Les malades diabétiques représentent 6,6% de la population marocaine, soit environ 2 millions de Marocains qui souffrent du diabète selon les statistiques du Ministère de la Santé (datées toutefois de l’année 2000). Plus de 50% des diabétiques ignorent la maladie, faute de dépistage systématique. Dans la majorité des cas le diabète n’est diagnostiqué qu’à suite à des complications.
« Sur le plan métabolique, la qualité du contrôle glycémique est très insuffisante dans la majorité des cas, expliquant la fréquence des décompensations acidocétosiques observées. Si cette dernière est relativement rare chez le diabétique de type 2, il en est autrement chez le diabétique de type 1 puisqu’un diabétique sur 2 a fait au moins un épisode d’acidocétose. D’ailleurs, il n’est pas rare encore de voir un tel accident révéler un diabète jusqu’ici méconnu», explique le Pr Jamal Belkhadir, Président de la Ligue Marocaine de Lutte contre le Diabète.
Le diabète représente la première cause de mortalité par insuffisance rénale au Maroc ainsi que dans d’autres pays du monde. Cette maladie a aussi un grand impact sur l’économie des pays.
Organisé par la Ligue Marocaine de Lutte contre le Diabète, membre de la Fédération internationale du Diabète et sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Colloque International sur le Diabète et la Nutrition s’est tenu à Rabat.
Il a été organisé avec le soutien du Ministère de la Santé, du Conseil National de l’Ordre National des Médecins, des Sociétés Savantes Nationales, et en collaboration avec les Associations de Lutte contre le Diabète, membres de l’IDF de la Région MENA.
Le colloque a été l’occasion de débattre des acquisitions scientifiques et techniques en matière de prévention et de traitement du diabète ainsi que discuter des stratégies engagées dans la région MENA pour lutter contre cette épidémie. Il a connu la participation de grands experts nationaux, Maghrébins, d’Afrique, d’Europe et de la région MENA, pour en faire l’occasion de sensibiliser toute la population à la nécessité de se mobiliser contre ce fléau qui atteint notre société.
« Le rôle de l’éducation, de l’information et de la formation du diabétique et de son entourage sont essentiels pour améliorer les résultats et réduire les risques métaboliques et vasculaires. Les objectifs précis en fonction de chaque patient, la qualité de la relation soignant soigné et le climat de sécurité et de confiance mis en place et développé sont indispensables pour sensibiliser et motiver le diabétique. Ce n’est que par une participation active et un suivi rigoureux que le diabétique peut espérer ne plus courir de risques graves et surtout évitables. C’est la raison pour laquelle l’éducation diabétique doit être considérée, et à juste titre, comme l’un des piliers les plus importants du traitement et de la prise en charge du diabète dans notre pays», reprend le Professeur Belkhadir.
Le diabète et le jeûne
Les dépenses en soins pour traiter ainsi que pour prévenir le diabète et ses complications atteindront 490 milliards de dollars d’ici 2030. Nombreux sont les gouvernements et les acteurs de la santé publique qui ignorent toujours l’impact que peut avoir une maladie telle que le diabète sur l’économie de leur pays.
Près de 4 diabétiques sur 5 pratiquent le Ramadan malgré les risques pour leur santé. « Le jeûne entraîne des risques de santé importants pour les personnes diabétiques et malgré cela, beaucoup d’entre elles respectent le jeûne sans conseils médicaux et peuvent par conséquent développer des complications aiguës. Il est important de rappeler que les professionnels de santé doivent parler du jeûne et du régime alimentaire avec les patients diabétiques de type 2, au moment du diagnostic, et régulièrement par la suite afin de discuter de toutes les modifications hygiéno-diététiques nécessaires ou des modifications des schémas thérapeutiques», explique le Dr Sabrina Chiheb, praticien hospitalier en Diabétologie- Endocrinologie-Nutrition.
Le diabète en chiffres
1985 : 30 millions de diabétiques
1995 : 135 millions de diabétiques
2005 : 200 millions de diabétiques
2030 : 330 millions de diabétiques
lnt
« Sur le plan métabolique, la qualité du contrôle glycémique est très insuffisante dans la majorité des cas, expliquant la fréquence des décompensations acidocétosiques observées. Si cette dernière est relativement rare chez le diabétique de type 2, il en est autrement chez le diabétique de type 1 puisqu’un diabétique sur 2 a fait au moins un épisode d’acidocétose. D’ailleurs, il n’est pas rare encore de voir un tel accident révéler un diabète jusqu’ici méconnu», explique le Pr Jamal Belkhadir, Président de la Ligue Marocaine de Lutte contre le Diabète.
Le diabète représente la première cause de mortalité par insuffisance rénale au Maroc ainsi que dans d’autres pays du monde. Cette maladie a aussi un grand impact sur l’économie des pays.
Organisé par la Ligue Marocaine de Lutte contre le Diabète, membre de la Fédération internationale du Diabète et sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Colloque International sur le Diabète et la Nutrition s’est tenu à Rabat.
Il a été organisé avec le soutien du Ministère de la Santé, du Conseil National de l’Ordre National des Médecins, des Sociétés Savantes Nationales, et en collaboration avec les Associations de Lutte contre le Diabète, membres de l’IDF de la Région MENA.
Le colloque a été l’occasion de débattre des acquisitions scientifiques et techniques en matière de prévention et de traitement du diabète ainsi que discuter des stratégies engagées dans la région MENA pour lutter contre cette épidémie. Il a connu la participation de grands experts nationaux, Maghrébins, d’Afrique, d’Europe et de la région MENA, pour en faire l’occasion de sensibiliser toute la population à la nécessité de se mobiliser contre ce fléau qui atteint notre société.
« Le rôle de l’éducation, de l’information et de la formation du diabétique et de son entourage sont essentiels pour améliorer les résultats et réduire les risques métaboliques et vasculaires. Les objectifs précis en fonction de chaque patient, la qualité de la relation soignant soigné et le climat de sécurité et de confiance mis en place et développé sont indispensables pour sensibiliser et motiver le diabétique. Ce n’est que par une participation active et un suivi rigoureux que le diabétique peut espérer ne plus courir de risques graves et surtout évitables. C’est la raison pour laquelle l’éducation diabétique doit être considérée, et à juste titre, comme l’un des piliers les plus importants du traitement et de la prise en charge du diabète dans notre pays», reprend le Professeur Belkhadir.
Le diabète et le jeûne
Les dépenses en soins pour traiter ainsi que pour prévenir le diabète et ses complications atteindront 490 milliards de dollars d’ici 2030. Nombreux sont les gouvernements et les acteurs de la santé publique qui ignorent toujours l’impact que peut avoir une maladie telle que le diabète sur l’économie de leur pays.
Près de 4 diabétiques sur 5 pratiquent le Ramadan malgré les risques pour leur santé. « Le jeûne entraîne des risques de santé importants pour les personnes diabétiques et malgré cela, beaucoup d’entre elles respectent le jeûne sans conseils médicaux et peuvent par conséquent développer des complications aiguës. Il est important de rappeler que les professionnels de santé doivent parler du jeûne et du régime alimentaire avec les patients diabétiques de type 2, au moment du diagnostic, et régulièrement par la suite afin de discuter de toutes les modifications hygiéno-diététiques nécessaires ou des modifications des schémas thérapeutiques», explique le Dr Sabrina Chiheb, praticien hospitalier en Diabétologie- Endocrinologie-Nutrition.
Le diabète en chiffres
1985 : 30 millions de diabétiques
1995 : 135 millions de diabétiques
2005 : 200 millions de diabétiques
2030 : 330 millions de diabétiques
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