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La crise du FLN joue les prolongations

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    Le conflit a gagné le bureau politique du parti

    La crise du FLN joue les prolongations

    La crise du FLN s’est encore accentuée avec la sortie de membres du bureau politique, après une réunion informelle, samedi, dans laquelle ils ont rappelé à l’ordre le coordinateur, Abderrahmane Belayat, qu’ils accusent au passage de jouer en solo.
    En effet, alors que Belayat n’a pas daigné répondre à l’invitation de Kassa Aïssi pour la tenue de cette réunion “d’évaluation”, d’autres membres du BP, au nombre de neuf, dont quatre ministres ont assisté à cette réunion qui s’est soldé par une sorte de réquisitoire contre les “actions et décisions individuelles” et sans consultations prises par le coordinateur. Et partant de cette remise en cause implicite de Belayat, les réunis du BP donnent raison au groupe parlementaire qui a contesté sa liste des désignés pour les instances de l’Assemblée nationale.
    Et c’est le cafouillage. Et le retour à la case départ. Alors que le président de l’APN a accepté la liste envoyée par Belayat contestée par le chef du groupe parlementaire sortant, Khaoua, qui a présenté une autre liste à soumettre au vote, les membres du BP viennent de désavouer la décision du coordinateur en ce sens, disent-il, qu’il a consulté le BP pour l’option de désignation mais pas sur la liste en elle-même. Tout comme, ils réclament un contrôle sur les dépenses et enfin le silence de Belayat sans l’aval du BP. À peine s’il n’est pas invité à céder sa place quand bien même les membres du BP réunis samedi rejettent la demande de sa destitution formulée par les partisans de Khaoua sous prétexte que le coordinateur est désigné et non élu. Ils prévoient également de tenir avant la fin de la semaine une réunion du BP afin de déterminer la date de la tenue de la session extraordinaire du comité central pour élire un nouveau secrétaire général.
    D’autres y trouvent des manœuvres de déstabilisation là où leurs adversaires croient que Belayat veut gagner du temps d’autant plus que l’option d’un intérim jusqu’en 2014 a déjà des adeptes au sein du BP.
    Ainsi, c’est un nouveau front d’affrontement qui s’ouvre au sein même du BP où les avis divergent à la fois sur la question des élus dans les instances de l’Assemblée nationale et du BP divisé sur ces questions.
    La crise va, manifestement, jouer les prolongations en attendant la décantation au sein des organes du parti et qui s’imposera, forcément, à l’approche de l’échéance de 2014.
    Par : Djilali BENYOUB
    LIBERTE
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