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Découvrez Larry Silverstein, l’homme qui veut convertir le 11-Septembre en milliards de dollars

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  • Découvrez Larry Silverstein, l’homme qui veut convertir le 11-Septembre en milliards de dollars

    Jackpot. Depuis lundi, un juge new-yorkais étudie la requête de l'ex-gestionnaire des Twin Towers : obtenir une compensation des compagnies aériennes dont les avions se sont écrasés, le 11 septembre 2001, dans les tours jumelles du World Trade Center. Décryptage et révélations sur les enjeux souterrains de l'affaire.

    Tout le monde en parle, même en France : le Monde, le Figaro, la Tribune sont les principaux journaux à évoquer la nouvelle politico-financière qui secoue depuis hier la côte Est des Etats-Unis. Larry Silverstein, cèlèbre promoteur immobilier, va apprendre dans les prochaines heures si sa demande extraordinaire va être approuvée par un tribunal new-yorkais.


    Larry Silverstein

    De quoi s'agit-il? Rien moins que la requête d'une compensation financière de 3 milliards et demi de dollars pour le préjudice subi par la destruction des Tours du World Center, immeubles dont le bail de location a été acquis par l'homme d'affaires au printemps 2001. Dans le collimateur : les compagnies aériennes United Airlines, American Airlines et Boeing dont les avions ont été détournés pour perpétrer les attentats.

    Une gigantesque fraude à l'assurance

    La société de Larry Silverstein, récemment renommée "World Trade Center Properties", avait déjà reçu 4 millards de dollars par ses assureurs. Ce montant faramineux avait été obtenu à la suite d'une tentative particulièrement audacieuse -mais restée vaine- du promoteur immobilier : celui-ci voulait doubler la compensation prévue à l'origine en considérant que l'usage de deux avions revenait à provoquer un double attentat.

    Selon les avocats des compagnies aériennes, cette somme était assez importante pour couvrir les frais de destruction ainsi que la perte économique relative à la location des bureaux du World Trade Center.
    Le juge Alvin Hellerstein, déjà en charge de centaines de dossiers liés au 11-Septembre, entend aujourd'hui les derniers arguments des parties en litige. S'il devait approuver la démarche entreprise par Larry Silverstein, il reviendra alors à celui-ci de démontrer exactement la responsabilité des compagnies aériennes dans le détournement de leurs avions.

    Alvin Hellerstein

    Problème : un conflit d'intérêt est patent dans la procédure en cours. Avant de devenir juge en 1998, Alvin Hellerstein était membre de Stroock & Stroock & Lavan, un cabinet d'avocats qui avait représenté en 2001 les intérêts de Silverstein Properties. De plus, le propre fils du juge, dénommé Joseph Hellerstein, exerce ses talents de juriste pour le profit de ICTS, une compagnie israélienne -fondée aux Pays-Bas par des militaires du renseignement- qui fut responsable du contrôle des passagers de l'aéroport duquel décollèrent des présumés pirates de l'air du 11-Septembre. L'un des membres du conseil d'administration qui possède ICTS est d'ailleurs un Français : Edouard Cukierman, fils de l'actuel président du CRIF. Cet aspect, clanique et communautariste, a été pointé du doigt, dans un silence médiatique complet, par Ellen Mariani, épouse d'une victime des attentats du 11-Septembre.
    A propos de Larry Silverstein, désormais attiré par les marchés chinois et israélien, voici ce que rapportait l'auteur de ces lignes dans son ouvrage Israël et le 11-Septembre: le grand tabou. Ce sont là des informations et un éclairage que ni le Monde ni le Figaro n'ont visiblement jugé important d'apporter à leurs lecteurs… Extrait du chapitre 4, intitulé "Lucky Larry" :

