Parmi beaucoup d'article que j'ai eut à lire dans la presse Algerienne de ce jour celui qui a retenu mon attention est le suivant .
Pourquoi ?
Pour la simple et bonne raison qu'il traite d'un sujet concernant l'appropriation par le citoyen de l'espace qui l'entoure .
Ce n'est pas anodin , car en parallèle nous avons une évolution du cadre politique allant dans ce sens .
Si les citoyens montrent ici leur volonté d'influer et d'agir sur leurs environnements direct , il faut qu'ils soient accompagner dans leurs démarches et surtout qu'il reussissent à relayer leurs actes dans une vision politique et associatif .
Leurs influences n'en sera que plus forte et le terrain est déjà prêt .
Pourquoi ?
Pour la simple et bonne raison qu'il traite d'un sujet concernant l'appropriation par le citoyen de l'espace qui l'entoure .
Ce n'est pas anodin , car en parallèle nous avons une évolution du cadre politique allant dans ce sens .
Si les citoyens montrent ici leur volonté d'influer et d'agir sur leurs environnements direct , il faut qu'ils soient accompagner dans leurs démarches et surtout qu'il reussissent à relayer leurs actes dans une vision politique et associatif .
Leurs influences n'en sera que plus forte et le terrain est déjà prêt .
L’exemple de la cité des 340-logts d’Es Sedikkia
Civisme et volontarisme social
Par : F. Boumediene
Pour tous ceux qui désespéraient des citoyens algériens qui n’auraient aucun sens du civisme, élevant leurs enfants sans aucun repère et respect de l’autre, érigeant l’individualisme en une sorte de nouvelle loi comportementale, il va falloir qu’ils révisent leur jugement !
En effet depuis des mois des citoyens par leur seule volonté et engagement ont totalement transformé le cadre de vie de leur cité devenu un espace de propreté et de bien-être où dans les pelouses, les fleurs et les arbustes fleurissent un peu partout.
En cet été caniculaire, la cité des 340-Logements à Es Seddikia qui regroupe en majorité des cadres et des retraités de la fonction publique offre effectivement un visage comme on n’en a jamais vu dans nos cités périphériques.
Il y a quelques mois, celle-ci était semblable à beaucoup d’autres : les ordures entassés aux quartes coins des blocs, la terre caillouteuse et les gravas encombrant les passages, ce qui devait être au départ des espaces verts, les entrées des bâtiments dégradés, des murs tagués, les poteaux électriques arrachés. Aujourd’hui les bâtiments qui longent le boulevard sont agrémentés de carrés et de pelouses verdoyants clôturés par de petites bordures où des chemins sont aménagés et cimentés devant chaque entrée ou boutique attirent immanquablement le regard. Il y a même une fontaine, des rosiers et des arbustes qui confèrent un aspect de tranquillité, de bien-être que se partagent désormais les habitants.
Au cœur de la cité, des aires de jeux, réalisées entièrement par les habitants, ont été aménagées pour les enfants. D’autres travaux et actions se poursuivent autour d’autres blocs...
Même les retraités ont leur petit espace où ils se retrouvent entre vieux...L’émulation est là, alors qu’au départ cette action de volontarisme et de civisme a été lancée juste par une petit groupe d’habitants qui n’ont pas hésité à mettre la main à la poche pour réhabiliter les espaces verts de leurs cités.
“Au départ nous n’étions que quelques-uns, nous avons cotisés pour acheter quelques sacs de ciment et du sable. Nous avons aménagé les espaces autour de nos blocs. Et peu après cela a fait boule de neige...”, nous raconte l’un des habitants de la cité.
En plus de l’argent qui a été déboursé “pour la collectivité”, les habitants ont donné de leur temps, travaillant chaque jour à planter la pelouse et à l’entretenir. Les autorités ayant eu vent de ce qui se déroulait dans cette cité sont venus aux nouvelles. Le maire et le wali se sont déplacés en personne, l’APC a aidé “par quelques sacs de ciment et du sable sans plus”. Quelle gifle pour les autorités locales qui ne cessent de décrier “ces” citoyens sans “civisme” sans “volonté”, pour expliquer l’abandon qui caractérise l’ensemble des cités d’Oran.
