L’éducation nationale recrute en masse
Écrit par boudjema medjkoun
Le ministère de l’Education nationale a décidé de recourir au recrutement de 12 346 enseignants pour la prochaine rentrée scolaire afin de renforcer le personnel d’encadrement déjà existant et tenter, ainsi, de mettre fin au phénomène de surcharge et surmenage dont se plaignent les enseignants.
Cette décision intervient suite à l’affectation par la direction générale de la Fonction publique, au titre de l’exercice 2013, de plus de 30 000 postes budgétaires aux ministères de l’Education nationale et de l’Intérieur. Les critères de sélection établis visent, essentiellement, à absorber la masse des enseignants contractuels exerçant depuis des années, ainsi que les anciens diplômés. Ces postes seront, par ailleurs, répartis sur les trois cycles de l’enseignement fondamental, primaire, moyen et secondaire.
Ainsi, pour le cycle primaire, les postes ouverts sont au nombre de 4 680, dont 3 757 pour la seule matière de langue arabe, 907 pour la langue française et 16 pour la langue amazighe. Pour le cycle moyen, ce sont 3 113 postes couvrant 11 matières auxquels peuvent prétendre les universitaires ayant obtenu une licence ou un diplôme d’études supérieures (DES). Le cycle secondaire bénéficie, pour sa part, de 4 553 nouveaux postes à pourvoir par les candidats disposant d’un diplôme d’ingénieur d’Etat, d’un master ou d’une licence.
Véritable politique de recrutement ou simple opération de circonstance pour apaiser le climat social ? Marqué par une agitation sociale soutenue, le secteur de l’éducation, qui a connu une série de réformes au long de ces dix dernières années, peine encore à établir une politique de gestion des ressources humaines à même de pallier les crises conjoncturelles qui le traversent à chaque rentrée scolaire. Comptant parmi les premiers employeurs dans la Fonction publique, les responsables du secteur ont longtemps eu recours à différentes formules pour combler le manque exprimé. Enseignants contractuels ou recrutés dans le cadre du pré-emploi ou remplacements conjoncturels en cas d’arrêts maladies ou de démissions… Les récentes augmentations de salaire qu’a connues le secteur ont, également, fortement contribué à le saigner en précipitant les départs à la retraite de milliers d’enseignants.
reporters.dz
Écrit par boudjema medjkoun
Le ministère de l’Education nationale a décidé de recourir au recrutement de 12 346 enseignants pour la prochaine rentrée scolaire afin de renforcer le personnel d’encadrement déjà existant et tenter, ainsi, de mettre fin au phénomène de surcharge et surmenage dont se plaignent les enseignants.
Cette décision intervient suite à l’affectation par la direction générale de la Fonction publique, au titre de l’exercice 2013, de plus de 30 000 postes budgétaires aux ministères de l’Education nationale et de l’Intérieur. Les critères de sélection établis visent, essentiellement, à absorber la masse des enseignants contractuels exerçant depuis des années, ainsi que les anciens diplômés. Ces postes seront, par ailleurs, répartis sur les trois cycles de l’enseignement fondamental, primaire, moyen et secondaire.
Ainsi, pour le cycle primaire, les postes ouverts sont au nombre de 4 680, dont 3 757 pour la seule matière de langue arabe, 907 pour la langue française et 16 pour la langue amazighe. Pour le cycle moyen, ce sont 3 113 postes couvrant 11 matières auxquels peuvent prétendre les universitaires ayant obtenu une licence ou un diplôme d’études supérieures (DES). Le cycle secondaire bénéficie, pour sa part, de 4 553 nouveaux postes à pourvoir par les candidats disposant d’un diplôme d’ingénieur d’Etat, d’un master ou d’une licence.
Véritable politique de recrutement ou simple opération de circonstance pour apaiser le climat social ? Marqué par une agitation sociale soutenue, le secteur de l’éducation, qui a connu une série de réformes au long de ces dix dernières années, peine encore à établir une politique de gestion des ressources humaines à même de pallier les crises conjoncturelles qui le traversent à chaque rentrée scolaire. Comptant parmi les premiers employeurs dans la Fonction publique, les responsables du secteur ont longtemps eu recours à différentes formules pour combler le manque exprimé. Enseignants contractuels ou recrutés dans le cadre du pré-emploi ou remplacements conjoncturels en cas d’arrêts maladies ou de démissions… Les récentes augmentations de salaire qu’a connues le secteur ont, également, fortement contribué à le saigner en précipitant les départs à la retraite de milliers d’enseignants.
reporters.dz
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