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Au rythme actuel, l’Algérie contrainte de puiser dans ses réserves de change dans deux ans

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  • Au rythme actuel, l’Algérie contrainte de puiser dans ses réserves de change dans deux ans

    Au rythme actuel, l’Algérie contrainte de puiser dans ses réserves de change dans deux ans

    Progression significative des exportations hors hydrocarbures

    Une légère poussée des exportations hors hydrocarbures : c’est la seule satisfaction des chiffres du commerce extérieur de l’Algérie durant le premier semestre 2013. Pour le reste, les résultats sont conformes aux attentes.

    Une toute petite lueur a accompagné la publication des chiffres du commerce extérieur algérien durant le premier semestre 2012. Elle concerne les exportations hors hydrocarbures, qui ont frôlé les quatre pour cent. Pour le reste, les résultats sont conformes aux attentes, même si la hausse des importations est plus importante que prévu, et reste sans effet sur la croissance.

    Selon les douanes algériennes, les exportation hors hydrocarbures ont enregistré une hausse de 66% durant le premier semestre 2013, comparé à la même période de l’année précédente. Elles ont représenté 3.91% des exportations, pour une valeur globale de 1.4 milliards de dollars, alors que ce chiffre se limitait jusque-là à moins de trois pour cent. En 2012, les exportations hors hydrocarbures avaient atteint deux milliards de dollars, selon M. Ahmed Bennasri, président de l’Association des exportateurs algériens. A ce rythme, le bilan de 2012 devrait donc être largement dépassé cette année.

    Ce chiffre doit cependant être pris avec prudence. En effet, les exportations d’hydrocarbures étant en baisse, les autres produits gagnent mécaniquement quelques points. De plus, les dérivés des hydrocarbures restent largement dominants dans ce qu’il est convenu de considérer comme exportations hors hydrocarbures. Par ailleurs, partant d’un niveau très bas, il était facile d’améliorer le chiffre des exportations hors hydrocarbures, qui couvre à peine les importations d’essence, qui se sont élevées à 2.59 milliards de dollars.

    L’écart se resserre

    Ce modeste point positif est cependant réduit à sa véritable dimension par l’explosion des importations, qui se poursuit à un rythme exceptionnel. Selon les chiffres de la douane, les importations ont atteint 28,35 milliards de dollars, contre 24,02 milliards en 2012, ce qui représente une hausse de près de 18% (17,99%). Pour l’année 2013, les importations devraient largement dépasser le cap des 50 milliards de dollars.

    L’excédent commercial de 7.56 milliards, réalisé durant ce premier semestre 2013, ne doit pas faire illusion. Il masque en réalité un autre chiffre, celui des transferts de devises, liés notamment aux bénéfices des compagnies étrangères et de différents services. Au final, l’écart entre recettes du pays en devises et sortie de devises tend à se réduire de manière inquiétante. « Au rythme actuel, l’Algérie sera contrainte de puiser dans ses réserves de change dans deux ans, peut-être moins », selon un économiste consulté par Maghreb Emergent. Toutefois, les exportations, en baisse de 5.42%, ont notamment souffert d’effets conjoncturels, comme l’attaque terroriste de Tiguentourine et la baisse des prix du pétrole.

    Le second élément d’inquiétude concerne la nature des importations. Celles-ci, « malgré leur volume, n’ont pas d’impact sur la croissance économique », souligne cet économiste. Ce qui signifie, selon lui, que « l’essentiel de la dépense en devises est toujours orienté vers la consommation ».

    Maghreb Emergent

  • #2
    « l’essentiel de la dépense en devises est toujours orienté vers la consommation ».
    C'est à ce point précis que le bât blesse, on utilise la rente pétrolière pour payer l'épicerie.

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    • #3
      C'est à ce point précis que le bât blesse, on utilise la rente pétrolière pour payer l'épicerie.
      Et lorsqu'il n'y a plus de pétrole et de gaz???
      Il n'y a plus d'épicerie, il faut relancer la culture de toute urgence et exporter des fruits et légumes.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        on doit pas tomber dans le piège de l'exportation a tout prix, il faut commencer par réduire nos importation et produire localement

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        • #5
          On en rediscutera dans deux ans ,beaucoup de spéculation ses derniers années sur l’Algérie se son avéré fausse ,et la plus par du temps c'était que de l'intox .

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          • #6
            on doit pas tomber dans le piège de l'exportation a tout prix, il faut commencer par réduire nos importation et produire localement
            Surtout pas tomber dans l'exportation de produits à faible valeur ajoutée, qui seront achetés à bas cout pour être transformés ailleurs !

            Il faut miser sur la production à haute valeur ajoutée donc, au lieu de se contenter de planter des tomates et de gâcher beaucoup d'eau pour pas grand chose au final.

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            • #7
              L’excédent commercial de 7.56 milliards,

              el baraka, pour ce qui est des oiseaux de mauvaise augure la caravane.......

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              • #8
                Il faut miser sur la production à haute valeur ajoutée donc, au lieu de se contenter de planter des tomates et de gâcher beaucoup d'eau pour pas grand chose au final.
                Pour cela, il faut une main d'œuvre très qualifiée!
                Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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