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publication du ministère de l’Agriculture
Le cheval algérien en un beau livre
Véritable marqueur de l’identité nationale, utile autrefois à la guerre et aujourd’hui à la paix, un beau livre a été récemment édité sur le cheval algérien. Ce beau livre explore le cheval algérien en le reliant, étape après étape, au fil perdu des racines de ses origines les plus lointaines.
Après avoir pendant plus de deux millénaires survécu à toutes les invasions, tous les bouleversements, tous les aléas d’une histoire mouvementée, le cheval d’Algérie a failli disparaitre pour différentes raisons, à savoir les dévastations de la guerre de libération, et d’une catastrophe sanitaire. C’est pour cela qu’a germé l’idée d’en faire un ouvrage dont l’objectif est de sauvegarder ce qui reste du cheptel ainsi que du savoir-faire et des traditions liés à l’élevage et à l’usage du cheval en Algérie ; mais aussi, de façon plus générale, de réhabiliter la race barbe, qui n’était même plus reconnue comme telle à l’étranger. A cet effet, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, souligne dans la page 15 : « Le cheval algérien est bel et bien vivant. Ayant surmonté toutes les crises qu’ont connues le monde et notre pays. Il a fait la preuve collective de ces fameuses qualités qu’on lui attribue individuellement : l’endurance et la résistance ». M. Benaïssa appuie : « En offrant une sorte de photographie de la situation actuelle du cheval en Algérie, cet ouvrage montre mieux que n’importe quel discours politique ou n’importe quel rapport statistique, la formidable vitalité de l’élevage, non seulement dans les institutions étatiques, mais aussi dans les profondeurs du pays. C’est ce qui nous rend optimiste sur la conservation de ce patrimoine exceptionnel ». Ce livre « d’art », tel qu’imaginé par ses concepteurs est destiné à promouvoir l’image de marque du cheval algérien qui prévaut depuis l’époque atérienne (50 000 ans av. J.C). L’abondance d’illustrations incite à savourer des yeux les profondeurs de ce cheval, dans les moindres détails, mettant notamment en lumière ce patrimoine vivant, ses origines, modèles, dérivés, la fantasia… . En bref, les atouts et la diversité de tout un patrimoine qui fait la fierté et la réputation de notre nation. Cet ouvrage de grand format est une invitation à l’émerveillement, une escapade à travers de sublimes photographies. Cette carte de visite, étayée de déclarations, de textes, renseigne sur ce riche patrimoine. Premier du genre, cet ouvrage est, en fait, un panorama complet d’un legs séculaire et se veut synonyme de sérénité où le développement se profile inexorablement, laissant aux oubliettes les termes enclavement et isolement qui collèrent longtemps à la peau de ce beau patrimoine. La publication de cet ouvrage est méritoire. Seulement, il est souhaitable de réhabiliter ce patrimoine en organisant des manifestations qui ont pour ambition de mettre en lumière l’important patrimoine lié à l’histoire du cheval en Algérie, qu’il s’agisse d’un patrimoine archivistique, archéologique, muséographique, ethnologique, mobilier ou architectural, et d’engager une démarche visant à favoriser sa connaissance, sa conservation et sa mise en valeur. Ce genre de démarche s’adresse aussi aux professionnels du patrimoine, aux acteurs du monde du cheval, aux chercheurs et, plus largement, à tous ceux qui œuvrent ou s’intéressent à la sauvegarde d’un patrimoine témoin de la place privilégiée qu’occupe cet animal dans notre société.
Samira Sidhoum
horison dalgerie
Le cheval algérien en un beau livre
Véritable marqueur de l’identité nationale, utile autrefois à la guerre et aujourd’hui à la paix, un beau livre a été récemment édité sur le cheval algérien. Ce beau livre explore le cheval algérien en le reliant, étape après étape, au fil perdu des racines de ses origines les plus lointaines.
Après avoir pendant plus de deux millénaires survécu à toutes les invasions, tous les bouleversements, tous les aléas d’une histoire mouvementée, le cheval d’Algérie a failli disparaitre pour différentes raisons, à savoir les dévastations de la guerre de libération, et d’une catastrophe sanitaire. C’est pour cela qu’a germé l’idée d’en faire un ouvrage dont l’objectif est de sauvegarder ce qui reste du cheptel ainsi que du savoir-faire et des traditions liés à l’élevage et à l’usage du cheval en Algérie ; mais aussi, de façon plus générale, de réhabiliter la race barbe, qui n’était même plus reconnue comme telle à l’étranger. A cet effet, Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, souligne dans la page 15 : « Le cheval algérien est bel et bien vivant. Ayant surmonté toutes les crises qu’ont connues le monde et notre pays. Il a fait la preuve collective de ces fameuses qualités qu’on lui attribue individuellement : l’endurance et la résistance ». M. Benaïssa appuie : « En offrant une sorte de photographie de la situation actuelle du cheval en Algérie, cet ouvrage montre mieux que n’importe quel discours politique ou n’importe quel rapport statistique, la formidable vitalité de l’élevage, non seulement dans les institutions étatiques, mais aussi dans les profondeurs du pays. C’est ce qui nous rend optimiste sur la conservation de ce patrimoine exceptionnel ». Ce livre « d’art », tel qu’imaginé par ses concepteurs est destiné à promouvoir l’image de marque du cheval algérien qui prévaut depuis l’époque atérienne (50 000 ans av. J.C). L’abondance d’illustrations incite à savourer des yeux les profondeurs de ce cheval, dans les moindres détails, mettant notamment en lumière ce patrimoine vivant, ses origines, modèles, dérivés, la fantasia… . En bref, les atouts et la diversité de tout un patrimoine qui fait la fierté et la réputation de notre nation. Cet ouvrage de grand format est une invitation à l’émerveillement, une escapade à travers de sublimes photographies. Cette carte de visite, étayée de déclarations, de textes, renseigne sur ce riche patrimoine. Premier du genre, cet ouvrage est, en fait, un panorama complet d’un legs séculaire et se veut synonyme de sérénité où le développement se profile inexorablement, laissant aux oubliettes les termes enclavement et isolement qui collèrent longtemps à la peau de ce beau patrimoine. La publication de cet ouvrage est méritoire. Seulement, il est souhaitable de réhabiliter ce patrimoine en organisant des manifestations qui ont pour ambition de mettre en lumière l’important patrimoine lié à l’histoire du cheval en Algérie, qu’il s’agisse d’un patrimoine archivistique, archéologique, muséographique, ethnologique, mobilier ou architectural, et d’engager une démarche visant à favoriser sa connaissance, sa conservation et sa mise en valeur. Ce genre de démarche s’adresse aussi aux professionnels du patrimoine, aux acteurs du monde du cheval, aux chercheurs et, plus largement, à tous ceux qui œuvrent ou s’intéressent à la sauvegarde d’un patrimoine témoin de la place privilégiée qu’occupe cet animal dans notre société.
Samira Sidhoum
horison dalgerie
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