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Projet de référence d’exportation de 1 GW de renouvelable vers l’Europe : Présentation des premiers résultats de l’étude
Jeudi 11 juillet 2013
Les premiers résultats de l’étude du projet de référence relatif à l’exportation de 1000 MW d’origine renouvelable (dont 10% dédiés au marché local), de l’Algérie vers le marché européen, ont été présentés le 13 Mai 2013, à la salle de conférence Mohamed Djediani - centre de formation de Ben Aknoun, aux parties prenantes concernées (sociétés du Groupe Sonelgaz, MEM, CREG, APRUE). L’étude a concerné l’examen des aspects de régulation, de financement ainsi que des analyses sur le potentiel et les sites, les technologies EnR et l’imapct socio-économique du projet de référence.
En effet, depuis la signature du protocole d’accord par Sonelgaz et Dii le 9 décembre 2011, les deux parties travaillent conjointement sur une étude portant sur un projet de référence pour la production de l’électricité à partir de sources renouvelables, destinée à l’exportation vers l’Europe. Ce projet de référence d’une capacité de 1000 MW (dont 10% sont dédiés au marché local) couvre les différentes filières technologiques du programme national de développement des EnR et de l’efficacité énergétique, à savoir : Photovoltaïque (PV), Concentrateurs Solaires de Puissance (CSP) et éolien.
Dans le cadre de cette étude, des sites pour la réalisation de centrales CSP, PV et éoliennes ont été présélectionnés avec une capacité totale de 1000 MW, et ce en considérant le potentiel ainsi que d’autres critères de pertinence et de sélection de sites (vitesse du vent, irradiation solaire, proximité du réseau de transport d’électricité, présence d’eau, ….etc). Pour ce qui est de la technologie CSP, les deux sites sont : El Arricha et Hassi R’mel pour une capacité totale de 430 MW (280MW à El Aricha et 150MW à Hassi Rmel). Quant au photovoltaïque, huit sites couvrant une capacité totale de 360 MW, ont été étudiés pour la filière poly cristalline : Barika, Béchar, El Aouinet, El Arricha, El Bayadh, Ghardaïa, Laghouat et Mechria. Pour l’éolien, sept sites ont été présélectionnés totalisant une capacité de 210 MW : Afflou, Boussaâda, El Bayadh, Djelfa, Gdyel, Hassi R’mel et Laghouat.
Ayant analysé les opportunités et les conditions pour l’exportation de l’électricité d’origine renouvelable de l’Algérie vers le marché européen, l’étude a démontré particulièrement que les éléments essentiels de l’export sont déjà présents dans la réglementation actuelle. Néanmoins, certains aspects réglementaires restent à développer. Il s’agit, notamment, de l’autorisation d’exportation, des normes d’allocation de capacité, de gestion des goulots d’étranglement dans les interconnexions, du régime applicable aux écarts, des tarifs régulés de transit, des contrats d’achat local…etc.
Par ailleurs, l’étude a révélé, également, qu’aux conditions de financement local et au prix international du gaz, le PV et l’éolien sont déjà compétitifs par rapport au marché local et par rapport au marché italien.
Il y a lieu de noter que cette étude a mis en exergue les retombées socio-économiques de ce projet de référence de 1 GW à savoir : la création, à terme, de plusieurs milliers d’emplois dont 850 dans l’opération maintenance, en plus d’un taux d’intégration industriel de plus de 40% (toutes filières confondues) ; ce qui est en ligne avec la promotion de l’industrie EnR qui est l’une des priorités des pouvoirs publics en Algérie.
En termes d’impact environnemental, le projet de référence permettra des économies des ressources fossiles d’environ 500 000 tep/ an ; de plus, des émissions de plus 1 million de tonnes de CO2 pourraient être évités annnuellement.
Echos du Groupe Sonelgaz
Jeudi 11 juillet 2013
Les premiers résultats de l’étude du projet de référence relatif à l’exportation de 1000 MW d’origine renouvelable (dont 10% dédiés au marché local), de l’Algérie vers le marché européen, ont été présentés le 13 Mai 2013, à la salle de conférence Mohamed Djediani - centre de formation de Ben Aknoun, aux parties prenantes concernées (sociétés du Groupe Sonelgaz, MEM, CREG, APRUE). L’étude a concerné l’examen des aspects de régulation, de financement ainsi que des analyses sur le potentiel et les sites, les technologies EnR et l’imapct socio-économique du projet de référence.
En effet, depuis la signature du protocole d’accord par Sonelgaz et Dii le 9 décembre 2011, les deux parties travaillent conjointement sur une étude portant sur un projet de référence pour la production de l’électricité à partir de sources renouvelables, destinée à l’exportation vers l’Europe. Ce projet de référence d’une capacité de 1000 MW (dont 10% sont dédiés au marché local) couvre les différentes filières technologiques du programme national de développement des EnR et de l’efficacité énergétique, à savoir : Photovoltaïque (PV), Concentrateurs Solaires de Puissance (CSP) et éolien.
Dans le cadre de cette étude, des sites pour la réalisation de centrales CSP, PV et éoliennes ont été présélectionnés avec une capacité totale de 1000 MW, et ce en considérant le potentiel ainsi que d’autres critères de pertinence et de sélection de sites (vitesse du vent, irradiation solaire, proximité du réseau de transport d’électricité, présence d’eau, ….etc). Pour ce qui est de la technologie CSP, les deux sites sont : El Arricha et Hassi R’mel pour une capacité totale de 430 MW (280MW à El Aricha et 150MW à Hassi Rmel). Quant au photovoltaïque, huit sites couvrant une capacité totale de 360 MW, ont été étudiés pour la filière poly cristalline : Barika, Béchar, El Aouinet, El Arricha, El Bayadh, Ghardaïa, Laghouat et Mechria. Pour l’éolien, sept sites ont été présélectionnés totalisant une capacité de 210 MW : Afflou, Boussaâda, El Bayadh, Djelfa, Gdyel, Hassi R’mel et Laghouat.
Ayant analysé les opportunités et les conditions pour l’exportation de l’électricité d’origine renouvelable de l’Algérie vers le marché européen, l’étude a démontré particulièrement que les éléments essentiels de l’export sont déjà présents dans la réglementation actuelle. Néanmoins, certains aspects réglementaires restent à développer. Il s’agit, notamment, de l’autorisation d’exportation, des normes d’allocation de capacité, de gestion des goulots d’étranglement dans les interconnexions, du régime applicable aux écarts, des tarifs régulés de transit, des contrats d’achat local…etc.
Par ailleurs, l’étude a révélé, également, qu’aux conditions de financement local et au prix international du gaz, le PV et l’éolien sont déjà compétitifs par rapport au marché local et par rapport au marché italien.
Il y a lieu de noter que cette étude a mis en exergue les retombées socio-économiques de ce projet de référence de 1 GW à savoir : la création, à terme, de plusieurs milliers d’emplois dont 850 dans l’opération maintenance, en plus d’un taux d’intégration industriel de plus de 40% (toutes filières confondues) ; ce qui est en ligne avec la promotion de l’industrie EnR qui est l’une des priorités des pouvoirs publics en Algérie.
En termes d’impact environnemental, le projet de référence permettra des économies des ressources fossiles d’environ 500 000 tep/ an ; de plus, des émissions de plus 1 million de tonnes de CO2 pourraient être évités annnuellement.
Echos du Groupe Sonelgaz