Un nouveau round de négociations entre le Maroc et l’UE pour conclure un nouvel accord de partenariat dans le secteur de la pêche se tiendra les 18 et 19 juillet à Rabat.
Il est le sixième depuis novembre 2012. Les européens paraissent pressés sous la pression du voisin espagnol, dont les navires de pêche constituent la majorité de 120 navires européens opérant dans les eaux économiques marocaines au titre de l’ancien accord. Les négociateurs de la commission européenne espèrent que ce round sera le dernier, mais cela ne dépend pas de leur seule volonté.
L’accord de pêche est devenu un levier de pression sur le Maroc qu’actionnent des députés européens influencés par l’Algérie et le Polisario. Ce que le Maroc refuse catégoriquement. Si Rabat est bien disposé à faire un geste de bon voisinage envers les voisins et partenaires espagnols en ce moment de crise, il ne peut se soumettre aux pressions de lobbys hostiles à ses intérêts nationaux.
Les Marocains ne peuvent en conséquence un remake du scénario de décembre 2011 qui a rejeté la prorogation de l’accord signé en 2007 et expiré au début de 2011, à la suite d’un lobbying intense du gouvernement algérien et ses soutiens.
Mais le problème n’est pas que politique. La contrepartie financière est tout aussi importante. Le Maroc avait demandé son augmentation de 36 à 38 millions d’Euros accompagnée d’une baisse de l’effort de pèche pour sauvegarder l’environnement maritime. L’UE veut, par contre, baisser la contrepartie financière à 28 millions d’Euros.
Il appartiendra au négociateur marocain de signifier aux négociateurs européens que le Maroc ne tolérera ni chantage ni ingérence dans ses affaires intérieures, surtout quand il s’agit de son unité nationale et de son intégrité territoriale. Il est même tenu à déclarer le dossier clos si la partie européenne vient à déraper.
Les espagnols pour leur part ont une responsabilité à assumer dans ce processus tant il y va également de leurs intérêts.
Il est à signaler que le premier accord de pêche conclu entre le Maroc et l’UE date de 1995 après des négociations difficiles. Il a été le plus important accord signé entre l’UE et un pays tiers dans ce domaine intégré dans les politiques communes. Avant cette date, le Maroc signait des accords bilatéraux avec l’Espagne qui n’a intégré la CEE, devenue en 1993 l’UE, qu’en 1987.
Les négociations pour le renouvellement de cet accord expiré en 1999 ont échoué et le Maroc a décidé de mettre fin à la présence étrangère, européenne et russe, dans ses eaux économiques. Cette interdiction a duré huit ans avant qu’à la surprise générale, un nouvel accord de pêche soit signé avec l’UE en 2007 tout en insistant sur la limitation de l’effort de pêche.
quid.ma
Il est le sixième depuis novembre 2012. Les européens paraissent pressés sous la pression du voisin espagnol, dont les navires de pêche constituent la majorité de 120 navires européens opérant dans les eaux économiques marocaines au titre de l’ancien accord. Les négociateurs de la commission européenne espèrent que ce round sera le dernier, mais cela ne dépend pas de leur seule volonté.
L’accord de pêche est devenu un levier de pression sur le Maroc qu’actionnent des députés européens influencés par l’Algérie et le Polisario. Ce que le Maroc refuse catégoriquement. Si Rabat est bien disposé à faire un geste de bon voisinage envers les voisins et partenaires espagnols en ce moment de crise, il ne peut se soumettre aux pressions de lobbys hostiles à ses intérêts nationaux.
Les Marocains ne peuvent en conséquence un remake du scénario de décembre 2011 qui a rejeté la prorogation de l’accord signé en 2007 et expiré au début de 2011, à la suite d’un lobbying intense du gouvernement algérien et ses soutiens.
Mais le problème n’est pas que politique. La contrepartie financière est tout aussi importante. Le Maroc avait demandé son augmentation de 36 à 38 millions d’Euros accompagnée d’une baisse de l’effort de pèche pour sauvegarder l’environnement maritime. L’UE veut, par contre, baisser la contrepartie financière à 28 millions d’Euros.
Il appartiendra au négociateur marocain de signifier aux négociateurs européens que le Maroc ne tolérera ni chantage ni ingérence dans ses affaires intérieures, surtout quand il s’agit de son unité nationale et de son intégrité territoriale. Il est même tenu à déclarer le dossier clos si la partie européenne vient à déraper.
Les espagnols pour leur part ont une responsabilité à assumer dans ce processus tant il y va également de leurs intérêts.
Il est à signaler que le premier accord de pêche conclu entre le Maroc et l’UE date de 1995 après des négociations difficiles. Il a été le plus important accord signé entre l’UE et un pays tiers dans ce domaine intégré dans les politiques communes. Avant cette date, le Maroc signait des accords bilatéraux avec l’Espagne qui n’a intégré la CEE, devenue en 1993 l’UE, qu’en 1987.
Les négociations pour le renouvellement de cet accord expiré en 1999 ont échoué et le Maroc a décidé de mettre fin à la présence étrangère, européenne et russe, dans ses eaux économiques. Cette interdiction a duré huit ans avant qu’à la surprise générale, un nouvel accord de pêche soit signé avec l’UE en 2007 tout en insistant sur la limitation de l’effort de pêche.
quid.ma
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