Pourquoi :
- tant de lenteurs dans l’exécution des projets en Algérie ?
- c’est le président de la république qui doit surveiller tous les projets ?
- il n y a pas de débat sur ça au parlement ?
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Lenteurs
Journal La Tribune
04/09/2006
Par Youcef Salami
Des chantiers en retard, l’Algérie en compte une palette, dans le bâtiment, comme dans les grandes infrastructures, dans l’hydraulique, comme dans l’agriculture. C’est une réalité. Et les ministres en font état, mais, souvent, pas fidèlement, maquillant ce qui ne va pas à leur manière. Et, ils le font mal. Cette situation n’agrée pas au chef de l’Etat et il l’a fait savoir, publiquement. Les remarques, les reproches faits par le président de la République à la face de certains ministres ne semblent cependant pas changer grand-chose au rythme lent imprimé à différents chantiers.
Blocage latent. A qui la faute ? au financement ? L’argument est mince, dans un pays à l’aise financièrement, par la grâce du pétrole, disent certains. Mise au régime à sec, il y a une dizaine d’années, pour des difficultés financières, l’Algérie, comble du paradoxe, ne sait pas ainsi faire fructifier son argent aujourd’hui, le mettre dans des projets rentables, prolifiques pour la collectivité, biens faits, réalisés dans des délais raisonnables, comme on en trouve dans des pays organisés, rompus aux bonnes pratiques managériales.
La récession dans laquelle est installée l’activité économique au sens large du terme est la conséquence d’un ensemble de facteurs conjugués. Elle n’est pas le fait de la transition économique, du modèle économique, notent des observateurs. Il est normal que des chantiers soient bricolés, vite faits, mal faits, parce que conçus, même s’il faut relativiser, de manière aléatoire, confiés souvent à des gens qui s’improvisent entrepreneurs, managers.
Et ce ne sont pas les exemples qui manquent là-dessus. Bien plus, et c’est, peut-être le propre de l’Algérie que les projets ayant enregistré un glissement de délais ne fassent pas l’objet de débat parlementaire, le vrai, quant à la rallonge budgétaire les concernant. Jamais, depuis que l’APN plurielle existe, le financement d’un projet n’a posé problème, n’a été sérieusement discuté, disséqué, et les lenteurs critiquées.
Y. S.
- tant de lenteurs dans l’exécution des projets en Algérie ?
- c’est le président de la république qui doit surveiller tous les projets ?
- il n y a pas de débat sur ça au parlement ?
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Lenteurs
Journal La Tribune
04/09/2006
Par Youcef Salami
Des chantiers en retard, l’Algérie en compte une palette, dans le bâtiment, comme dans les grandes infrastructures, dans l’hydraulique, comme dans l’agriculture. C’est une réalité. Et les ministres en font état, mais, souvent, pas fidèlement, maquillant ce qui ne va pas à leur manière. Et, ils le font mal. Cette situation n’agrée pas au chef de l’Etat et il l’a fait savoir, publiquement. Les remarques, les reproches faits par le président de la République à la face de certains ministres ne semblent cependant pas changer grand-chose au rythme lent imprimé à différents chantiers.
Blocage latent. A qui la faute ? au financement ? L’argument est mince, dans un pays à l’aise financièrement, par la grâce du pétrole, disent certains. Mise au régime à sec, il y a une dizaine d’années, pour des difficultés financières, l’Algérie, comble du paradoxe, ne sait pas ainsi faire fructifier son argent aujourd’hui, le mettre dans des projets rentables, prolifiques pour la collectivité, biens faits, réalisés dans des délais raisonnables, comme on en trouve dans des pays organisés, rompus aux bonnes pratiques managériales.
La récession dans laquelle est installée l’activité économique au sens large du terme est la conséquence d’un ensemble de facteurs conjugués. Elle n’est pas le fait de la transition économique, du modèle économique, notent des observateurs. Il est normal que des chantiers soient bricolés, vite faits, mal faits, parce que conçus, même s’il faut relativiser, de manière aléatoire, confiés souvent à des gens qui s’improvisent entrepreneurs, managers.
Et ce ne sont pas les exemples qui manquent là-dessus. Bien plus, et c’est, peut-être le propre de l’Algérie que les projets ayant enregistré un glissement de délais ne fassent pas l’objet de débat parlementaire, le vrai, quant à la rallonge budgétaire les concernant. Jamais, depuis que l’APN plurielle existe, le financement d’un projet n’a posé problème, n’a été sérieusement discuté, disséqué, et les lenteurs critiquées.
Y. S.
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