Annonce

Réduire
Aucune annonce.

L’Irak plonge dans l’horreur

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • L’Irak plonge dans l’horreur


    10 voitures piégées, 90 morts et 300 blessés en trois jours


    L’Irak connaît ces trois derniers jours une nouvelle flambée de violences qui fait craindre un retour au conflit confessionnel enduré par la population durant les années 2006 et 2007.

    Des attentats perpétrés entre vendredi et hier dans différentes villes du pays ont fait 90 morts et près de 300 blessés. Dix voitures piégées avaient fait au moins 60 morts et quelque 190 blessés samedi soir dans une série d’attentats coordonnés visant des rues commerçantes, à majorité chiite de Baghdad, la plus sanglante offensive dans la capitale depuis le début du Ramadhan.
    Quelques heures après cette nuit meurtrière, d’autres attentats ont fait de nouvelles victimes hier matin. A Tadji, à 25 km au nord de la capitale irakienne, deux engins piégés ont ainsi explosé près d’une base militaire tuant trois personnes, dont une femme, et faisant 10 blessés.

    Une bombe posée dans le hall d’entrée d’une maison de la banlieue sud-est de Baghdad a pour sa part fait deux morts et quatre blessés. La situation avait commencé à se «gâter» dès vendredi. Un attentat-suicide perpétré à l’heure de la prière dans une mosquée sunnite proche de Baqouba, dans la province de Diyala, au nord-est de Baghdad, avait fait au moins 20 morts et 40 blessés. Ces récentes attaques portent à plus de 500 le nombre de morts depuis le début du mois de juillet en Irak et à plus de 3000 celui des tués depuis le début de l’année, selon un bilan établi par l’ONU.

    Les dernières attaques, particulièrement meurtrières dans la capitale irakienne, remontaient au 2 juillet lorsque six voitures piégées, visant des magasins, avaient fait au moins 42 morts et une centaine de blessés. Le Premier ministre, Nouri Al Maliki, à l’instar des membres de son gouvernement, n’a pas fait le moindre commentaire sur ces attaques. Seul le président du Parlement, le sunnite Oussama Al Noujaifi, dans un communiqué, a condamné les attaques, estimant qu’elles visent «à diviser le peuple et à déclencher un conflit confessionnel entre Irakiens». Une députée chiite, Suzan Al Saad, a réclamé pour sa part la reprise des exécutions capitales, suspendues il y a quelques mois. «J’appelle le Président à ratifier les condamnations à mort pour qu’on en finisse avec ces attaques terroristes qui tuent des innocents», a-t-elle déclaré dans un communiqué.

    Le silence de Nouri Al Maliki

    Le mécontentement croissant de la minorité sunnite vis-à-vis du gouvernement à majorité chiite et la paralysie totale des rouages de l’Etat sont, soutiennent des spécialistes de l’Irak, les éléments à l’origine de la reprise des attentats depuis quelques mois. A ce propos, le responsable de la mission onusienne pour les droits de l’homme, Francesco Motta, a récemment averti que le regain de violence confessionnelle entre sunnites et chiites pourrait plonger le pays dans le sang. «L’Irak est à la croisée des chemins. Je ne dirais pas que nous sommes déjà dans une guerre civile, mais les chiffres ne sont pas bons», a-t-il dit.

    Bien entendu, la thèse du conflit confessionnel arrange beaucoup le Premier ministre Nouri Al Maliki dont les compétences et l’intégrité sont remises en cause par beaucoup d’acteurs politiques et sociaux. Il n’hésite pas en tout cas à mettre à profit cette donne sécuritaire pour justifier son incapacité à remettre le pays sur les rails et à réconcilier les Irakiens. Dans sa réaction aux troubles qui secouent l’Irak, le Premier ministre, Nouri Al Maliki, s’est d’ailleurs empressé récemment à expliquer la vague de violence qui secoue le pays depuis le début de l’année par la «haine confessionnelle». «Le bain de sang aujourd’hui est le résultat de la haine confessionnelle», avait-t-il indiqué, notant que «ces crimes étaient le résultat d’une mentalité sectaire». Il faut savoir que depuis près de sept mois, l’Irak – dont le nord est autonome – est secoué par un large mouvement de contestation, les protestataires réclamant la démission du Premier ministre et la fin de la «marginalisation» dont ils estiment être victimes.