    Depuis plusieurs années, des centaines d’ingénieurs et d’architectes soutiennent ouvertement la thèse d’une démolition contrôlée pour expliquer l’effondrement, survenu le 11 septembre 2001, des 3 Tours (WTC1, WTC2 et WTC7) du World Trade Center. L’enjeu du débat à ce sujet dépasse le cadre scientifique : l’installation d’explosifs sophistiqués nécessite le libre accès, sur plusieurs semaines, aux immeubles ciblés. Dès lors, la question de l’identité des hommes responsables du bail et de la sécurité du World Trade Center devient cruciale.
    Le 26 avril 2001, Larry Silverstein et Frank Lowy signent, « pour 99 ans », l’acquisition du bail des tours WTC1 et WTC2. Trois mois plus tard, à la date du 24 juillet, ils prennent possession des lieux. Unis par un consortium, les deux hommes avaient affronté la compagnie Vornado Realty Trust de Bernard Mendik, l’ex-beau-frère de Larry Silverstein, et remporté la victoire, contre toute attente. Quelques semaines plus tard, Mendik décédera d’une crise cardiaque.
    Ami intime de Benyamin Netanyahu et d’Ariel Sharon (alors Premier ministre d’Israël), Silverstein, déjà détenteur du WTC7, est un éminent promoteur immobilier qui a fondé sa compagnie, Silverstein Properties, en 1957. Ancien membre d’un groupuscule terroriste dénommé Haganah, Lowy, un Israélo-Australien particulièrement proche d’Ehud Barak et d’Ehud Olmert, a choisi d’acquérir, via son entreprise Westfield Group, le vaste espace commercial du World Trade Center, situé au sous-sol.
    L’homme, qui est au shopping ce que son compatriote Rupert Murdoch est aux médias selon l’heureuse formule du journaliste John Pilger, a pu postuler malgré une sombre affaire de détournements financiers au Lichtenstein impliquant, entre novembre 1996 et juin 2001, sa personne ainsi que sa proche famille.
    Depuis 1973, le site du WTC était géré par l’Autorité portuaire de New York et du New Jersey. Aucune privatisation n’avait été envisageable avant 2001. Or, cette année-là, Lewis Eisenberg, directeur de l’agence, et Ronald Lauder, chargé des questions de privatisation auprès du gouverneur George Pataki, ont ouvert les négociations en favorisant le transfert, après d’âpres discussions en interne, du World Trade Center à des entités privées. Si le premier est membre de la « Coalition juive républicaine », liée au parti de George Bush et au Likoud, le second s’est distingué en fondant – comme le fera également Frank Lowy – un institut au service des intérêts israéliens.
    Seul Neil David Levin, directeur exécutif de l’Autorité portuaire depuis le mois d’avril 2001, avait exprimé une certaine réserve envers toute privatisation du World Trade Center, en insistant sur la nécessité d’un contrôle public. Le 11 septembre, bloqué au 106ème étage du WTC1, il n’a pas survécu aux attentats. L’homme avait rendez-vous avec un ami banquier au café-restaurant du « Windows on the World » qu’il découvrait pour la première fois. Funeste hasard : sa présence habituelle à son bureau, situé au 67ème étage, lui aurait permis de quitter le bâtiment, frappé une vingtaine d’étages plus haut.
    Larry Silverstein, habitué des petits-déjeuners au « Windows on the World », a eu plus de chance : ce jour-là, sa femme l’a exceptionnellement retenu pour une consultation chez un dermatologue tandis que leurs enfants, Roger et Lisa, sont arrivés en retard à leurs bureaux situés dans les Tours jumelles. En février 2003, il raconta sa bonne fortune au journaliste Charlie Rose.


    Larry Silverstein est une figure généreuse de la communauté juive solidaire d’Israël. Son représentant en relations publiques, Howard Rubenstein, est également une personnalité intéressante pour saisir la cohérence idéologique du groupe qui a convoité et conquis la gestion du World Trade Center. L’homme, qui dispose d’un vaste carnet d’adresses, a également échappé à une mort certaine le 11 septembre grâce à son annulation inopinée d’un rendez-vous avec l’agent spécial du FBI, John O’Neill. Celui qui a joué un rôle-clé pour faire obtenir rapidement le maximum de dédommagements de la part des compagnies d’assurances partage avec son client une connaissance intime de la classe politique israélienne. Alors que Larry Silverstein entretient, comme le souligne Haaretz, des relations affectueuses avec les principaux décideurs politiques et économiques de Tel-Aviv, Howard Rubenstein travaille, avec son fils Steven, à redorer l’image d’Israël en vertu d’un accord conclu – depuis mars 2001 – entre sa firme et le ministère des Affaires étrangères de l’État hébreu. Dix-huit mois plus tard, le quotidien Haaretz rapporta d’ailleurs que la campagne avait porté ses fruits. Au-delà de son rôle de publiciste, Howard Rubenstein ne semble pas avoir rechigné à accomplir cet exercice promotionnel au service d’un État étranger puisqu’il déclare assumer, en raison de sa religion, son sentiment d’« obligation envers Israël ».
    Ces accointances avec Tel-Aviv ont été également présentes au sein de la compagnie chargée, depuis 1993, de la sécurité du World Trade Center : Kroll (…)

    panamza.com
    Dernière modification par medDZ, 18 juillet 2013, 15h11.

  • #2
    il est comme dans les caricatures
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

    Commentaire

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