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MAROC:Rapport BAM Comment éviter l’arrêt cardiaque

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  • MAROC:Rapport BAM Comment éviter l’arrêt cardiaque

    Accélérer les réformes des retraites, de la compensation et de la fiscalité
    Réduire et rationaliser les dépenses de l’Etat
    ]Mis à part les années 2007 et 2008 qui ont enregistré un léger excédent budgétaire, le déficit s’est creusé depuis lors. En 2012, il s’est établi à 63,3 milliards de dirhams, soit 7,6% du PIB

    Il y a urgence d’accélérer et d’élargir les réformes structurelles. C’est le message central du rapport annuel 2012 de Bank Al-Maghrib publié mercredi 17 juillet. «Ces réformes aussi difficiles et impopulaires soient-elles sont les seules à même de rétablir les équilibres macro-économiques», souligne le wali de la banque centrale, Abdellatif Jouahri. Une condition sine qua non pour assurer la viabilité des finances publiques et redonner à l’Etat les moyens de relance de la croissance économique. En revanche, jouer la montre ne fera qu’alourdir le coût économique et social de ces réformes. Et pour cause! La dégradation des principaux agrégats. Déjà en 2012, exercice couvert par le rapport, le déficit budgétaire s’est établi à 7,6% du PIB, soit 0,4 points de plus que ce qu’avait annoncé le gouvernement. Ce taux reflète la situation réelle car il neutralise l’impact des recettes extraordinaires (privatisation). Celui de la balance des opérations courantes à 10% de la richesse nationale. En face, un taux de croissance limité à 2,7%. Un niveau qui ne permet pas de créer des emplois. D’ailleurs, l’année passée, la balance des créations/pertes d’emplois s’est soldée par un bilan nul. (Voir article pages 5 & 6).
    Inverser la donne revient à parachever la mise en œuvre de la Constitution comme cadre de référence ainsi que les projets structurants engagés ces dernières années. «Ceux qui sont à un stade avancé de finalisation doivent être adoptés et leur déploiement accéléré», martèle Jouahri dans l’introduction du rapport. Tout en emboîtant le pas aux institutions financières internationales, le rapport cite en tête des priorités le système de compensation peu efficace tant au niveau financier que social. S’il contribue à la préservation du pouvoir d’achat, c’est au prix d’un système inéquitable et d’un coût qui grève les finances publiques. De plus, au vu des perspectives d’évolution des cours des produits énergétiques, ce dispositif représente une réelle menace pour la soutenabilité de l’équilibre budgétaire. «La mise en œuvre de sa réforme nécessite, toutefois, une démarche graduelle moyennant aussi des filets sociaux», nuance le wali de la banque centrale. Autre réforme prioritaire, celle des Caisses de retraite. D’un côté, leur équilibre financier ne cesse de se détériorer et de l’autre leur couverture reste encore faible. Il en est de même pour la réforme de la fiscalité qui a suscité de nombreux débats. Le dernier en date remonte à fin avril 2013. «Les pistes de réforme sont bien identifiées et devraient s’inscrire dans l’ordre des priorités des autorités publiques», suggère le rapport de la banque centrale. Elles passent notamment par l’élargissement de l’assiette aux secteurs jusqu’ici peu fiscalisés et aux activités informelles. L’objectif est de renforcer les ressources de l’Etat et d’assurer plus d’équité fiscale. Elles requièrent aussi une remise en question des nombreux régimes dérogatoires. Des régimes qui engendrent un manque à gagner très important pour les caisses de l’Etat sans pour autant que leur efficacité soit avérée. Selon Bank Al-Maghrib, la refonte des dépenses fiscales devrait s’inscrire dans un cadre plus global de réforme de la politique des subventions.
    La santé des finances publiques appelle également un assainissement budgétaire via la réduction des charges non productives et la modération en ce qui concerne les augmentations salariales. Le tout doit être lié à l’effort de productivité. Aussi faut-il activer le processus de la mise en œuvre de la loi organique des finances, seul cadre à assurer l’efficacité des dépenses.Il reste également a redresser les réserves des changes dont le niveau se détériore de mois en mois. La question renvoie inéluctablement au problème de l’offre exportable qui peine à se développer en termes de compétitivité et de valeur ajoutée.
    Inflation des dépenses
    De 20 milliards de dirhams en 2011, le besoin de financement des administrations publiques s’est élevé à 30,7 milliards en 2012. Cette augmentation est le résultat de l’expansion de 8,6% des dépenses contre une hausse de 2,6% des recettes. Tout particulièrement, la situation de l’administration centrale s’est de nouveau dégradée en 2012, avec un déficit budgétaire de 7,6% du PIB contre 6,7% en 2011. Le financement du besoin de ce secteur a été assuré principalement par le recours au marché intérieur avec un volume net d’émissions de bons du Trésor de 42,5 milliards. Quant au financement extérieur, il a porté sur un montant de 23,1 milliards dont 12,8 milliards sous forme de levées sur le marché international.
    l'économiste

