Les ministres européens des Affaires étrangères, réunis ce lundi à Bruxelles, ont décidé d'inscrire l'aile militaire du parti chiite libanais dirigé par Hassan Nasrallah (photo) sur la liste noire des organisations terroristes.
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé à l’unanimité, lundi 22 juillet, d'inscrire la branche armée du Hezbollah, le mouvement politico-militaire chiite libanais, sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne (UE), a appris l'AFP de sources diplomatiques.
Réunis à Bruxelles, les ministres ont cependant affirmé leur volonté de "poursuivre le dialogue" avec tous les partis politiques libanais, y compris le Hezbollah, qui compte plusieurs ministres et députés.
Le Royaume-Uni, soutenu entre autres par la France et l’Allemagne, cherchait depuis le mois de mai à convaincre les autres pays européens de prendre cette décision. Londres a mis notamment en avant des preuves montrant l'implication de la branche militaire du parti pro-iranien de Hassan Nasrallah dans un attentat à la bombe contre un car de touristes israéliens en juillet 2012 dans une station balnéaire de Bulgarie.
Ces derniers jours, le gouvernement libanais a cependant appelé avec force les Européens à ne pas franchir le pas des sanctions, faisant valoir que le Hezbollah représentait une "composante essentielle de la société" libanaise.
L'inscription sur la liste des organisations terroristes entraînerait un gel des avoirs et l'interdiction de visa d'entrée dans l'UE pour les personnes concernées. Mais sa mise en œuvre devrait être complexe en raison de l'imbrication entre la branche armée et le reste du mouvement.
Par FRANCE 24
Les ministres européens des Affaires étrangères ont décidé à l’unanimité, lundi 22 juillet, d'inscrire la branche armée du Hezbollah, le mouvement politico-militaire chiite libanais, sur la liste des organisations terroristes de l'Union européenne (UE), a appris l'AFP de sources diplomatiques.
Réunis à Bruxelles, les ministres ont cependant affirmé leur volonté de "poursuivre le dialogue" avec tous les partis politiques libanais, y compris le Hezbollah, qui compte plusieurs ministres et députés.
Le Royaume-Uni, soutenu entre autres par la France et l’Allemagne, cherchait depuis le mois de mai à convaincre les autres pays européens de prendre cette décision. Londres a mis notamment en avant des preuves montrant l'implication de la branche militaire du parti pro-iranien de Hassan Nasrallah dans un attentat à la bombe contre un car de touristes israéliens en juillet 2012 dans une station balnéaire de Bulgarie.
Ces derniers jours, le gouvernement libanais a cependant appelé avec force les Européens à ne pas franchir le pas des sanctions, faisant valoir que le Hezbollah représentait une "composante essentielle de la société" libanaise.
L'inscription sur la liste des organisations terroristes entraînerait un gel des avoirs et l'interdiction de visa d'entrée dans l'UE pour les personnes concernées. Mais sa mise en œuvre devrait être complexe en raison de l'imbrication entre la branche armée et le reste du mouvement.
Par FRANCE 24
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