La visite au Maroc, du Roi Juan Carlos 1er d’Espagne, à la tête d’une nombreuse et qualitative délégation politique et économique, a contrarié le régime algérien, au point de pousser de nouveau ses organes de presse à publier des propos relativement insultants sur le Maroc mais aussi sur le Roi d’Espagne. La presse algérienne traduit ainsi loyalement l’enragement des cercles du régime algérien, à l’occasion de chaque réalisation ou activité officielle au Maroc. Comme cela fut le cas, lors des tournées royales aux pays du CCG et en Afrique de l’Ouest, et lors de la visite du président français François Hollande au Maroc. Cette fois, les organes d’orientation et d’information du régime algérien ont donc lancés des allégations en tout genre à l’occasion de la visite au Maroc, du Roi Juan Carlos 1er d’Espagne. Ainsi, sur les colonnes du Quotidien d’Oran, le mécontentement du pouvoir algérien, a été traduit sous forme d’accusations envers le Maroc, de violation des droits de l’homme au Sahara, tandis que le Roi Juan Carlos est lui accusé de complicité. Le journal soulève là, une nouvelle fois, les sujets de conflits communs aux trois pays concernés : « Au Maroc, l'Espagne a des intérêts géopolitiques et économiques qui dictent à ses gouvernants de ne pas se montrer trop regardants et désapprobateurs des atteintes aux droits de l'homme qui se commettent au Sahara », écrit-il, ce mercredi 17 juillet. Titrant son papier ‘Défense des droits de l'homme à géométrie variable’, le journal a donc littéralement accusé le Roi Juan Carlos d’être complice du Maroc dans ses supposées atteintes au droit de l’homme. « Juan Carlos agira en la circonstance comme le font les Premiers ministres de l'État espagnol quand ils visitent le Maroc ou reçoivent les représentants de ce pays », s’enrage l’auteur de l’article. Semblant amer, le quotidien d’Oran déplore que l’Espagne ait privilégié ses relations avec le Maroc, et ait marginalisé l’Algérie : « La géographie, l'histoire et la densité du partenariat hispano-marocain ont fait que Madrid a opté pour reconnaître au Maroc un rôle clef dans la vision de sa politique à l'égard du Maghreb et pour la région méditerranéenne. Quitte à déplaire à l'Algérie avec laquelle l'Espagne se flatte pourtant de vouloir établir aussi une relation stratégique ».
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