Les Algériens sont-ils condamnés à vivre dans des villes bidonvillisées ?
A quand une véritable politique urbaine qui donne sa place pleine et entière aux notions d'espace vert, d'espace de vie et style architectural homogène et recherché ?
C'est le débat auquel je vous invite à participer ...
Chaque fois que je me ballade dans les rues des nouveaux quartiers d'Alger, ma peau se hérisse à la vue des constructions anarchiques qui polluent le paysage en donnant un sentiment d'inconfort, de malaise, qui finit par me décourager de sortir ... en tout cas, à limiter mes sorties au strict minimum !
Du béton, du béton, ah ! la folie du béton et pas un seul brin de gazon, pas d'arbres, pas de plantes ... normal, allez expliquer l'intérêt du gazon à des bédoins débarqués de leur douar et fraîchement installés en ville ! Allez expliquer à des bédoins pourquoi il faut payer des charges quand on vit dans une co-propriété ! Beaucoup, malheureusement, de ces nouveaux débarquants ignorent tout de la notion de citadinité.
Les trottoirs jamais terminés sont une source intarissable de poussière ! Les maisons ne sont jamais alignées, une en retrait, la suivante au bord de la route, la troisième entre les deux … comment faire un trottoir correct dans ces conditions ? Ce sont là des preuves de l'absence criante de l'Etat dans la gestion urbaine ! Et ça ne semble déranger personne !
Notre Etat déliquescent ne sait pas imposer aux gens, ni à lui-même d'ailleurs, de respecter des styles architecturaux bien définis et une palette de couleurs à laquelle personne ne peut déroger. L'Etat n'est pas capable de tracer les routes avant de distribuer les lots de terrains à construire, ce qui provoque les embouteillages monstres dans les nouveaux quartiers. Il est incapable de gérer le ramassage des ordures dans les grandes villes.
Pourtant, on ne demande pas à nos dirigeant d'inventer des solutions, on leur demande juste de copier ce qui préexistait chez nous : le style mauresque, le style français !
Comment peut-on autoriser la construction de logements sociaux (moches par-dessus-le marché) dans des villes balnéaires, vouées au tourisme et qui devrait faire l'objet d'un développement urbain surveillé et spécifique !
Trop de problèmes, trop d'erreurs ont été commises !
Je dis toujours que les Algériens ne méritent pas un aussi beau pays.
A quand une véritable politique urbaine qui donne sa place pleine et entière aux notions d'espace vert, d'espace de vie et style architectural homogène et recherché ?
C'est le débat auquel je vous invite à participer ...
Chaque fois que je me ballade dans les rues des nouveaux quartiers d'Alger, ma peau se hérisse à la vue des constructions anarchiques qui polluent le paysage en donnant un sentiment d'inconfort, de malaise, qui finit par me décourager de sortir ... en tout cas, à limiter mes sorties au strict minimum !
Du béton, du béton, ah ! la folie du béton et pas un seul brin de gazon, pas d'arbres, pas de plantes ... normal, allez expliquer l'intérêt du gazon à des bédoins débarqués de leur douar et fraîchement installés en ville ! Allez expliquer à des bédoins pourquoi il faut payer des charges quand on vit dans une co-propriété ! Beaucoup, malheureusement, de ces nouveaux débarquants ignorent tout de la notion de citadinité.
Les trottoirs jamais terminés sont une source intarissable de poussière ! Les maisons ne sont jamais alignées, une en retrait, la suivante au bord de la route, la troisième entre les deux … comment faire un trottoir correct dans ces conditions ? Ce sont là des preuves de l'absence criante de l'Etat dans la gestion urbaine ! Et ça ne semble déranger personne !
Notre Etat déliquescent ne sait pas imposer aux gens, ni à lui-même d'ailleurs, de respecter des styles architecturaux bien définis et une palette de couleurs à laquelle personne ne peut déroger. L'Etat n'est pas capable de tracer les routes avant de distribuer les lots de terrains à construire, ce qui provoque les embouteillages monstres dans les nouveaux quartiers. Il est incapable de gérer le ramassage des ordures dans les grandes villes.
Pourtant, on ne demande pas à nos dirigeant d'inventer des solutions, on leur demande juste de copier ce qui préexistait chez nous : le style mauresque, le style français !
Comment peut-on autoriser la construction de logements sociaux (moches par-dessus-le marché) dans des villes balnéaires, vouées au tourisme et qui devrait faire l'objet d'un développement urbain surveillé et spécifique !
Trop de problèmes, trop d'erreurs ont été commises !
Je dis toujours que les Algériens ne méritent pas un aussi beau pays.
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