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Allocution du Président de la République

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    Allocution du Président de la République à l'ouverture de la 30ème session du Conseil des gouverneurs des banques centrales et institutions financières arabes



    Alger, lundi 4 septembre 2006





    (traduction non officielle)



    Excellences,

    Mesdames et messieurs,

    Honorable assistance,



    La Nation arabe n'aurait pu réaliser son essor économique ni atteindre ses objectifs de développement sans le dévouement d'hommes, travaillant dans l'ombre qui n'ont ménagé aucun efforts, de jour comme de nuit, dans une ardue entreprise de recherche à l'effet de réglementer son économie dont dépend sa vie, gérer ses ressources, rationaliser la consommation, préserver ses potentialités et régir ses relations financières. Il s'agit encore pour eux, d'atteindre autant d'autres objectifs sans lesquels les nations ne sauront progresser.



    Des hommes qui l'ont entourée de leur expérience et de leur savoir faire pour lui permettre de réaliser ses aspirations. Des hommes dont une élite est présente aujourd'hui en Algérie pour y tenir, pour la première fois, sa 30eme session.



    Loin de prétendre les égaler en matière de finances, je me propose de contribuer à leurs réflexions pour trouver les moyens à même d'atteindre la perfection. Puisse Dieu guider vos pas et vous rétribuer gouverneurs de banques centrales et institutions monétaires arabes. Soyez les bienvenus en Algérie votre deuxième pays. Soyez également assurés de toute la considération que le peuple algérien vous porte et de l'estime et de la fraternité qu'il voue à vos peuples frères et recevez tous ces vœux de réussite à vos travaux.



    Vous n'êtes pas sans savoir que le développement économique n'est qu'un aspect parmi tant d'autres, soutenant le développement global des sociétés arabes, voire humaines, et qui leur assure progrès et prospérité. Vous n'ignorez certes pas que le secteur financier est le nerf de l'économie.



    Les banques centrales constituent une partie importante de ce secteur et jouent à ce titre un rôle central, voire principal dans la réglementation des activités économiques, la consolidation de la coopération et de l'intégration des économies des pays de la Ligue arabe pour s'arrimer à l'économie mondiale.



    De ce fait, votre présente session est d'autant plus importante qu'elle se propose de dégager les moyens à même de relever les défis que cette conjoncture impose à nos pays tant à titre individuel que collectif. Les dispositifs régionaux arabes ont occupé une place de choix dans les préoccupations de la Nation arabe depuis la fin de la seconde guerre mondiale.



    La création de la Ligue des Etats arabes avant la fin de la guerre et précédant la mise en place de l'Organisation des Nations Unies est l'illustration par excellence de l'intérêt précoce porté à la coopération régionale arabe.



    La coopération économique constitue à juste titre l'élément pivot de ces dispositifs régionaux, et est de nos jours assimilée à une "réforme" dans nos Etats.



    Nous sommes donc aujourd'hui appelés à faire preuve de davantage de conscience et de sérieux pour réaliser l'intégration, d'abord entre nos économies, puis, au sein de l'économie mondiale. Le fait est que nombre d'engagements et d'accords internationaux contractés par les pays de l'organisation panarabe, soit dans le cadre des accords de l'Organisation mondiale du commerce ou dans le cadre d'accords d'association européens, unifieront dans une large mesure les activités économiques des pays arabes et les adapteront aux critères dictés par les organisations internationales ou régionales avec lesquelles nous sommes engagés.



    Il sied de souligner à cet égard que le choix d'un système économique judicieux à même de permettre à nos pays de faire face à la concurrence mondiale, resterait vain s'il n'est pas sous-tendu par une justice sociale et la lutte contre la corruption. Une telle entreprise en appelle certainement à un degré de liberté et d'équité et passe par la consolidation de l'Etat de droit.



    L'intérêt accordé à la coopération économique inter-arabe et la définition de ses véritables fondements contribueront indéniablement à instaurer un climat de confiance favorable à l'idée même d'une coopération inter-arabe, une coopération qui se veut aujourd'hui multilatérale avec certains aspects à caractère politique.



