En Algérie, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis sa menace de ponction sur salaires contre les médecins et travailleurs grévistes de son secteur, à exécution.
L’intersyndicale de la santé publique a déploré les mesures qualifiées d’« arbitraires » entreprises par le premier responsable du secteur. « Les directeurs des établissements hospitaliers et des centres de proximité de santé publique, à l’échelle nationaale, ont procédé à la retenue de 20% des salaires, du mois de juillet, des médecins grévistes du secteur de la Santé », a déploré le président de l’intersyndicale de la Santé publique, M. Khaled Kedad.
Ce syndicaliste a regretté le fait que « ces ponctions sur salaires ont été appliquées en mois de Ramadhan, par la Tutelle, qui n’a même pas pris en considération les lourdes charges et dépenses de ce mois sacré».
De ce fait, le président de l’intersyndicale a indiqué que ces retenues sur salaires sont « illégales ».
Pour illustrer ces propos, M. Keddad a expliqué que « pour procéder aux ponctions sur salaires, le ministère de la Tutelle doit négocier avec l’intersyndicale de la santé publique, les modalités de ces ponctions. Bien au contraire la Tutelle a procédé aux retenues sur salaires des grévistes d’une manière unilatérale ». Et d’ajouter que « la loi interdit de ponctionner plus de trois jours par mois ».
Nonobstant ces ponctions, l’intersyndicale de la santé publique qui englobe trois syndicats de la santé, à savoir, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le syndicat national des psychologues (SNAPSY), promet de revenir à la charge avant la rentrée sociale.
Ces syndicats dénoncent vigoureusement l’absence de dialogue, alors que le ministère se dit, à chaque fois, « ouvert au dialogue ». Pour rappel, l’intersyndicale de la santé avait annoncé, le 10 juin dernier, la suspension de sa grève cyclique de trois jours, observée durant plus d’un mois sur l’ensemble du territoire national, afin d’entamer des négociations avec la Tutelle.
L.O.CH- La Dépêche de kabylie
L’intersyndicale de la santé publique a déploré les mesures qualifiées d’« arbitraires » entreprises par le premier responsable du secteur. « Les directeurs des établissements hospitaliers et des centres de proximité de santé publique, à l’échelle nationaale, ont procédé à la retenue de 20% des salaires, du mois de juillet, des médecins grévistes du secteur de la Santé », a déploré le président de l’intersyndicale de la Santé publique, M. Khaled Kedad.
Ce syndicaliste a regretté le fait que « ces ponctions sur salaires ont été appliquées en mois de Ramadhan, par la Tutelle, qui n’a même pas pris en considération les lourdes charges et dépenses de ce mois sacré».
De ce fait, le président de l’intersyndicale a indiqué que ces retenues sur salaires sont « illégales ».
Pour illustrer ces propos, M. Keddad a expliqué que « pour procéder aux ponctions sur salaires, le ministère de la Tutelle doit négocier avec l’intersyndicale de la santé publique, les modalités de ces ponctions. Bien au contraire la Tutelle a procédé aux retenues sur salaires des grévistes d’une manière unilatérale ». Et d’ajouter que « la loi interdit de ponctionner plus de trois jours par mois ».
Nonobstant ces ponctions, l’intersyndicale de la santé publique qui englobe trois syndicats de la santé, à savoir, le syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et le syndicat national des psychologues (SNAPSY), promet de revenir à la charge avant la rentrée sociale.
Ces syndicats dénoncent vigoureusement l’absence de dialogue, alors que le ministère se dit, à chaque fois, « ouvert au dialogue ». Pour rappel, l’intersyndicale de la santé avait annoncé, le 10 juin dernier, la suspension de sa grève cyclique de trois jours, observée durant plus d’un mois sur l’ensemble du territoire national, afin d’entamer des négociations avec la Tutelle.
L.O.CH- La Dépêche de kabylie
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