D’après deux études sérieuses, un djihadiste sur deux est ingénieur
De Mohammed Atta (un des organisateurs du 11 septembre) aux fondateurs de Lashkar e-Taiba, le groupe jihadiste pakistanais (2 sur 3 membres fondateurs étaient professeurs à l’Université d’Ingénierie et de Technologie à Lahore), le taux d’ingénieurs parmi les jihadistes est très élevé.
ing2
Dans une étude réalisée en 2009 par Diego Gambetta (un sociologue d’Oxford) et Steffen Hertog (politologue à la London School of Economics), il a été démontré que parmi les jihadistes ayant fait de hautes études, ceux qui ont suivi une formation d’ingénieur sont trois à quatre fois supérieurs à ceux qui ont suivi d’autres branches (dans les pays islamiques).
Dans un groupe de 178 jihadistes suivant un cursus universitaire, Gambetta et Hertog ont trouvé 78 ingénieurs (44 %). Si on ajoute les études de médecine et de science, le nombre augmente jusqu ‘à 56,7 %.
Les deux analystes ont conclu que ces cursus attirent les personnes qui ont un état d’esprit qui cherche des réponses claires et dont résulte une attitude politique conservatrice.
« Les ingénieurs sont beaucoup plus conservateurs dans l’ensemble que les membres des autres professions. L’extrémisme islamique rejette le pluralisme de l’Ouest et plaide pour une société ordonnée unifiée» – une vision du monde politique qui s’aligne bien avec une profession qui refuse le chaos.
Certains ont contesté cette étude prétextant qu’il s’agit de la profession qui permet de créer des explosifs et toutes sortes d’engins de guerre mais les auteurs ont réfuté cette remarque en ajoutant que les travaux de construction de bombes sont souvent réalisés par des équipes de spécialistes et que les ingénieurs se retrouvent plutôt en haut de l’échelle hiérarchique où ils ont peu de contact avec technique.
Une autre étude réalisée en Tunisie en 2013 par Neji Jalloul (Centre d’Etudes sur l’Islam et la Démocratie) montre que les 2/3 des jihadistes en Tunisie sont des étudiants en école d’ingénieurs.
Cela devrait mettre fin aux spéculations de certains comme quoi les jihadistes sont le “petit peuple” ou des gens ignorants aux cerveaux lobotomisés et qui sont endoctrinés par les chaines satellitaires et les cheikh du petro-dollar.
Source : slfmagazine.**************
De Mohammed Atta (un des organisateurs du 11 septembre) aux fondateurs de Lashkar e-Taiba, le groupe jihadiste pakistanais (2 sur 3 membres fondateurs étaient professeurs à l’Université d’Ingénierie et de Technologie à Lahore), le taux d’ingénieurs parmi les jihadistes est très élevé.
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Dans une étude réalisée en 2009 par Diego Gambetta (un sociologue d’Oxford) et Steffen Hertog (politologue à la London School of Economics), il a été démontré que parmi les jihadistes ayant fait de hautes études, ceux qui ont suivi une formation d’ingénieur sont trois à quatre fois supérieurs à ceux qui ont suivi d’autres branches (dans les pays islamiques).
Dans un groupe de 178 jihadistes suivant un cursus universitaire, Gambetta et Hertog ont trouvé 78 ingénieurs (44 %). Si on ajoute les études de médecine et de science, le nombre augmente jusqu ‘à 56,7 %.
Les deux analystes ont conclu que ces cursus attirent les personnes qui ont un état d’esprit qui cherche des réponses claires et dont résulte une attitude politique conservatrice.
« Les ingénieurs sont beaucoup plus conservateurs dans l’ensemble que les membres des autres professions. L’extrémisme islamique rejette le pluralisme de l’Ouest et plaide pour une société ordonnée unifiée» – une vision du monde politique qui s’aligne bien avec une profession qui refuse le chaos.
Certains ont contesté cette étude prétextant qu’il s’agit de la profession qui permet de créer des explosifs et toutes sortes d’engins de guerre mais les auteurs ont réfuté cette remarque en ajoutant que les travaux de construction de bombes sont souvent réalisés par des équipes de spécialistes et que les ingénieurs se retrouvent plutôt en haut de l’échelle hiérarchique où ils ont peu de contact avec technique.
Une autre étude réalisée en Tunisie en 2013 par Neji Jalloul (Centre d’Etudes sur l’Islam et la Démocratie) montre que les 2/3 des jihadistes en Tunisie sont des étudiants en école d’ingénieurs.
Cela devrait mettre fin aux spéculations de certains comme quoi les jihadistes sont le “petit peuple” ou des gens ignorants aux cerveaux lobotomisés et qui sont endoctrinés par les chaines satellitaires et les cheikh du petro-dollar.
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