    Au volet financier, une importante part de la coopération demeure inexploitée. Aussi, et dès lors que les flux de capitaux sont à même de promouvoir l'activité économique de chaque pays, une coordination inter-arabe s'impose à l'effet de faire valoir d'importantes potentialités.



    Notre région s'étend sur 10% de la superficie du monde et compte 5% de sa population alors que son économie ne contribue qu'à hauteur de 4% de la production mondiale. Une situation inadmissible, d'autant que la coopération régionale arabe en la matière est désormais une condition sine qua non, les principes et normes internationaux militant tous en faveur d'une coopération régionale.



    Un nouveau cadre régit aujourd'hui les relations financières internationales, d'où l'impérative unification des efforts des Etats, de leur coopération et de leur coordination en vue de réduire les aspects négatifs pouvant découler d'une éventuelle mondialisation financière, de plus en plus prévisible à la lumière de la domination des pays industrialisés qui déterminent les champs de placement de leurs fonds et de ceux de certains pays pétroliers déposés auprès de leurs banques au service de leurs ambitions expansionnistes aux plans économique et politique, voire militaire.



    Tout cela se passe au mépris des intérêts des pays propriétaires des fonds déposés et pis encore, leurs fonds sont parfois utilisés à des fins pouvant porter préjudice à leurs intérêts.



    Excellences, honorables invités,



    Nous sommes optimistes quant à l'avenir compte tenu des performances économiques méritoires enregistrées ces dernières années dans plusieurs pays arabes, des performances rendues possibles non seulement à la faveur des développements extérieurs favorables notamment la poursuite de la croissance économique mondiale et les prix élevés du pétrole mais aussi grâce aux efforts soutenus consentis au sein de nos pays dans le cadre de la mise en oeuvre de politiques économiques judicieuses et de réformes structurelles efficientes.



    Il convient également de rappeler que la forte croissance économique a été consolidée par l'accroissement des investissements publics et privés et la rationalisation de la consommation.



    Le corollaire en était l'amélioration des finances publiques, du climat d'affaires et du niveau de vie de nos peuples à la faveur d'une conjoncture marquée par une forte réduction du chômage, une confiance en la santé de nos économies et en leurs perspectives ainsi qu'un essor de la croissance économique, élargi désormais à plusieurs secteurs hors hydrocarbures.



    La préservation de la stabilité macro-économique notamment avec une inflation relativement faible a donné lieu à des taux d'intérêts appropriés, des cours de change stables et des situations budgétaires et extérieures favorables, voire fortement consolidées au sein de nos pays exportateurs de pétrole.



    Ces ressources sont exploitées, dans leur grande majorité, par ordre de priorité, dans des secteurs vitaux dont l'éducation, la santé et les infrastructures, ce qui traduit la prise de conscience dans nos pays de la nécessité de tirer avantage de l'aisance financière dont nous jouissons depuis des années, d'autant que nous constituons une nation forte en richesses financières, humaines et matérielles mais, hélas pauvre en programmes et projets économiques.



    Cependant, nous ne pouvons que nous féliciter de l'accroissement des placements des capitaux arabes dans d'autres pays arabes en faveur de la croissance économique dans ces pays dont certains sont non exportateurs de pétrole.



    Force est de constater que les intérêts des générations futures sont de plus en plus pris en considération à travers des épargnes qui leur sont destinées mais aussi par des investissements et des réformes susceptibles d'asseoir les fondements d'une économie saine et efficace.



    Ces résultats positifs doivent nous inciter à oeuvrer davantage à la prospérité de notre région arabe tout entière en intensifiant les liens économiques entre nos pays et en favorisant les échanges commerciaux, les investissements et les expériences qui, même relativement en hausse, demeurent en deçà des aspirations de nos peuples.



    Une intégration effective de nos économies à un pareil prix nous permettra de faire face aux défis sans cesse croissants de la mondialisation et à la constitution d'ensembles régionaux majeurs.





    Excellences, chers invités,



    L'économie algérienne a connu une dynamique avérée depuis 2002, date à laquelle , pour la première fois, ont été ressentis, les effets réels du vaste programme de soutien à la relance économique visant à renforcer la stabilité et opérer le développement d'une économie forte et viable à même de résorber le chômage et d'améliorer constamment le niveau de vie de notre peuple.



