Parmi tout l'arsenal connu pour lutter contre l'informel , celui du chèque obligatoire pour des sommes supérieur à 50000 dinars en sera sans aucun doute le symbole fort .
En effet , ont comprendra très bien la volonté sous jacente d'un soucis de traçabilité des flux financiers en Algerie .
Malgrès le flou crée et que l'ont peut comprendre à chaque entré en vigueur de ce genre de loi , il n'en restera pas moins que dans quelques mois ce genre de paiement sera "monnaie courante" .
Le temps que cela s'inscrive bien dans les esprit .
L'article ci dessous est tiré du journal Le Quotidien d'Oran de ce jour et son titre est perché ci dessus .
En effet , ont comprendra très bien la volonté sous jacente d'un soucis de traçabilité des flux financiers en Algerie .
Malgrès le flou crée et que l'ont peut comprendre à chaque entré en vigueur de ce genre de loi , il n'en restera pas moins que dans quelques mois ce genre de paiement sera "monnaie courante" .
Le temps que cela s'inscrive bien dans les esprit .
L'article ci dessous est tiré du journal Le Quotidien d'Oran de ce jour et son titre est perché ci dessus .
Chèque obligatoire et argent hors la loi
L’obligation d’utiliser le chèque dans les transactions commerciales supérieures ou égales à 50.000 dinars est officiellement entrée en vigueur le 1er septembre. Selon nos informations, aucune décision n’a été prise pour différer son application.
Destinée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme, la réhabilitation du chèque n’est pas encore appliquée par tous les commerçants et les entreprises.
« On n’a pas encore commencé à exiger le chèque dans le paiement des factures de plus de 50.000 dinars, mais on ne vas pas tarder à le faire », avoue un cadre supérieur dans une entreprise publique. A Oran, les grossistes des produits alimentaires disent la même chose, mais avec beaucoup de réserves. « Pour le moment, nos fournisseurs n’exigent pas le chèque, ils veulent du liquide. Il faut d’abord exiger des importateurs d’utiliser le chèque, de payer les impôts. Les autres commerçants vont suivre », estime un grossiste dans les produits d’hygiène.
A côté de lui, le gérant d’un magasin de produits alimentaires anticipe déjà les conséquences négatives de l’application de cette mesure. « D’abord, pour l’instant, on n’a rien reçu pour utiliser le chèque. Si l’Etat nous oblige à utiliser le chèque, ce sera la catastrophe. On va fermer et changer d’activité ». Un autre grossiste enchaîne: « Si les importateurs acceptent le chèque pour les paiements, il n’y aura pas de problèmes, on va utiliser le chèque. Seulement, les prix des produits vont doubler. Rien que la TVA, c’est 17% ».
D’autres entreprises ont toutefois aussitôt commencé à appliquer cette mesure, dont les contrevenants risquent des amendes de 50.000 dinars à 500.000 dinars. « Pour le paiement d’une commande d’achat d’acier auprès de Mittal Steel (ex-SNS), cette entreprise a même refusé un virement bancaire et m’a exigé un chèque », témoigne le gérant d’un magasin de matériaux de construction. L’obligation de payer par chèque les transactions commerciales de plus de 50.000 dinars risque de coûter cher à ce commerçant, comme pour beaucoup d’autres ! « Sans le chèque, on ne peut pas s’approvisionner en ciment, en acier qui sont des monopoles entre les mains de grandes entreprises », s’inquiète un autre commerçant. Avec le chèque, tout devient, d’un coup, contrôlable pour les Impôts et les banques. Les commerçants, les importateurs et les entreprises sont obligés de travailler « au réel » et de s’acquitter de leurs impôts.
Mais les barons de l’économie informelle ne semblent pas encore affectés par l’entrée en vigueur de cette mesure. Comme en témoigne l’activité importante au niveau des marchés d’El-Eulma, Tadjenanet, El-Hamiz et Mohammadia. Ces marchés sont considérés comme de véritables paradis fiscaux en Algérie. La mesure inquiète aussi les entreprises publiques et privées qui respectent la réglementation et tiennent une comptabilité. « Le retour du chèque va nous faire perdre des clients importants, regrette un cadre dans une entreprise publique. L’essentiel de notre chiffre d’affaires se fait avec des clients qui louent des registres de commerce. C’est une bonne mesure, mais son application ne sera pas facile. Sauf pour les entreprises sérieuses qui tiennent une comptabilité ». Des appréhensions partagées par de nombreux opérateurs économiques qui s’inquiètent des fraudes sur les chèques de banque.
