Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les médecins cubains au chevet des hôpitaux algérien

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les médecins cubains au chevet des hôpitaux algérien

    La cooperation internationale dans la santé existe toujours en Algerie?
    Apres les medecins de l'inde dans les années 80, au tour des cubains d'operer dans nos hopitaux.
    Je pensais que nous avions beaucoup de medecins algeriens qui chomaient....
    ça me dépasse, les medecins qui sont sur place, écl;airez nous?
    ----------------
    La coopération entre les deux pays porte aussi sur la production des dérivés du sang et des vaccins.

    Présentée comme la panacée pour pallier la pénurie de praticiens spécialistes notamment dans les zones désertiques et autres wilayas de l’intérieur du pays, l’arrivée de médecins cubains est attendue avec impatience par ces populations privées de structures sanitaires spécialisées. Ils ne sont qu’une dizaine sur le terrain actuellement, ces médecins venus du pays de la salsa à exercer dans des régions reculées. À l’avenir, ce nombre est appelé à décupler. Et pour cause, selon les termes des accords paraphés entre les ministres de la Santé des deux pays, quelque 228 praticiens spécialistes arriveront en Algérie avant la fin de l’année en cours. Ils seront affectés vers les zones enclavées des Hauts-Plateaux et du Sud. Ces praticiens sont formés dans les spécialités couvrant les besoins courants en matière de sécurité sanitaire des populations ciblées, à savoir la pédiatrie, l’ophtalmologie, la gynéco-obstétrique, l’anesthésie et la chirurgie générale. Les responsables du département de la Santé en Algérie tiennent à lever toute équivoque quant aux salaires attribués aux membres de la délégation cubaine. “Ils toucheront le même salaire que les praticiens spécialistes algériens. Le seul avantage, si on peut l’appeler ainsi, qui leur a été accordé c’est le droit de transférer une partie de leur salaire”, affirme Slim Belkacem, chargé de la communication au ministère de la Santé. Par ailleurs, la même source a tenu à apporter une précision quant aux cliniques d’ophtalmologie que les Cubains sont en train de réaliser à Béchar, Ouargla, El-Oued et Djelfa. En réalité, ce sont des investissements privés n’entrant pas dans le cadre de la coopération technique. “Ces quatre cliniques en cours de réalisation et les 3 autres (Tlemcen, Sétif et Tamanrasset), dont les travaux de construction vont démarrer incessamment, ne font pas partie du dossier de la coopération technique en matière de santé entre les deux pays. Ces cliniques seront des établissements régis par les textes des investissements privés dans le secteur de la santé. En un mot, ce sont des cliniques privées”, ajoute Slim Belkacem. Pour rappel, les autorités sanitaires algériennes ont de tout temps critiqué les médecins nationaux qui refusent d’aller travailler dans ces zones enclavées. Pour pallier l’insécurité sanitaire qui touche une large frange de la société résidant loin des grandes villes disposant de CHU, le ministre de la Santé a décidé de faire appel à des praticiens étrangers. Bien entendu, les spécialistes nationaux rejettent les discours “démagogiques qui les diabolisent aux yeux des citoyens”. À les entendre, il s’agit beaucoup plus de l’exigence de conditions minimums pour un meilleur exercice de leur mission que d’un refus. “Le problème est réel mais la solution qu’on veut lui apporter est inadéquate. Il faut régler les vrais problèmes de fond. Pour commencer, il est impératif de trouver une solution au départ massif de médecins spécialistes vers l’étranger. Leur formation achevée, 50% des psychiatres formés en Algérie partent à l’étranger. On peut, sans risque de se tromper, avancer le chiffre de 5 000 praticiens confirmés activant à l’étranger, essentiellement en France”, précise le Pr Tédjiza, chef de service psychiatrie à l’hôpital Drid-Hocine d’Alger et président du Syndicat national des professeurs et docents en sciences médicales. Il qualifie ces départs massifs de médecins vers l’étranger, de véritable “hémorragie”. Pour remédier à ce problème, le Pr Tédjiza préconise de prendre des mesures à même d’inciter le médecin algérien à aller, de son propre chef, travailler dans les zones enclavées. “Dans un pays de droit, on ne peut, sous couvert d’un discours sur le devoir et le nationalisme, obliger un médecin à partir travailler là où il ne trouve pas les conditions nécessaires à son épanouissement en tant que praticien et en tant qu’individu. Le médecin n’est qu’un être humain et en tant que tel, il a des ambitions professionnelles et le désir de donner à sa famille les meilleures conditions de vie. Le praticien n’est pas un surhomme, un saint ou un héros. Pour qu’il accepte d’aller dans les zones enclavées, il faut revoir son salaire, améliorer son plan de carrière et lui donner d’autres privilèges. Un médecin, qui va à Tamanrasset en famille, peut espérer rendre visite à ses parents restés au nord du pays, 2 fois par an lors des fêtes de l’Aïd. Aura-t-il les moyens d’acheter les billets d’avion pour lui et sa famille ?” s’interroge le président du Syndicat des professeurs et docents.
    En tout état de cause, la coopération algéro-cubaine va s’étendre incessamment à la production de vaccins et de dérivés du sang. Un protocole d’accord a été paraphé entre Amar Tou, ministre de la Santé et son homologue cubain lors de la réunion de la commission technique mixte tenue en décembre 2005 à la Havane.

    SaÏd Ibrahim-Liberté-Algerie
Chargement...
X