    Les avertissements de l’ONU

    Afin d’apaiser cette tension, le gouvernement a fait quelques concessions, en libérant des prisonniers et en augmentant les salaires des combattants sunnites engagés contre la branche du réseau terroriste d’Al Qaîda en Irak. M. Al Maliki a en outre procédé fin mai à une redéfinition de sa stratégie sécuritaire et des changements au sein du personnel chargé de l’appliquer. Par contre, aucune initiative politique susceptible de dégripper durablement la machine n’a été prise. Or, la dégradation de la situation en Irak est due principalement à l’aggravation de la crise politique. Ce que refuse de reconnaître le Premier ministre irakien qui continue à se contenter de «mesures techniques».

    Inquiète de l’évolution de la situation, l’Organisation des Nations unies a prévenu que Baghdad risquait de s’engager sur «un sentier dangereux», à moins que le gouvernement irakien ne s’attelle au «renforcement des bases de la démocratie». L’Irak doit s’atteler au «renforcement des bases de la démocratie» ou bien il risque de «s’aventurer sur un sentier dangereux, où les impasses politiques et la violence religieuse l’attendent à chaque tournant», a indiqué Martin Kobler, l’envoyé spécial de l’ONU en Irak, lors d’une intervention devant le Conseil de sécurité.

    Les dirigeants irakiens sont face à des «choix cruciaux», a-t-il insisté. En décodé, l’ONU demande à Al Maliki d’élargir la base sociale du pouvoir pour espérer sortir de la crise. Cet énième appel de l’ONU sera-t-il entendu ? Une grande majorité d’Irakiens le souhaitent certainement. Mais les événements de ces derniers mois montrent que cette option n’est pas du tout la préférée du responsable irakien.

    Zine Cherfaoui- El watan

  • #2
    Au moins, l Irak c est une démocratie maintenant , prochain sera la Syrie , d autre suivront , le peuple préfère la démocratie et la liberté malgré la merde dans laquelle il est , Merci la famille BUSH.

    Commentaire


    • #3
      Au moins, l Irak c est une démocratie maintenant , prochain sera la Syrie , d autre suivront , le peuple préfère la démocratie et la liberté malgré la merde dans laquelle il est , Merci la famille BUSH.
      Soit chui nul , soit je rêve
      un semblant de démocrate..qui prétend croire en la liberté.. et remercie la famille Bush.. pour des millions de morts.. ça donne quoi ??

      Commentaire


      • #4
        ahras
        Au moins, l Irak c est une démocratie maintenant , prochain sera la Syrie , d autre suivront , le peuple préfère la démocratie et la liberté malgré la merde dans laquelle il est , Merci la famille BUSH.
        Dis moi que c'est de l'ironie

        Commentaire


        • #5
          @ahras

          Au moins, l Irak c est une démocratie maintenant , prochain sera la Syrie , d autre suivront , le peuple préfère la démocratie et la liberté malgré la merde dans laquelle il est , Merci la famille BUSH.
          Démocratie à l'irakienne : tueries provoquées par les bandes armées par l'impérialo-sionisme, régime fantoche acquis aux néo-colonialisme américano-sioniste, économie aux mains des multinationales... Une "démocratie" promise à tous les pays arabes et musulmans. Cette démocratie de la mort, de la guerre contre le peuple par les mercenaires takfiris n'a pas réussi en Syrie, si elle a réussit en Irak et en Libye. Ce n'est pas le peuple qui préfère cette démocratie, c'est "Israël" qui la veut pour les Arabes et les Musulmans, démocratie de diversion et de fitna afin que l'Etat et l'économie soient aux mains des sionistes à travers les multinationales!!!

          Commentaire


          • #6
            C'est "Israël" et les USA qui provoquent ces tueries car ils voient mal un Irak unifié de nouveau. Al Qeida et les différents groupes takfiris sont leur œuvres.
            Le tamis ne peut cacher le soleil.

            Commentaire


            • #7
              ,Sahitou et saha ftourkoum

              Normal que c est de l ironie, l irak grace aux states et l entite sioniste est devenu un grand bidonville , il se consume de jour en jour. Au tour de la syrie , l egypte , l iran sans doute , j espere que d ici la ,il ny aura plus de petrole ... la machine capitaliste veut tout controler et tout avoir .

              Commentaire


              • #8
                L’Irak plonge dans l’horreur
                Tel était le premier objectif, la plonger et la garder dans l'horreur.

                Le même objectif pour Syrie, on fait semblant d'aider les rebelles, juste ce qu'il faut pour maintenir l'horreur et la destruction.

                Commentaire

                Chargement...
                X