    Pour ce faire, il importe de mettre en oeuvre des politiques macro-économiques saines et de déployer des efforts continus pour approfondir les réformes structurelles.



    Les réalisations accomplies dans le cadres des deux fondements de notre stratégie économique et les résultats enregistrés constituent aujourd'hui des facteurs appréciables qui nous encouragent à aller de l'avant sur cette voie tout en étant convaincus de la justesse de notre vision.



    L'Algérie a, en effet, réalisé au cours de ces dernières années, à l'instar de beaucoup de pays de notre région arabe, des progrès considérables dans le cadre de son processus de développement. Tout en poursuivant l'action pour renforcer la stabilité intérieure et l'élargissement du développement, elle a entrepris la mise en oeuvre de la loi sur la réconciliation nationale, et le parachèvement des réformes institutionnelles, en vue de consacrer l'Etat de droit.

  • #2
    Les effets conjugués d'une politique de gestion rationnelle aussi bien du budget que des finances ainsi que la poursuite de la mise en oeuvre des réformes structurelles fondamentales - au sein du secteur financier, des circuits monétaires et celui des réformes visant à améliorer le climat des investissements et à libérer davantage l'économie -, ont permis la mise en oeuvre successive de deux programmes ambitieux d'investissement, tendant notamment à mettre à niveau et à développer les infrastructures de base, à encourager le développement de l'agricultures et du secteur du Bâtiment ainsi que le développement des zones sahariennes, des steppes et des hauts plateaux.



    Ces programmes ambitionnent également de promouvoir le capital humain à travers notre système éducatif et le renforcement du système sanitaire.



    Le deuxième programme d'investissement couvre la période allant de 2005 à 2009. Il a bénéficié d'une enveloppe importante dépassant 4200 milliards de dinars (environ 55 milliards de dollars), abstraction faite des programmes de développement des régions sahariennes et des wilayas des hauts plateaux, comme programmes complémentaires avec un montant de près de 1000 milliards de dinars algériens, ce qui permettra , avec l'aide de Dieu, de couvrir la gestion rationnelle des ressources financières dans les prochaines années.



    Le programme quinquennal en cours comporte une série d'actions, notamment:



    - L'amélioration des conditions de vie du citoyen, avec 38 pc de l'enveloppe globale mobilisée et vise à la réalisation d'un (01) millions de logements à travers le territoire national.



    - Le développement et la réalisation d'établissement éducatifs, de formation et d'enseignement supérieur et infrastructures d'accompagnement en matière d'hébergement, d'infrastructures pédagogiques et de loisirs.



    - Le renforcement des réseaux d'infrastructures sanitaires, de polycliniques, de centres de santé, etc...



    - Le raccordement de plus d'un million de foyers aux réseaux de gaz et d'électricité ainsi que l'alimentation en eau potable et la réhabilitation des réseaux d'AEP au niveau de 18 villes.



    - La réalisation dans le secteur de la jeunesse et des sports d'importants projets notamment 1200 infrastructures diverses et 46 espaces culturels.



    S'agissant des infrastructures de base du pays, un montant dépassant 37 pc de l'enveloppe globale mobilisée leur a été consacrée. Ce montant est destiné au secteur des transports avec ses différents modes ainsi qu'à celui des travaux publics qui a bénéficié des crédits nécessaires pour le parachèvement des projets en cours de réalisation y compris l'autoroute Est-Ouest ainsi que la réalisation de projets de grande envergure et la réhabilitation d'autres, comme les routes et les ponts.



    Le secteur de l'Hydraulique a bénéficié de nombreux projets importants, notamment le transfert des eaux, la réalisations de centaine de barrages.



    Les projets de développement économiques ont, quant à eux, bénéficié de 5 pc de l'enveloppe financière mobilisée, en vue de prendre en charge le secteur de l'agriculture et du développement rural ainsi que le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME).



    Le secteur du service public notamment celui de la Justice, et de l'administration financière ont, eux, bénéficié, d'environ 5 pc de l'enveloppe globale.



