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Quand l'hopital tue

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  • Quand l'hopital tue

    (01/09/2006)




    Le Clostridium difficile ... Tel est le nom de la bactérie responsable de la mort de quatorze personnes dans la région de Lens. Selon les autorités sanitaires, près de 227 patients ont été contaminés au sein des différentes structures de santé de la région. Un nouvel épisode dans l'épineux dossier des infections nosocomiales.

    Un cas connu
    "Nous avions eu vent de la nature de cette infection depuis mars dernier", explique Claude Rambeau, présidente de l'association Lutte, informations et études sur les infections nosocomiales (Lien). "Chaque année en France, plus de 800 000 personnes sont victimes de ces infections lors de leur passage à l'hôpital. Alors que dans le même temps, seuls 2 000 cas sont l'objet de signalement auprès de l'Institut national de veille sanitaire (Invs), poursuit-elle. Comment expliquer un tel fossé ? Nous demandons au ministre de la Santé de mettre en place de lourdes sanctions contre les établissements ne signalant pas auprès de l'Invs toute infection constaté, comme cela est obligatoire depuis 2001."

    Selon le Lien, les infections nosocomiales causeraient entre 6 000 et 9 000 décès par an en France. Adrien Cadorel

    info.com

  • #2
    les infections nosocomiales! Elles m'ont adoptées je crois. Lors d'une opération, j'ai attrappé un streptocoque et un staphilocoque. Résultat: trois mois d'hospitalisation, un arret cardiaque, deux opérations aux reins , une aux intestins , de la cortisone et stéroides qui m'ont fait gonfler de 30 kilos en 6 semaines, la peau comme brulée sur 50% du corps.
    Voila les conséquences du manque d'hygiène des hopitaux et le Québec n,y échappe pas. J'ai perdu un ami à cause du C difficile.
    Dorénavant, ce sera le privé et si j'en ai pas les moyens...je me laisse crever dignement.

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    • #3
      L'association Droits des victimes (ADV) a demandé vendredi au ministère de la Santé de "diligenter une enquête administrative pour déterminer les responsabilités" de chacun après l'infection nosocomiale qui a causé la mort de 14 personnes dans le Nord-Pas-de-Calais.

      L'ADV, créée en 1999 pour défendre notamment les victimes d'infections nosocomiales, a estimé dans un communiqué que "toutes les mesures de prévention n'ont pas été prises afin de contenir ces infections" apparues début 2006.

      "Je crois qu'on n'a pas pris la mesure de cette épidémie, ni de ce qui s'était passé dans les autres pays", a précisé son président, Fabrice Rouderies, joint au téléphone par l'AFP.

      L'association "s'étonne" notamment de "l'information très tardive" sur l'épidémie de clostridium difficile, qui a touché 227 personnes dans quinze d'établissements de santé du Nord-Pas-de-Calais.

      "Il est parfaitement inadmissible que les responsables des établissements hospitaliers de la région Nord-Pas-de-Calais, pourtant informés de ce qui se passait dans leurs établissements, aient attendu 14 décès pour alerter les patients-usagers", a souligné l'ADV.

      L'association, qui revendique environ 200 adhérents, appelle "les victimes ou familles de victimes éventuelles à se rassembler afin d'obtenir réparation des préjudices subis".

      Le maire PS de Lens Guy Delcourt avait dénoncé jeudi "la faute" des services de l'Etat pour ne pas avoir informé "en temps réel" les élus du Nord-Pas-de-Calais de l'ampleur de l'infection.

      Celle-ci a été provoquée notamment par une souche virulente du clostridium difficile, appelée "027", apparue en cas groupés pour la première fois en France.

      AFP.

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