  • #2
    Heuresement que le ciel s'est montré clément !
    Les marocains doivent brûler un cierge à la gloire du dieu de la pluie !

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    • #3
      il faut croire au bon dieu ,on est quand même ,des musulmans

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      • #4
        Accélérer les réformes des retraites, de la compensation et de la fiscalité
        C'est pas BAM mais BM et FMI qui donnent la mesure.

        Retraites, compensation et impôts
        : Eviter la crise cardiaque de l'état en accélérant celle de 30 millions de marocains.

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        • #5
          citation
          Retraites, compensation et impôts : Eviter la crise cardiaque de l'état en accélérant celle de 30 millions de marocains.


          c'est ironique comme réponse ? ,ce qui est logique il l'est ,sans BM ni FMI ,les problèmes sont connus et reconnus et font l'objet de débats sur les colonnes des journaux par les économistes nationaux ,c'est pas une trouvaille

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          • #6
            30 millions de marocains.
            faux Population. 34.309.239 (Juillet 2010 est.) Répartition par âge. 0-14 ans: 27,8% (hommes 4.514.623/femmes 4.382.487) 15-64 ans: 66,1%

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            • #7
              VOICI MEK LE CHIFFRE OFFICIEL DE LA POPULATION :


              Maroc :32,968,853GMT :20/07/13 10:31:32

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              • #8
                ce qui est logique il l'est ,sans BM ni FMI ,les problèmes sont connus et reconnus et font l'objet de débats sur les colonnes des journaux par les économistes nationaux ,c'est pas une trouvaille
                Ce triptyque (compensation, retraites et impôts) est connu depuis une décennie. Rien n'a été fait. Ce n'est que parce que le FMI a menacé de revoir le crédit de précaution que les choses se sont emballées.

                Quel marocain supportera encore
                - une augmentation des prix du butane, de la farine et du sucre ?
                - une augmentation des années de cotisation ?
                - des impôts encore plus inique à côté des milliards d'éxonération ?

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                • #9
                  CITATION:

                  Quel marocain supportera encore
                  - une augmentation des prix du butane, de la farine et du sucre ?
                  - une augmentation des années de cotisation ?
                  - des impôts encore plus inique à côté des milliards d'éxonération

                  quand on pense à réformer , on prend toutes les dispositions pour l'exécuter et la réussir ;ce n'est pas d'un coup ,c'est par étapes ,mais ce qui est essentiel c'est la commencer et préparer tout le monde ,pour le prix à supporter ,des aides seront programmées pour les populations vulnérables ,d'autres pays sont passés par là ,pourquoi pas le Maroc ?

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                  • #10
                    Qu'on touche au butane et à la farine et tu m'en diras des nouvelles.

                    Des comme elle, ce sera par millions


                    Dernière modification par jawzia, 20 juillet 2013, 12h50.

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                    • #11
                      citation.

                      Qu'on touche au butane et à la farine et tu m'en diras des nouvelles.


                      inchaa allah

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