Écrit par Lyes Aït Saïd
Une initiative qui gagnerait à se généraliser : boycotter les produits dont les prix prennent leur envol. Et contre toute attente, l’exemple nous vient de la wilaya de Djelfa.
Mauvaise semaine pour les marchands de volailles véreux, et c’est peu dire, dans cette wilaya. Les consommateurs de Djelfa l’ont fait. Ainsi, alors qu’à la veille de ramadan le poulet affichait 260 DA, voila qu’en l’espace d’à peine une nuit, il affiche 380 DA. Une pratique que les opérateurs de ce secteur se sont évertués à instaurer comme une « souna » à chaque approche du mois sacré. Gagner plus et rapidement, tel est le leitmotiv qu’ils se sont évertués à élever en valeur à chaque approche de ce mois de piété. Pourtant, en ce début de semaine, ils ont eu affaire avec une situation qu’ils n’avaient pas envisagée. Ils ont en effet eu à constater la prise de conscience des consommateurs qui, ne voulant plus être des victimes, se sont abstenus d’acheter du poulet. Résultat : 17 quintaux de poulet invendus sont devenus impropres à la consommation et les services d’hygiène de la commune de Djelfa ont fait le reste, saisie et destruction. Les plus avertis parmi ces spéculateurs ont fini par revenir à de meilleurs sentiments et sont dès lors revenus au prix de référence de 240 DA.
Ce qui leur a permis de liquider leurs stocks. Certains ont pourtant voulu aller jusqu’au bout du bras de fer engagé par la population. Résultats : leur marchandise n’a pas trouvé preneur. Elle s’est détériorée, avariée et pour finir saisie. Deux jours durant, l’odeur nauséabonde qui se dégageait des magasins de volailles rendait la fréquentation du marché couvert de la ville impossible. Dimanche, tous les magasins de vollailles du marché de Djelfa ont baissé rideau. Ce n’est pas la première fois que les Djelfaouis montrent la voie de la résistance face aux spéculateurs et autres marchands véreux. L’année dernière et durant cette même période, une initiative similaire s’était produite dans cette même wilaya. Les consommateurs avaient, en effet, décidé de boycotter la volaille, car son prix avait « dépassé tout entendement en atteignant la barre des 400 DA », selon un habitant.
Le bras de fer maintenu avait alors contraint les marchands de volaille à revoir à la baisse leur prix en le ramenant à 360 DA, puis à 340 DA. Mais trop tard, les acheteurs avaient alors fini par douter de la qualité du produit. Ainsi, plus de 200 quintaux de poulets étaient restés des jours sur les étals des bouchers ou dans les armoires frigorifiques, jusqu’à ce qu’ils soient déclarés avariés, puis ont fini à la décharge. Le genre d’initiatives comme on aimerait en voir plus souvent. Et qui fait rappeler que c’est de l’union que vient la force.
reporters.dz
Une initiative qui gagnerait à se généraliser : boycotter les produits dont les prix prennent leur envol. Et contre toute attente, l’exemple nous vient de la wilaya de Djelfa.
Mauvaise semaine pour les marchands de volailles véreux, et c’est peu dire, dans cette wilaya. Les consommateurs de Djelfa l’ont fait. Ainsi, alors qu’à la veille de ramadan le poulet affichait 260 DA, voila qu’en l’espace d’à peine une nuit, il affiche 380 DA. Une pratique que les opérateurs de ce secteur se sont évertués à instaurer comme une « souna » à chaque approche du mois sacré. Gagner plus et rapidement, tel est le leitmotiv qu’ils se sont évertués à élever en valeur à chaque approche de ce mois de piété. Pourtant, en ce début de semaine, ils ont eu affaire avec une situation qu’ils n’avaient pas envisagée. Ils ont en effet eu à constater la prise de conscience des consommateurs qui, ne voulant plus être des victimes, se sont abstenus d’acheter du poulet. Résultat : 17 quintaux de poulet invendus sont devenus impropres à la consommation et les services d’hygiène de la commune de Djelfa ont fait le reste, saisie et destruction. Les plus avertis parmi ces spéculateurs ont fini par revenir à de meilleurs sentiments et sont dès lors revenus au prix de référence de 240 DA.
Ce qui leur a permis de liquider leurs stocks. Certains ont pourtant voulu aller jusqu’au bout du bras de fer engagé par la population. Résultats : leur marchandise n’a pas trouvé preneur. Elle s’est détériorée, avariée et pour finir saisie. Deux jours durant, l’odeur nauséabonde qui se dégageait des magasins de volailles rendait la fréquentation du marché couvert de la ville impossible. Dimanche, tous les magasins de vollailles du marché de Djelfa ont baissé rideau. Ce n’est pas la première fois que les Djelfaouis montrent la voie de la résistance face aux spéculateurs et autres marchands véreux. L’année dernière et durant cette même période, une initiative similaire s’était produite dans cette même wilaya. Les consommateurs avaient, en effet, décidé de boycotter la volaille, car son prix avait « dépassé tout entendement en atteignant la barre des 400 DA », selon un habitant.
Le bras de fer maintenu avait alors contraint les marchands de volaille à revoir à la baisse leur prix en le ramenant à 360 DA, puis à 340 DA. Mais trop tard, les acheteurs avaient alors fini par douter de la qualité du produit. Ainsi, plus de 200 quintaux de poulets étaient restés des jours sur les étals des bouchers ou dans les armoires frigorifiques, jusqu’à ce qu’ils soient déclarés avariés, puis ont fini à la décharge. Le genre d’initiatives comme on aimerait en voir plus souvent. Et qui fait rappeler que c’est de l’union que vient la force.
reporters.dz
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