Notre interlocuteur le reconnaît : “Vous savez pour que les gens respectent leur environnement, il faut qu’ils mettent la main à la poche... Pourtant il suffit de sacrifier un peu de son temps et de son argent pour le bien de la collectivité, pour nos enfants qui peuvent évoluer dans un cadre propre et agréable, leur apprendre ainsi le civisme…”
Ce civisme inculqué aux enfants est passé parfois par la menace : “Les gosses qui s’aventuraient à piétiner la pelouse, à arracher les fleurs et les arbustes seront punis. mais le plus important est de les sensibiliser…”
Des habitants de cités limitrophes veulent tous prendre l’exemple sur la cité des 340-Logements.
F. Boumediene
Civisme et volontarisme social
Par : F. Boumediene
Pour tous ceux qui désespéraient des citoyens algériens qui n’auraient aucun sens du civisme, élevant leurs enfants sans aucun repère et respect de l’autre, érigeant l’individualisme en une sorte de nouvelle loi comportementale, il va falloir qu’ils révisent leur jugement !
En effet depuis des mois des citoyens par leur seule volonté et engagement ont totalement transformé le cadre de vie de leur cité devenu un espace de propreté et de bien-être où dans les pelouses, les fleurs et les arbustes fleurissent un peu partout.
En cet été caniculaire, la cité des 340-Logements à Es Seddikia qui regroupe en majorité des cadres et des retraités de la fonction publique offre effectivement un visage comme on n’en a jamais vu dans nos cités périphériques.
Il y a quelques mois, celle-ci était semblable à beaucoup d’autres : les ordures entassés aux quartes coins des blocs, la terre caillouteuse et les gravas encombrant les passages, ce qui devait être au départ des espaces verts, les entrées des bâtiments dégradés, des murs tagués, les poteaux électriques arrachés. Aujourd’hui les bâtiments qui longent le boulevard sont agrémentés de carrés et de pelouses verdoyants clôturés par de petites bordures où des chemins sont aménagés et cimentés devant chaque entrée ou boutique attirent immanquablement le regard. Il y a même une fontaine, des rosiers et des arbustes qui confèrent un aspect de tranquillité, de bien-être que se partagent désormais les habitants.
Au cœur de la cité, des aires de jeux, réalisées entièrement par les habitants, ont été aménagées pour les enfants. D’autres travaux et actions se poursuivent autour d’autres blocs...
Même les retraités ont leur petit espace où ils se retrouvent entre vieux...L’émulation est là, alors qu’au départ cette action de volontarisme et de civisme a été lancée juste par une petit groupe d’habitants qui n’ont pas hésité à mettre la main à la poche pour réhabiliter les espaces verts de leurs cités.
“Au départ nous n’étions que quelques-uns, nous avons cotisés pour acheter quelques sacs de ciment et du sable. Nous avons aménagé les espaces autour de nos blocs. Et peu après cela a fait boule de neige...”, nous raconte l’un des habitants de la cité.
En plus de l’argent qui a été déboursé “pour la collectivité”, les habitants ont donné de leur temps, travaillant chaque jour à planter la pelouse et à l’entretenir. Les autorités ayant eu vent de ce qui se déroulait dans cette cité sont venus aux nouvelles. Le maire et le wali se sont déplacés en personne, l’APC a aidé “par quelques sacs de ciment et du sable sans plus”. Quelle gifle pour les autorités locales qui ne cessent de décrier “ces” citoyens sans “civisme” sans “volonté”, pour expliquer l’abandon qui caractérise l’ensemble des cités d’Oran.
Notre interlocuteur le reconnaît : “Vous savez pour que les gens respectent leur environnement, il faut qu’ils mettent la main à la poche... Pourtant il suffit de sacrifier un peu de son temps et de son argent pour le bien de la collectivité, pour nos enfants qui peuvent évoluer dans un cadre propre et agréable, leur apprendre ainsi le civisme…”
Ce civisme inculqué aux enfants est passé parfois par la menace : “Les gosses qui s’aventuraient à piétiner la pelouse, à arracher les fleurs et les arbustes seront punis. mais le plus important est de les sensibiliser…”
Des habitants de cités limitrophes veulent tous prendre l’exemple sur la cité des 340-Logements.
F. Boumediene
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