    Enfin, le secteur des nouvelles technologies de l'information et des communications (NTIC) a bénéficié d'une part appréciable pour développer les capacités du pays et accompagner la modernisation que connaît le monde en vue d'une meilleure utilisation des connaissances et des technologies.



    Les résultats économiques enregistrés durant les cinq dernières années montrent l'importance de ces efforts et laissent entrevoir des perspectives prometteuses pour le moyen terme. Le taux annuel de croissance économique a dépassé 5 pc et devrait atteindre 7 pc dans un proche avenir, avec une participation active et croissante des secteurs hors hydrocarbures. En parallèle, le PIB par personne a enregistré une augmentation annuelle de 4 pc alors que le taux de chômage a baissé de 30 pc en 1999 à 15,3 pc en 2005.



    En dépit de la sensible augmentation des dépenses publiques allouées à ces deux programmes, les efforts déployés pour assurer un investissement de qualité et la bonne maîtrise des dépenses, notamment la gestion des salaires et la pertinence de la politique monétaire, ont permis de contenir l'inflation et de la maintenir dans des niveaux bas, celle-ci ayant enregistré 1,6 en 2005 et 1 pc seulement durant le premier semestre 2006.



    En même temps, l'excédent budgétaire a permis de cumuler des réserves supplémentaires dans le budget du fonds de régulation des recettes, le montant global du trésor ayant atteint 14,7 pc du PIB en 2005.



    Tous ces résultats réalisés au plan interne ont coïncidé avec les grandes performances obtenues en matière d'équilibres externes.



    Le développement de la production et de l'exportation des hydrocarbures, renforcé par des investissements croissants dans ce domaine, dans une conjoncture marquée par l'augmentation des cours mondiaux du pétrole, a contribué à la réalisation d'importants excédents dans la balance des paiements, en dépit du niveau considérable des importations liées principalement à la mise en oeuvre des programmes d'investissement.



    Parallèlement, l'attractivité pour le marché Algérien s'est nettement améliorée.



    L'Algérie est devenue une destination privilégiée des investissements directs arabes et étrangers. L'augmentation importante des réserves de changes à laquelle s'ajoute une gestion appropriée des finances publiques a permis d'accélérer le paiement de la dette extérieure de notre pays entre 2005 et 2006. Cette stratégie s'est traduite par une baisse sensible de la dette extérieure qui est tombée à neuf (09) milliards de dollars à la fin juillet 2006 et devra baisser encore pour arriver à cinq (05) milliards de dollars d'ici la fin de l'année, contre trente (30) milliards de dollars en 1998. De tels résultats dénotent de la consolidation de la solvabilité extérieure de l'Algérie.



    Dans ce contexte, marqué par une sensible amélioration des équilibres internes, les réformes structurelles se sont poursuivies de manière efficace, visant à concrétiser les règles de la bonne gestion économique, en favorisant l'initiative privée, mais tout en soutenant le rôle de réglementation de l'Etat et facilitant l'intégration dans l'économie mondiale.



    Je voudrais, ici, rappeler certains domaines, comme la libéralisation de l'économie et l'ouverture sur l'investissement privé qui s'est étendu à l'ensemble des secteurs économiques, y compris ceux sensibles comme les transports et les télécommunications, marqués par une forte présence des entreprises privées aussi bien nationales qu'étrangères.



    En même temps, l'Etat poursuit son retrait progressif du circuit de production tout en conduisant, de manière pragmatique, le programme de privatisation des entreprises publiques. L'Etat œuvre aussi à la restructuration et la mise à niveau de certaines d'entre elles. L'amélioration continue du climat d'investissement ne cesse de susciter un intérêt grandissant. Outre les investissements considérables dans le développement et la modernisation des infrastructures de base, de grands efforts sont déployés pour développer une bonne gestion à tous les niveaux de nos institutions.

