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La CGEM a organisé ce mardi 16 juillet à Rabat à l’occasion de la visite officielle de Juan-Carlos 1er, Roi d’Espagne, un forum économique sur le thème « Maroc-Espagne : un espace de prospérité partagée ». Ce forum s’est déroulé en deux parties : la première partie était organisée autour de la présence du souverain espagnol et la seconde partie était consacrée aux rencontres thématiques.
L’Espagne est le deuxième partenaire économique du Maroc en termes d’échanges commerciaux de biens. En 2012, l’Espagne était le premier fournisseur du Maroc, avec 50,9 milliards de DH de produits espagnols importés, et le deuxième client, avec 30,5 milliards de DH de biens exportés vers l’Espagne, soit un taux de couverture des importations par les exportations de 60%. Actuellement, près d’un millier d’entreprises espagnoles sont installées au Maroc.
Autre exemple réussi de coopération hispano-marocaine : les pièces et équipements pour automobile. L’arrivée de Renault dans le Nord du Maroc a permis d’accroître l’intérêt des investisseurs internationaux pour cette région du pays. L’entreprise espagnole Antolin s’est ainsi installée dans la zone franche de Tanger et va bientôt ouvrir un nouveau centre pour la production du revêtement des sièges de voitures.
Outre la proximité géographique ou la stabilité politique, son président souligne l’importance, pour la détermination de la localisation de la production, de facteurs tels que les avantages fiscaux offerts par la zone franche et l’existence des accords commerciaux. Selon lui le déficit en main d’œuvre qualifié dont souffrait le Maroc est en voie d’être résorbé, faisant ainsi, associés aux autres facteurs déjà cités, du Maroc une destination de choix pour les investissements directs étrangers. Le défi est maintenant de développer sur place un tissu industriel à même de fournir certaines des consommations intermédiaires nécessaires.
Si l’Espagne est la porte d’entrée du Maroc en Europe, le Maroc est également pour l’Espagne la porte d’entrée en Afrique. Les deux pays ont donc un intérêt mutuel à accroître leur coopération pour un partenariat gagnant/gagnant dans le respect mutuel. L’Espagne peut profiter du partenariat Sud/Sud que le Maroc est en train de développer avec les pays du continent africain et des bonnes relations du Maroc avec les pays du Moyen-Orient. En retour, le Maroc peut bénéficier des relations privilégiées de l’Espagne avec les pays d’Amérique Latine.
Dans ce nouveau mode de partenariat, les colocalisations et letransfert de technologie ont un grand rôle à jouer. La création de joint venture entre les entreprises espagnoles et marocaines dans les secteurs de coopération permettrait d’améliorer les opportunités d’affaires pour les deux pays que ce soit pour l’approvisionnement des marchés locaux ou pour conquérir ensemble les marchés internationaux. Mais il est également crucial de continuer à développer les infrastructures pour assurer la connectivité des deux continents.
Pour l’agenda à venir dans la coopération entre les deux pays, on note notamment l’organisation à Madrid du 2ème forum parlementaire et une nouvelle réunion bilatérale à l’automne
- Médias
Le partenariat Maroc-Espagne en quelques chiffres
Selon les propos du roi Juan Carlos 1er, «les relations entre l’Espagne et le Maroc sont très riches, comme en témoigne le rythme des réunions à tous les niveaux entre les deux pays».L’Espagne est le deuxième partenaire économique du Maroc en termes d’échanges commerciaux de biens. En 2012, l’Espagne était le premier fournisseur du Maroc, avec 50,9 milliards de DH de produits espagnols importés, et le deuxième client, avec 30,5 milliards de DH de biens exportés vers l’Espagne, soit un taux de couverture des importations par les exportations de 60%. Actuellement, près d’un millier d’entreprises espagnoles sont installées au Maroc.
Les « success story » du partenariat Maroc-Espagne
Il existe plusieurs exemples de partenariats réussis entre le Maroc et l’Espagne qui profitent aux deux pays. Notamment, l’entreprise espagnole OHL coopère avec l’OCP dans le domaine des engrais chimiques pour l’exportation vers l’Europe. Un projet d’irrigation goutte à goutte avec engrais intégrés dans le système d’irrigation est actuellement à l’étude. Il permettrait d’accroître de façon considérable la production agricole.Autre exemple réussi de coopération hispano-marocaine : les pièces et équipements pour automobile. L’arrivée de Renault dans le Nord du Maroc a permis d’accroître l’intérêt des investisseurs internationaux pour cette région du pays. L’entreprise espagnole Antolin s’est ainsi installée dans la zone franche de Tanger et va bientôt ouvrir un nouveau centre pour la production du revêtement des sièges de voitures.
Outre la proximité géographique ou la stabilité politique, son président souligne l’importance, pour la détermination de la localisation de la production, de facteurs tels que les avantages fiscaux offerts par la zone franche et l’existence des accords commerciaux. Selon lui le déficit en main d’œuvre qualifié dont souffrait le Maroc est en voie d’être résorbé, faisant ainsi, associés aux autres facteurs déjà cités, du Maroc une destination de choix pour les investissements directs étrangers. Le défi est maintenant de développer sur place un tissu industriel à même de fournir certaines des consommations intermédiaires nécessaires.
Quelle orientation donner dans le futur au partenariat Maroc-Espagne ?
Mais, comme l’a souligné le roi Juan Carlos, « le partenariat stratégique entre les deux pays doit rehausser les relations à un autre niveau ». Il faut maintenant créer un espace de prospérité partagée entre les deux pays.Si l’Espagne est la porte d’entrée du Maroc en Europe, le Maroc est également pour l’Espagne la porte d’entrée en Afrique. Les deux pays ont donc un intérêt mutuel à accroître leur coopération pour un partenariat gagnant/gagnant dans le respect mutuel. L’Espagne peut profiter du partenariat Sud/Sud que le Maroc est en train de développer avec les pays du continent africain et des bonnes relations du Maroc avec les pays du Moyen-Orient. En retour, le Maroc peut bénéficier des relations privilégiées de l’Espagne avec les pays d’Amérique Latine.
Dans ce nouveau mode de partenariat, les colocalisations et letransfert de technologie ont un grand rôle à jouer. La création de joint venture entre les entreprises espagnoles et marocaines dans les secteurs de coopération permettrait d’améliorer les opportunités d’affaires pour les deux pays que ce soit pour l’approvisionnement des marchés locaux ou pour conquérir ensemble les marchés internationaux. Mais il est également crucial de continuer à développer les infrastructures pour assurer la connectivité des deux continents.
Pour l’agenda à venir dans la coopération entre les deux pays, on note notamment l’organisation à Madrid du 2ème forum parlementaire et une nouvelle réunion bilatérale à l’automne
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