D’autres sont plutôt contents du retour du chèque dans les transactions commerciales, moyen efficace pour lutter contre l’économie informelle.
« L’économie parallèle est le cancer de l’économie algérienne. Il faut des mesures pour réduire son importance. L’obligation d’utiliser le chèque dans les transactions commerciales va chasser les trafiquants et attirer les vrais investisseurs », soutient un banquier. Au-delà des considérations purement économiques, cette mesure risque de provoquer des augmentations des prix des produits de large consommation, à moins d’un mois du Ramadhan.
Hamid Guemache
L’obligation d’utiliser le chèque dans les transactions commerciales supérieures ou égales à 50.000 dinars est officiellement entrée en vigueur le 1er septembre. Selon nos informations, aucune décision n’a été prise pour différer son application.
Destinée à la lutte contre le blanchiment d’argent et le terrorisme, la réhabilitation du chèque n’est pas encore appliquée par tous les commerçants et les entreprises.
« On n’a pas encore commencé à exiger le chèque dans le paiement des factures de plus de 50.000 dinars, mais on ne vas pas tarder à le faire », avoue un cadre supérieur dans une entreprise publique. A Oran, les grossistes des produits alimentaires disent la même chose, mais avec beaucoup de réserves. « Pour le moment, nos fournisseurs n’exigent pas le chèque, ils veulent du liquide. Il faut d’abord exiger des importateurs d’utiliser le chèque, de payer les impôts. Les autres commerçants vont suivre », estime un grossiste dans les produits d’hygiène.
A côté de lui, le gérant d’un magasin de produits alimentaires anticipe déjà les conséquences négatives de l’application de cette mesure. « D’abord, pour l’instant, on n’a rien reçu pour utiliser le chèque. Si l’Etat nous oblige à utiliser le chèque, ce sera la catastrophe. On va fermer et changer d’activité ». Un autre grossiste enchaîne: « Si les importateurs acceptent le chèque pour les paiements, il n’y aura pas de problèmes, on va utiliser le chèque. Seulement, les prix des produits vont doubler. Rien que la TVA, c’est 17% ».
D’autres entreprises ont toutefois aussitôt commencé à appliquer cette mesure, dont les contrevenants risquent des amendes de 50.000 dinars à 500.000 dinars. « Pour le paiement d’une commande d’achat d’acier auprès de Mittal Steel (ex-SNS), cette entreprise a même refusé un virement bancaire et m’a exigé un chèque », témoigne le gérant d’un magasin de matériaux de construction. L’obligation de payer par chèque les transactions commerciales de plus de 50.000 dinars risque de coûter cher à ce commerçant, comme pour beaucoup d’autres ! « Sans le chèque, on ne peut pas s’approvisionner en ciment, en acier qui sont des monopoles entre les mains de grandes entreprises », s’inquiète un autre commerçant. Avec le chèque, tout devient, d’un coup, contrôlable pour les Impôts et les banques. Les commerçants, les importateurs et les entreprises sont obligés de travailler « au réel » et de s’acquitter de leurs impôts.
Mais les barons de l’économie informelle ne semblent pas encore affectés par l’entrée en vigueur de cette mesure. Comme en témoigne l’activité importante au niveau des marchés d’El-Eulma, Tadjenanet, El-Hamiz et Mohammadia. Ces marchés sont considérés comme de véritables paradis fiscaux en Algérie. La mesure inquiète aussi les entreprises publiques et privées qui respectent la réglementation et tiennent une comptabilité. « Le retour du chèque va nous faire perdre des clients importants, regrette un cadre dans une entreprise publique. L’essentiel de notre chiffre d’affaires se fait avec des clients qui louent des registres de commerce. C’est une bonne mesure, mais son application ne sera pas facile. Sauf pour les entreprises sérieuses qui tiennent une comptabilité ». Des appréhensions partagées par de nombreux opérateurs économiques qui s’inquiètent des fraudes sur les chèques de banque.
D’autres sont plutôt contents du retour du chèque dans les transactions commerciales, moyen efficace pour lutter contre l’économie informelle.
« L’économie parallèle est le cancer de l’économie algérienne. Il faut des mesures pour réduire son importance. L’obligation d’utiliser le chèque dans les transactions commerciales va chasser les trafiquants et attirer les vrais investisseurs », soutient un banquier. Au-delà des considérations purement économiques, cette mesure risque de provoquer des augmentations des prix des produits de large consommation, à moins d’un mois du Ramadhan.
Hamid Guemache
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