Tweet
Aïn Bessam : Ils squattent trottoirs et espaces publics et pratiquent des prix exorbitants
Comme à chaque mois de Ramadhan, la ville d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, connaît une expansion anarchique des parkings sauvages, notamment au centre-ville et devant les établissements publics.
Sous prétexte du chômage endémique, des jeunes et moins jeunes squattent les places publiques et les trottoirs, et ce, au vu et au su des autorités, pour en faire leur propriété privée.
Une propriété qu’ils transforment en parkings sauvages. Cette activité lucrative, encouragée par l’insuffisance voire l’absence de parkings légaux, est source d’anarchie et d’atteinte aux droits des automobilistes, obligés de payer une «redevance» à des bandes de jeunes pour avoir une place où stationner. Ce phénomène s’amplifie au fil des années.
Des espaces verts et des dépendances d’immeubles sont transformés en immenses parkings sauvages. « Je paye 4 000 DA, par mois, pour stationner ma voiture au parking du quartier. Je n’ai pas d’autres alternatives, puisque je n’ai pas où me garer. Ces jeunes nous imposent de payer pour stationner même devant nos maisons», dira un habitant de la cité des 200 logements.
Et d’enchainer pour étayer ses dires : « Les gardiens des parkings sont partout dans la ville. Même devant le bloc des urgences de l’hôpital, on est obligé de payer sa place. Durant ce mois de Ramadhan, toutes les rues sont squattées par ces jeunes».
Les commerçants, eux aussi, réservent les espaces publics adjacents à leurs commerces comme place de stationnement privé. Ils y placent toutes sortes d’objets au vu et au su de tous pour signaler un stationnement réservé. Malgré l’ampleur que prend ce phénomène qui défigure l’environnement urbain et constitue une source de délinquance et de tapage, aucune mesure n’est prise pour assainir la situation.
Oussama K.- la dépêche de kabylie
Comme à chaque mois de Ramadhan, la ville d’Aïn Bessam, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest de Bouira, connaît une expansion anarchique des parkings sauvages, notamment au centre-ville et devant les établissements publics.
Sous prétexte du chômage endémique, des jeunes et moins jeunes squattent les places publiques et les trottoirs, et ce, au vu et au su des autorités, pour en faire leur propriété privée.
Une propriété qu’ils transforment en parkings sauvages. Cette activité lucrative, encouragée par l’insuffisance voire l’absence de parkings légaux, est source d’anarchie et d’atteinte aux droits des automobilistes, obligés de payer une «redevance» à des bandes de jeunes pour avoir une place où stationner. Ce phénomène s’amplifie au fil des années.
Des espaces verts et des dépendances d’immeubles sont transformés en immenses parkings sauvages. « Je paye 4 000 DA, par mois, pour stationner ma voiture au parking du quartier. Je n’ai pas d’autres alternatives, puisque je n’ai pas où me garer. Ces jeunes nous imposent de payer pour stationner même devant nos maisons», dira un habitant de la cité des 200 logements.
Et d’enchainer pour étayer ses dires : « Les gardiens des parkings sont partout dans la ville. Même devant le bloc des urgences de l’hôpital, on est obligé de payer sa place. Durant ce mois de Ramadhan, toutes les rues sont squattées par ces jeunes».
Les commerçants, eux aussi, réservent les espaces publics adjacents à leurs commerces comme place de stationnement privé. Ils y placent toutes sortes d’objets au vu et au su de tous pour signaler un stationnement réservé. Malgré l’ampleur que prend ce phénomène qui défigure l’environnement urbain et constitue une source de délinquance et de tapage, aucune mesure n’est prise pour assainir la situation.
Oussama K.- la dépêche de kabylie