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Pétrole : déceptions à répétition en Guyane

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  • Pétrole : déceptions à répétition en Guyane

    Par Anne Feitz | 23/07
    Le quatrième forage mené dans la zone s’est soldé par un nouvel échec, après deux explorations déjà infructueuses.


    Le rêve pétrolier s’éloigne un peu plus en Guyane française. Le quatrième forage effectué au large des côtes du département français d’Amérique latine s’est soldé par un nouvel échec : le puits d’exploration GM-ES-4, foré sur le site de Cebus, n’a pas rencontré d’hydrocarbures, a annoncé la compagnie pétrolière britannique Tullow Oil. C’est le troisième échec consécutif du consortium mené par Shell (45 %), auxquels participent Tullow Oil (27,5 %), et le français Total (25 %). Un forage d’exploration avait été déclaré infructueux en décembre 2012, et un second en avril 2013. Seul le tout premier puits foré dans la zone par Tullow Oil, en septembre 2011, avait conduit à la découverte d’une poche importante de pétrole à 6.000 mètres de profondeur. Shell avait alors estimé le potentiel de la zone à 300 millions de barils de brut.
    « Le potentiel commercial de la zone n’est toujours pas confirmé, mais Shell continue d’y croire. On sait qu’il existe un système pétrolier dans la région », insiste-t-on au sein de la compagnie anglo-néerlandaise. Un dernier puits reste à forer dans le cadre de la campagne d’exploration, qui a démarré après la première découverte et prévoyait quatre forages pour un coût de 500 millions de dollars. « Jusqu’à présent nous avons exploré la partie est de la zone, près de la frontière brésilienne », explique-t-on chez Shell. « Le dernier forage sera plus proche de Zaedyus, où Tullow avait effectué la première découverte ». Baptisé GM-ES-5, il démarrera dès que le navire de forage se sera déplacé sur la zone, d’ici quelques semaines.
    Un sérieux doute sur le potentiel
    Soulignant que seule a été explorée une toute petite partie de la zone couverte par son permis, qui couvre plus de 24.000 kilomètres carrés, Shell n’exclut pas de déposer de nouvelles demandes d’autorisation de forages, qui permettraient de lancer une nouvelle campagne d’exploration. « Nous nous donnerons d’abord le temps d’analyser toutes les données obtenues grâce aux forages et aux campagnes sismiques réalisées par ailleurs », poursuit la porte-parole de Shell.
    Malgré tout, ces déceptions à répétition jettent un doute sur le potentiel du département français, venant tempérer les espoirs de retombées économiques qui avaient pu naître en Guyane.
    Anne Feitz
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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