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    • #3
      Le tout dernier amendement de la loi sur les investissements, certainement attractif, vise à accorder davantage de facilités aux investisseurs en faisant valoir la transparence dans les avantages et en simplifiant les différentes mesures dans ce domaine. Le secteur judiciaire retient lui aussi un intérêt particulier à l'effet de l'adapter aux impératifs liés aux mutations économiques en cours. "Plus de 20 textes législatifs sont en cours d'élaboration ou de révision en vue d'adapter notre système juridique aux normes mondiales et à nos engagements internationaux, tout en tenant compte de notre développement politique et socio-économique, dans le cadre du respect de nos principes et nos valeurs civilisationnelles.



      Dans ce processus appuyé de réformes de l'économie nationale, le soutien et la modernisation du secteur des finances occupent une place de choix, en vue d'établir une intermédiation financière appropriée et régulière dans un environnement compétitif et performant, de manière à faciliter une mobilisation efficace des ressources et à assurer leur utilisation rationnelle dans le soutien à l'activité économique. L'intermédiation bancaire doit favoriser la croissance économique.



      La présence de banques de renommée mondiale, notamment des banques de capitaux arabes dénote de l'attractivité du marché algérien. D'autres demandes d'agréments font l'objet d'études juridiques et organiques strictes et transparentes, et ce en vue de favoriser l'installation de banques solides et préserver le système bancaire en général. En plus, la privatisation d'une importante banque publique est actuellement engagée dans notre pays comme la première expérience dans ce domaine.



      En même temps, la restructuration et la modernisation des autres banques publiques se poursuit, notamment à travers le renforcement de la gestion saine, l'encouragement du professionnalisme et l'amélioration de l'exécution des missions bancaires essentielles, particulièrement le contrôle bancaire interne et la gestion des risques.



      Pour garantir une gestion saine et homogène du système bancaire, la supervision bancaire fait désormais l'objet d'un soutien continu, sur le plan organisationnel aussi bien en matière de conformité aux usages internationaux que des ressources humaines.



      L'amélioration du fonctionnement du système bancaire et monétaire repose également sur la modernisation du système de paiement, à travers le lancement, récemment du paiement, en temps réel, des sommes importantes et du système de télécompensation.



      Ces réformes témoignent du progrès significatif accompli dans ce domaine et de l'engagement de notre pays à assurer un environnement sain et concurrentiel pour l'exercice d'une intermédiation financière efficace garantissant une répartition efficiente des ressources. Compte tenu de l'importance vitale du secteur bancaire dans le développement durable, il va sans dire que des efforts similaires sont déployés dans les pays de notre région.



      La promotion d'une intégration effective des système bancaires et financiers de nos pays, notamment à travers une coopération plus dense et des échanges fructueux ainsi que par l'encouragement des investissements, constitue un facteur déterminant pour une intégration plus globale entre nos économies.



      De par la spécificité de la place qu'elles occupent dans le système financier, les banques centrales se doivent d’œuvrer à l'intensification de leurs efforts dans ce sens, en s'appuyant progressivement sur le Fonds monétaire arabe, en tant qu'institution monétaire commune devant être promue pour être plus efficace.



      A propos de ce Fonds, je voudrais rappeler l'importance du projet visant à développer et à moderniser les systèmes de paiement et de règlement au niveau des pays arabes dont vous avez entamé la mise en oeuvre, tout particulièrement à travers l'aide technique fournie par le Fonds aux pays membres même si cette aide n'a pas atteint encore le niveau requis.



      Je n'omettrai pas de signaler un domaine, qui est également le vôtre, en l'occurrence celui du contrôle des banques. Il importe ici, d'intensifier et de hâter la préparation pour mise en oeuvre des bases et des normes BALE 2, par le biais de la coopération entre les banques centrales et les institution financières arabes.



      Celles-ci sont tenues aujourd'hui de créer de nouvelles opportunités d'investissement dans de véritables projets de développement arabes dans les domaines économique et social et ne pas se limiter au financement du commerce extérieur afin que les richesses arabes ne continuent pas d'être spoliées par les banques étrangères qui les utilisent souvent dans des domaines suscitant la déception des espoirs nourris par notre Nation arabe pour la réalisation de ses aspirations au progrès, à la prospérité, à la liberté et à l'instauration de bases solides pour la sécurité, la paix et la stabilité.



      Puisse Dieu guider vos pas et que le Salut soit sur vous.

