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La commémoration de la bataille d'Anoual se transforme en confrontation

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  • La commémoration de la bataille d'Anoual se transforme en confrontation

    La commémoration de la bataille d'Anoual se transforme en confrontation

    Publié le lundi 22 juillet 2013 12:00




    Des militants de la région du Rif ont voulu protester contre une cérémonie officielle de célébration de la bataille d’Anoual. La manifestation s’est achevée en heurts avec les forces de l’ordre.

    La commémoration de l'anniversaire de la bataille d’Anoual, s’est transformée en affrontement entre des militants rifains et les forces de l’ordre. Le 21 Juillet de chaque année, est célébrée la bataille qui a eu lieu en 1921 et au cours de laquelle les partisans de AbdelKrim El Khattabi ont vaincu l’armée espagnole. Des militants ont hissé le drapeau de la République du Rif pour protester contre ce qu'ils considèrent une « cérémonie de falsification de l’histoire » qui « tente d’oblitérer la mémoire collective des habitants du rif."

    Laissez-les en paix….

    "Laissez-les en paix car s’ils parlent, ils vous demanderont de partir". Tel était le slogan qui a été transcrit sur la principale banderole portée par des activistes rifains affluant vers la commune d’Anoual (qui porte le nom d’Itlilit sur les documents officiels) pour protester contre ce qu’il considèrent « une cérémonie de falsification de l'histoire et de la mémoire collective des habitants du Rif » organisée par le Haut Commissariat des Anciens Résistants et Membres de l’Armée de Libération.

    Pendant plus d’une heure et demi, les manifestants affluant de différentes région du Rif (Nador, Ferkhana, Ben Tayeb, Midar, Anoual, Tamsamane, Imzouren Boukidan Ait Bouaiyach, Al Hoceima ...) ont exprimé haut et fort de slogans condamnant la marginalisation de la région et des anciens combattants en brandissant les drapeaux amazigh et de la République du Rif. Ils ont également exprimé leur contestation à l’égard de l’Etat marocain, qui selon eux, marginalise la langue amazigh et l’héritage légué par Abdelkrim El Khattabi, d’autant que les banderoles de la cérémonie officielle étaient écrites en arabe uniquement .

    Les différentes organisations présentes à la manifestation ont condamné l'absence du portrait de Abdelkrim El Khattabi dans la salle où s'est tenue la cérémonie organisée par les autorités. Elles ont également protesté contre le refus de l'administration d'enregistrer tout document mentionnant le terme "Anoual", ce qui constitue, selon eux, « une oblitération de la culture et de la mémoire rifaines ».

    De la manifestation pacifique à la confrontation

    Les forces de l’ordre, présentes en grand nombre autour du lieu ont tenté à plusieurs reprises de disperser la manifestation en interrompant les speechs et les slogans. Lorsqu’elles n’y sont pas parvenues, une altercation s’est déclenchée entre les manifestants et deux membres de l'«Association des enfants d’Anoual » (pro-cérémonie officielle). Suite à cela, les forces de l’ordre sont intervenues et des confrontations ont eu lieu. Certains manifestants ont du fuir la répression des forces anti-émeutes en trouvant refuge dans les collines jouxtant la commune d’Itilit.

    L’intervention musclée des forces de sécurité s’est soldée par des arrestations et de graves blessures dans les rangs des manifestants. L’un des membres de la section locale des diplômés chômeurs de Bni Bouaayach a été gravement blessé à la tête.

    Des témoins locaux affirment avoir vu des éléments des forces de l’ordre user de jets de pierre contre les manifestants fuyant vers les collines avoisinantes ce qui a déclenché une riposte et une réaction de la part des personnes prises pour cible. De plus, les autorités ont dressé deux procès verbaux contre deux activistes pour «rassemblements non autorisés».


    lakome
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    « cérémonie de falsification de l’histoire »

    Remuer la M... et cela t'éclabousse, les enfants vont demander le pourquoi de cette bataille et comment le makhzen s'est comporté

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    • #3
      héhé ..( darelbeida ), nous abreuve par la propagande à deux sous " SIWEL " ?
      il ne voit pas la vraie réalité chez lui : le Rif en bouillonnement contre la falsification de l histoire et mémoire rifaine , ainsi la mémoire d " Abdelkrim El Khattabi qui dérange les alaouites ??

      Hein " darabeida " ou es- tu pour nous donner tes points de vu ???
      Sujet très intéressant afin de l animer !!
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        Abdelkrim El Khattabi ,un brave
        Meme a notre époque ,l Espagne ainsi que d autres pays,des chercheurs,des historiens,des communs des mortels se demandent,cherchent a comprendre COMMENT 5000 rifains ont pu mettre en déroute,massacrés dans des combats meutriers ou il n y avait pas de prisonniers,18000 espagnols.
        C est quand le puit est sec que l eau devient richesse.

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        • #5
          En 1958, 30 000 soldats marocains, avec à leur tête le futur Hassan 2, alors chef d'état-major des forces arméees, répriment un soulevement au rif (près de 3 000 morts). La région se retrouvera de fait exclue de la vie politique marocaine durant tout le règne de Hassan II. Un second soulèvement se produisit dans la région en 1984 et causa, selon les différentes sources, des dizaines de morts et des emprisonnements à de lourdes peines.

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