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Un groupe d'étudiants canadiens a réussi un défi vieux de 33 ans : faire voler un hélicoptère à la seule force humaine. Pendant une minute.
L'engin Atlas, développé par les étudiants canadiens d'AeroVelo, est imposant : quatre immenses voilures tournantes encadrent le pilote, qui est aussi "aérocycliste". Il doit pédaler pour s'envoler, et cela n'a pas l'air d'être de tout repos. Mais qu'importe : le défi est enfin réussi ! Le prix Igor-Sikorsky est dans la poche, et les 250 000 dollars qui vont avec. Le vol de leur hélicoptère a pour cela dû remplir des critères très précis : il fallait rester une minute en l'air, avec au moins une pointe à trois mètres du sol, le tout dans un espace abrité.
Le prix Igor-Sikorsky a été décerné par l'American Helicopter Society (AHS) aux deux étudiants à l'origine du projet Atlas, Cameron Robertson et Todd Reichert. Ils ont mis, avec leur équipe, plus de dix-huit mois à aboutir.
Créé en 1980 et doté à l'origine de 25 000 dollars, le prix a été décuplé par l'entreprise au bout de trente ans d'efforts infructueux. Le concours a été créé à la mémoire d'Igor Sikorsky, un génie de l'aéronautique. Né à Kiev en 1889 et mort aux États-Unis en 1972, il avait dessiné les tout premiers bombardiers russes pour la Première Guerre mondiale, avant d'émigrer aux États-Unis en 1919. Là, il avait créé son entreprise et était rapidement devenu un fournisseur majeur du Pentagone, pendant la Seconde Guerre mondiale puis contre l'Union soviétique durant la guerre froide, avec notamment le célèbre hélicoptère multirôle Sea King (Si-61). Si le premier vol de cet oiseau a eu lieu en 1959, il reste aujourd'hui encore en service dans une vingtaine de pays, y compris aux États-Unis où il tient toujours le rôle de "Marine One", l'hélicoptère officiel du président
Le Point.fr - Publié le 15/07/2013
L'engin Atlas, développé par les étudiants canadiens d'AeroVelo, est imposant : quatre immenses voilures tournantes encadrent le pilote, qui est aussi "aérocycliste". Il doit pédaler pour s'envoler, et cela n'a pas l'air d'être de tout repos. Mais qu'importe : le défi est enfin réussi ! Le prix Igor-Sikorsky est dans la poche, et les 250 000 dollars qui vont avec. Le vol de leur hélicoptère a pour cela dû remplir des critères très précis : il fallait rester une minute en l'air, avec au moins une pointe à trois mètres du sol, le tout dans un espace abrité.
Le prix Igor-Sikorsky a été décerné par l'American Helicopter Society (AHS) aux deux étudiants à l'origine du projet Atlas, Cameron Robertson et Todd Reichert. Ils ont mis, avec leur équipe, plus de dix-huit mois à aboutir.
Créé en 1980 et doté à l'origine de 25 000 dollars, le prix a été décuplé par l'entreprise au bout de trente ans d'efforts infructueux. Le concours a été créé à la mémoire d'Igor Sikorsky, un génie de l'aéronautique. Né à Kiev en 1889 et mort aux États-Unis en 1972, il avait dessiné les tout premiers bombardiers russes pour la Première Guerre mondiale, avant d'émigrer aux États-Unis en 1919. Là, il avait créé son entreprise et était rapidement devenu un fournisseur majeur du Pentagone, pendant la Seconde Guerre mondiale puis contre l'Union soviétique durant la guerre froide, avec notamment le célèbre hélicoptère multirôle Sea King (Si-61). Si le premier vol de cet oiseau a eu lieu en 1959, il reste aujourd'hui encore en service dans une vingtaine de pays, y compris aux États-Unis où il tient toujours le rôle de "Marine One", l'hélicoptère officiel du président
Le Point.fr - Publié le 15/07/2013
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