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MAROC: Nôtre économie virtuelle

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  • MAROC: Nôtre économie virtuelle

    Les changements que connaissent la balance commerciale ne reflètent pas une amélioration du tissu économique. Déjà, la chute des phosphates liés au cours des matières premières à l’international et donc conjoncturelle impactant les recettes de l’OCP, elle est néfaste pour la trésorerie de l’État.

    Quant à la structure du tissu économique, il y a lieu de rappeler si les services et l’automobile affichent des hausses importantes, celle-ci demeure volatile.

    Ce sont des secteurs basés sur la sous-traitance, attirés par une main-d’œuvre pas chère et qui risque de se détourner du royaume s’il trouve une meilleure offre dans un autre pays.

    Et le scénario du secteur du textile qui fut champion risque de se reproduire. Si le secteur pesait 30% des exportations, il n’en représente que près de 12% et ce depuis le positionnement de la Chine sur la sous-traitance, stratégie que nous avions adopté pour le secteur de textile.

    De plus, l’industrie automobile est basée sur l’assemblage, de produits, qui eux mêmes sont importés. Si l’on veut parler d’une réelle structuration de la balance commerciale il faudrait réindustrialiser le pays

    et baser les stratégies sur les filières en assurant une intégration de toute la chaîne de production de la recherche et développement jusqu’à la commercialisation du produit, et s’axer sur les secteurs moteurs du Maroc en l’occurrence la pêche, l’agriculture, le phosphate et le textile.

    Car le risque pour le Maroc, est qu’il devient un grand supermarché dans lequel tous les pays, Chine, Turquie, Espagne, France ou autres y vendent leurs produits alors qu’ici nous n’avons rien à vendre.


    L'économiste marocain. Kassal Hammad

    Africa-News 19 07 2013



    .

  • #2
    Mlih iqtissad bladi.
    Cela nous fait une jambe de plus.

    Commentaire

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