Tweet
Tous les habitants de Constantine vivent la douleur et la tristesse des parents des deux enfants.
Le verdict rendu dimanche dernier par le tribunal criminel de Constantine à l'encontre des assassins des deux petits garçons, Brahim et Haroun, n'a été que justice rendue et donné lieu à un soulagement parmi la population constantinoise, mais certainement un soulagement pour tous les Algériens, car d'aucuns n'ont été insensibles aux atrocités et sévices vécus par les deux petits anges.
Au lendemain du verdict, l'émotion est toujours aussi vivace, Mohamed, un jeune approchant la trentaine, estime que «les deux criminels ont eu le jugement qu'ils méritent, je salue la justice, aux parents maintenant d'apprendre à dénoncer tout geste ou comportement douteux».
Une mère de famille nous confie «heureusement que la justice a bien fait son travail, j'espère qu'ils seront bientôt exécutés». Un autre jeune souligne: «Le jugement rendu est une suite logique, les accusations sont confirmées et les chefs d'inculpations basés sur des preuves scientifiques matérielles les assassins ont bien cherché cette fin honteuse». Les Constantinois, même s'ils n'ont pas vécu le drame et ne sont pas en mesure de comprendre parfaitement la douleur des parents, ressentent de la tristesse et de la compassion envers eux.
Le procès s'est déroulé dans de bonnes conditions, aucun incident externe n'a été enregistré, on est loin de cette ambiance qui avait pris le dessus au lendemain de la découverte des deux petites victimes, l'un dans une valise, l'autre dans un sac poubelle jetés en contrebas d'un bâtiment à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
Les deux criminels avaient tenté, lors de l'audience, de tout nier mais seront rattrapés par le président de la cour par des questions qui les ont menées à tomber dans la contradiction. Les avocats de la défense avaient, quant à eux, usé de tous leurs talent et expérience pour essayer d'éviter la peine de mort à leurs clients en plaidant pour un déséquilibre mental et psychologique des deux accusés, en vain, notamment après l'intervention du représentant du ministère public qui a descendu en flammes la plaidoirie de la défense par un réquisitoire qui revient sur les circonstances du drame en démontrant, preuves scientifiques à l'appui la culpabilité incontestable des deux meurtriers, en réclamant la peine capitale à leur encontre et la perpétuité à l'encontre d'un complice pour non-dénonciation de personne en danger.
Les Constantinois retiendront longtemps les noms de Lamine Gouassem dit Mamine et Hamza Oubira dit Catastrophe, deux criminels qui se sont fait connaître il y a quatre années, en prison. Ils étaient connus pour leur perversité (actes contre-nature).
Deux repris de justice qui ont marqué les esprits par leur bestialité et barbarie. La rue s'en est débarrassée, mais d'autres comme eux existent.
Les parents et toute la population doivent faire preuve d'une grande vigilance, le monde change vers le pire et ce n'est pas demain que la société va en finir avec les criminels.
Rappelons que le mois de mars dernier, les deux petits garçons Haroun et Brahim, âgés de 10 et 9 ans, avaient été kidnappés et enfermés dans un appartement à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Ils seront séquestrés durant trois jours avant d'être retrouvés morts. Ils vivront l'enfer, ils subiront des viols au quotidien par les deux ravisseurs.
Les assassins seront arrêtés le même jour grâce à la mobilisation intense des services de sécurité.
L'un d'entre eux, dénoncé par une voisine qui l'aurait aperçu en train de se débarrasser d'un sac, sera remis à la police par un citoyen.
Plus tard, un troisième sera démasqué suite aux appels répétés à l'un des accusés. La justice avait tranché dimanche dernier en condamnant Mamine et Catastrophe à la peine de mort pour kidnapping, atteinte à la pudeur sur mineurs et homicide volontaire avec préméditation. Leur complice Billal, à 10 années de réclusion criminelles pour non-dénonciation.
