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L’argent de la corruption de l’autoroute Est-Ouest est au Panama

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  • L’argent de la corruption de l’autoroute Est-Ouest est au Panama

    L’avalanche de rapports sur la corruption déferle sur le sommet du pouvoir au point de le submerger.
    La confidence en 2007 du général Toufik à Saïd Sadi, partagée par ce dernier avec l’ambassadeur américain à Alger et qui a fini par atterrir dans un cable de Wikileaks, prend tout son sens. Selon le patron du DRS, la corruption se nichait dans l’entourage immédiat de Bouteflika. Cette information ou plus précisément ce renseignement vu la source, annonçait bien à l’avance les scandales à venir comme le feuilleton Sonatrach qui n’en finit pas et dont les rebondissements font les choux gras de la presse économique internationale. Jamais l’Algérie n’a été secouée par autant d’affaires scabreuses au point d’être classée pays champion du monde des pots-de-vin et rétro-commissions.
    Par comparaison, les détournements du temps de Chadli font figure de chapardage de voleurs de pommes. On n’a jamais autant détourné de l’argent que durant les 14 ans de règne de Bouteflika.
    Icône absolue et symbole de cette véritable mise à sac organisée des ressources nationales, l’outrecuidant et rigolard Chakib Khellil, poursuivi par le FBI aux USA et à qui l’on n’oserait même pas mettre une contravention en Algérie pour stationnement illicite, règne sur un empire financier de comptes off-shore. Un quotidien national attribuait son impunité à la protection de Saïd Bouteflika, le « Toufik » du clan présidentiel. Il est somme toute normal qu’un clan protège son grand argentier. L’argent reste le nerf de la guerre (des clans). Et cette guerre fait d’autant rage à l’approche de la présidentielle de 2014. Ces énormes sommes détournées servent à acheter des sbires, affidés et autre sicaires et peuvent constituer un trésor de guerre ou assurer de très confortables retraites pour un nombreux personnel politique, médiatique, administratif utile au bon fonctionnement du « système Saïd ».
    En croisade contre la corruption depuis de nombreuses années, Djillali Hadjadj, président de l’Association de lutte contre la corruption, vient de révéler dans un hebdomadaire que nos corrompus à la tête de ministères et grandes entreprises avaient eu récemment un faible pour le Panama afin d’y placer le fruit de leurs rapines. Avec un Bouteflika très amoindri au point d’être réduit à un « quart de président», le pompage éhonté des richesses nationales va s’accélérer. A eux les paradis fiscaux, à nous l’enfer !
    Salim Djaffer
    SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

    VIVA POLISARIO
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