkous, les analyses sont toujours en cours pour confirmer la contamination par le streptocoque, un microbe pathogène, il n’en demeure pas moins que l’eau Guedila est contaminée par la hausse des prix. En effet, le pack de 12 litres, dont trois gratuits affichés sur l’emballage par le producteur à l’occasion du mois de Ramadhan, est cédé à 170 DA au lieu de 130 DA. Les éléments de la direction du contrôle de la qualité tolèrent par leur passivité ces pratiques qui concernent sur un plan plus large tous les produits agroalimentaires.
Lors d’une visite effectuée la semaine dernière à Annaba, le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, était choqué par l’état dans lequel se débat son secteur. A commencer par l’abattoir communal de la cité Seybouse (Annaba), dont les équipements sont devenus obsolètes à cause de la passivité de ceux qui gèrent la ville. D’une capacité de 1000 têtes/jour entre bovins et ovins, cette installation souffre de l’arrêt quasi permanent de ses 5 chambres froides nécessitant une intervention rapide pour leur réhabilitation. Dans la commune d’El Bouni, la colère du ministre est montée d’un cran, lorsqu’il a constaté que le projet du laboratoire de la qualité n’a même pas démarré, alors qu’il fait partie de la stratégie nationale de son secteur.
«Dans d’autres wilayas, les travaux du même projet sont à 80%, alors qu’ici rien n’a été encore fait», a déploré le ministre avant d’être offusqué encore une fois face à l’anarchie générale qui caractérise le marché d’intérêt national (MIN), situé à Saroual dans la même commune, dont les travaux de réhabilitation sont à l’arrêt. Une insuffisance qui a poussé le ministre à instruire fermement Mohamed El Ghazi, le wali de Annaba, pour se réunir avec les commerçants du MIN et dégager une solution d’urgence à ce problème d’incompétence des autorités locales. Insatisfait à son retour, Mustapha Benbada avait constaté qu’il était venu juste pour inaugurer quelques marchés de proximité extra-muros.
Mohamed Fawzi Gaïdi- el watan
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