      Commentaire


      • #4
        just un truc
        La Nation arabe
        C'est quoi?
        sinon merci pour le discours marin.

        Commentaire


        • #5
          La Nation arabe (sic) n'aurait pu réaliser son essor économique ni atteindre ses objectifs de développement sans le dévouement d'hommes, travaillant dans l'ombre qui n'ont ménagé aucun efforts, de jour comme de nuit, dans une ardue entreprise de recherche à l'effet de réglementer son économie dont dépend sa vie, gérer ses ressources, rationaliser la consommation, préserver ses potentialités et régir ses relations financières. Il s'agit encore pour eux, d'atteindre autant d'autres objectifs sans lesquels les nations ne sauront progresser.
          Ah oui, les hommes ?
          Comme si en ALgéeie par exemple la marche de l'État se fait sans les femmes. Quelle honte.
          Un régime qui ignore la participation de la moitié de sa population n'a aucune mérite.

          Je viens de lire un texte, je me demande qui l'a écrit pour le président, qui est à la mesure des aspirations mégalomaniques de notre chef de l"État.

          Que cela m'attriste....
          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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          • #6
            C'est tout ce que vous avez

            Comme remarque .

            Eh ben ..

            Commentaire


            • #7
              ah oui, les hommes ?
              Comme si en ALgéeie par exemple la marche de l'État se fait sans les femmes. Quelle honte


              .................
              AVUCIC

              Je crois que par "homme" ( etre humain) , il faut comprendre homme et femme .

              Commentaire


              • #8
                Un nouveau cadre régit aujourd'hui les relations financières internationales, d'où l'impérative unification des efforts des Etats, de leur coopération et de leur coordination en vue de réduire les aspects négatifs pouvant découler d'une éventuelle mondialisation financière, de plus en plus prévisible à la lumière de la domination des pays industrialisés qui déterminent les champs de placement de leurs fonds et de ceux de certains pays pétroliers déposés auprès de leurs banques au service de leurs ambitions expansionnistes aux plans économique et politique, voire militaire.Un nouveau cadre régit aujourd'hui les relations financières internationales, d'où l'impérative unification des efforts des Etats, de leur coopération et de leur coordination en vue de réduire les aspects négatifs pouvant découler d'une éventuelle mondialisation financière, de plus en plus prévisible à la lumière de la domination des pays industrialisés qui déterminent les champs de placement de leurs fonds et de ceux de certains pays pétroliers déposés auprès de leurs banques au service de leurs ambitions expansionnistes aux plans économique et politique, voire militaire.



                Tout cela se passe au mépris des intérêts des pays propriétaires des fonds déposés et pis encore, leurs fonds sont parfois utilisés à des fins pouvant porter préjudice à leurs intérêts.
                c'est le passage que j'apprécie le plus.mais il ne propose (pour l'instant) rien de tangible pour apporter les correctifs.

                Commentaire


                • #9
                  Si la remarque:

                  Comme remarque .

                  Eh ben ..
                  __________________
                  S'adresse à moi, je réponds oui, c'est tout ce que j'ai à dire, et pourquoi ?
                  En tant qu'homme d'affaires, j'ai relu le discours deux fois:
                  J'ai devant moi une somme de platitudes déconcertantes... et le seul point valide que M Bouteflika a souligné... et qui ne fait pas nouvelle d'ailleurs, c'est le fait que les CAPITAUX (argent) ARABES ne sont pas investis dans les pays arabes..
                  Je vous choquerai en répétant ceci:
                  Tant qu'en ALgérie on ne facilite pas les procédure de création d'entreprise, tant que en Algérie le dinar n'est pas convertible et tant qu'il n'y a pas facilité de sortir au moins une partie de ses capitaux de là bas... les Algériens de l'extérieur ne feront pas foule aux portes de notre cher pays pour un investir.

                  A titre d'exemple:
                  Un monsieur de connaissance solide qui a fait le bonheur de Northern TeleCom au Canada et CISCO au USA est rentré en Algérie en 2004 avec un capital pour se lancer dans le développement des Hautes Technologie en Algérie... Au moment où j'écris ceci, ce monsieur qui est revenu avec des millions de dollars, continue à frapper aux portes qui lui sont toujours fermées!