Ikram GHIOUA - l'expression
Le verdict rendu dimanche dernier par le tribunal criminel de Constantine à l'encontre des assassins des deux petits garçons, Brahim et Haroun, n'a été que justice rendue et donné lieu à un soulagement parmi la population constantinoise, mais certainement un soulagement pour tous les Algériens, car d'aucuns n'ont été insensibles aux atrocités et sévices vécus par les deux petits anges.
Au lendemain du verdict, l'émotion est toujours aussi vivace, Mohamed, un jeune approchant la trentaine, estime que «les deux criminels ont eu le jugement qu'ils méritent, je salue la justice, aux parents maintenant d'apprendre à dénoncer tout geste ou comportement douteux».
Une mère de famille nous confie «heureusement que la justice a bien fait son travail, j'espère qu'ils seront bientôt exécutés». Un autre jeune souligne: «Le jugement rendu est une suite logique, les accusations sont confirmées et les chefs d'inculpations basés sur des preuves scientifiques matérielles les assassins ont bien cherché cette fin honteuse». Les Constantinois, même s'ils n'ont pas vécu le drame et ne sont pas en mesure de comprendre parfaitement la douleur des parents, ressentent de la tristesse et de la compassion envers eux.
Le procès s'est déroulé dans de bonnes conditions, aucun incident externe n'a été enregistré, on est loin de cette ambiance qui avait pris le dessus au lendemain de la découverte des deux petites victimes, l'un dans une valise, l'autre dans un sac poubelle jetés en contrebas d'un bâtiment à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
Les deux criminels avaient tenté, lors de l'audience, de tout nier mais seront rattrapés par le président de la cour par des questions qui les ont menées à tomber dans la contradiction. Les avocats de la défense avaient, quant à eux, usé de tous leurs talent et expérience pour essayer d'éviter la peine de mort à leurs clients en plaidant pour un déséquilibre mental et psychologique des deux accusés, en vain, notamment après l'intervention du représentant du ministère public qui a descendu en flammes la plaidoirie de la défense par un réquisitoire qui revient sur les circonstances du drame en démontrant, preuves scientifiques à l'appui la culpabilité incontestable des deux meurtriers, en réclamant la peine capitale à leur encontre et la perpétuité à l'encontre d'un complice pour non-dénonciation de personne en danger.
Les Constantinois retiendront longtemps les noms de Lamine Gouassem dit Mamine et Hamza Oubira dit Catastrophe, deux criminels qui se sont fait connaître il y a quatre années, en prison. Ils étaient connus pour leur perversité (actes contre-nature).
Deux repris de justice qui ont marqué les esprits par leur bestialité et barbarie. La rue s'en est débarrassée, mais d'autres comme eux existent.
Les parents et toute la population doivent faire preuve d'une grande vigilance, le monde change vers le pire et ce n'est pas demain que la société va en finir avec les criminels.
Rappelons que le mois de mars dernier, les deux petits garçons Haroun et Brahim, âgés de 10 et 9 ans, avaient été kidnappés et enfermés dans un appartement à la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Ils seront séquestrés durant trois jours avant d'être retrouvés morts. Ils vivront l'enfer, ils subiront des viols au quotidien par les deux ravisseurs.
Les assassins seront arrêtés le même jour grâce à la mobilisation intense des services de sécurité.
L'un d'entre eux, dénoncé par une voisine qui l'aurait aperçu en train de se débarrasser d'un sac, sera remis à la police par un citoyen.
Plus tard, un troisième sera démasqué suite aux appels répétés à l'un des accusés. La justice avait tranché dimanche dernier en condamnant Mamine et Catastrophe à la peine de mort pour kidnapping, atteinte à la pudeur sur mineurs et homicide volontaire avec préméditation. Leur complice Billal, à 10 années de réclusion criminelles pour non-dénonciation.
Ikram GHIOUA - l'expression
Commentaire