                  Même chose chez nos voisins du Maroc: Un gars a eu l'idée de fabriquer du couscous a grande échelle et exporter: Les marocains lui "ont démontré" par a+b qu'il perdait sont temps et qu'il ne pourrait jamais concurrencer les français et les tunisiens dans le domaine (encore moins les marocains!).
                  Ce gars est parti... au Canada il y a 5 ans à peine... et aujourd'hui il exporte du couscous en Europe... et au Maroc...

                  Quat à moi, j'ai voulu lancer une entreprise de transformation en Algérie.... On m'a ri au nez...
                  Finalement, je me trouve .... au Canada et en deux semaines tout est prêt, après les tests concluants, à produire.....!

                  Non, ce n'est pas que je ne trouve pas grand chose à dire, c'est, je le répète, malheureusement il n'y a rien à dire...
                  La seule voie qui m'aurait vu réussir en Algérie, c'eut été si j'avais fait appel à mes "connaissances", donc passer par des canaux pas trop "propres" comme on dit.
                  Mais je suis incorruptible: je ne marche que dans la légalité.

                  Quant à l'idée de HOMMES, non, Monsieur Bouteflika n'a pas employé le terme pour signifier homme et femme. Relisez, c'est bien spécifique: Il parle de ces hommes qui ont le pouvoir et l'argent!

                  Mon plus grand souhait, c'est que de l'après Bouteflika apparaissent une équipe d'hommes algériens qui. au lieu de faire de la politicaille, s'attacheraient plutôt à faire avancer le pays.
                  Nous avons les CERVEAUX
                  NOUS AVONS LES MOYENS...
                  Ce qui manque... ?
                  L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

                  Commentaire


                  • #10
                    Très bien

                    Et comment explique tu la reussite d'Orascom qui a investit 800 millions de dollars il y a quelques années et qui rentre largement dans ses frais de nos jours ?

                    Commentaire


                    • #11
                      Au fait

                      désolé pour le laps de temps mais il y a des fois quelques problèmes de connexion internet qu'il faut régler .

                      PS : Orascom est loin d'être seul ..

                      Commentaire


                      • #12
                        orascom est une escroquerie

                        et non un investissement
                        tu devrais le savoir

                        Commentaire


                        • #13
                          Pourquoi donc ?

                          Je ne te comprend pas très bien Marin .

                          Ses 10 millions d'abonnés semble satisfait de la concurrence qui s'est installés avec les autres opérateur .

                          Commentaire


                          • #14
                            Orascom, vous dites ?

                            Nous n'allons quand même pas mettre au même pied de départ un éventuel algérien qui veut rentrer avec 2 millions de dollars (disons) et le clan Egyptien des Sawiris qui veut met la main sur le n°2 italien des télécoms, pour une petite somme de près de 8 MILLIARDS d'Euros ?

                            Naguib Sawiris est un puissant Homme d'affaires qui a ses entrées même à la bourse de New York depuis les années 70...

                            Ça vous dit quelque chose, un autre Égyptien qui a coup de 900 MILLIONS de dollars CASH avait acheté une Institution britannique contre le gré de la Monarchie même ?
                            Oui, cet homme est Mohamed El Fayed Mohamed Al Fayed (propriétaire du Ritz à Paris et, depuis 1985, du premier groupe de grands magasins britanniques, House of Fraser, avec notamment Harrods à Londres.

                            Des hommes comme ces deux, le gouvernement Bouteflika leur déroulera le tapis rouge et leur ouvrira toutes les portes...

                            Quant aux algériens... ils peuvent attendre et regarder de la touche!

                            P.S. On a même essayé de mettre des bâtons dans les roues à Rebrab... mais lui aussi a ses entrées en ALgérie....

                            Là j'arrête car je donne l'impression de me plaindre, ce qui n'est pas dans mes habitudes...
                            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                            • #15
                              Allons

                              Ne te fait pas prier ..

                              Les Economistes sont parmi les humains ceux qui sont les mieux informés

                              Tu sais , même pour la compétence et l'expertise et ceci sans argent ont souhaite la bienvenue .

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