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23.07.2013 - Une fois de plus, les pays européens ont démontré leur partialité évidente contre les Arabes et leurs droits légitimes, dont le premier est le droit à la résistance armée contre une occupation. Les actions du Hezbollah ne méritent pas leur inscription sur la liste européenne des organisations terroristes, même selon un grand nombre d'hommes politiques et de militants européens pour les droits de l'homme.
Les États européens sont inquiets du large soutien populaire dont jouit le mouvement de Résistance et ils espèrent trouver le moyen - autre que militaire, qui a échoué - de mettre le Hezbollah à genoux.
Ils ont d'abord recouru à une campagne médiatique systématique pour mettre à mal la réputation de la Résistance, puis ils ont encouragé une incitation confessionnelle flagrante pour la diaboliser et la noyer dans le sang, pour finir par criminaliser le parti au nom du "droit international".
Les "démocraties" européennes ont été des supportrices loyales de l'occupation et de l'apartheid israéliens depuis la naissance de la nation raciste du ventre de la Déclaration Balfour des Britanniques. Leur soutien aveugle au sionisme est profondément enraciné dans leur culpabilité sur la façon barbare dont elles ont traité les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le danger que le Hezbollah pose surtout réside dans sa démonstration, au-delà du moindre doute, que les Arabes ne doivent pas plier devant la volonté d'Israël et que débarrasser la région de cette menace coloniale est possible. Grâce à ses actions, la Résistance a exposé la lâcheté et la corruption des systèmes des régimes arabes qui n'ont construit leurs armées que pour défendre leurs trônes.
Le Hezbollah est un mouvement de résistance nationaliste et islamique, qui a combattu le monstre sioniste avec foi et courage, tandis qu'Israël est une société spartiate créée dans la terreur et le sang, qui ne connaît d'autre langage que la guerre.
Tous les efforts pour asservir le Hezbollah ont abouti à des échecs. L'inscription sur la liste noire de l'Union Européenne n'a rien à voir avec le droit international ou la justice, ce n'est rien de plus qu'une tentative pour protéger l'oppresseur du courroux des opprimés.
Le problème avec les "démocraties" occidentales est qu'elles croient qu'elles sont la norme pour l'humanité et qu'il leur revient le droit de juger les actions des autres car elles seules sont la seule source de ces hauts idéaux de liberté, de justice et d'égalité. Elles refusent catégoriquement d'assumer leur responsabilité pour leur part dans les nombreux problèmes sociaux et politiques auxquels les peuples de la région sont confrontés aujourd'hui.
Mais l'histoire avance. Les ministres des Affaires étrangères européens qui ont voté l'inscription du Hezbollah sur la liste noire se souviennent-ils de la manière dont les nazis désignaient la Résistance française ? Et cela a-t-il empêché la Résistance de l'emporter, en fin de compte ?
Par Ibrahim al-Amin
Ibrahim al-Amin est le rédacteur en chef de Al-Akhbar. L'article en anglais est une traduction de l'édition en arabe.
Source : Al Akhbar
Traduction : MR pour ISM
Les États européens sont inquiets du large soutien populaire dont jouit le mouvement de Résistance et ils espèrent trouver le moyen - autre que militaire, qui a échoué - de mettre le Hezbollah à genoux.
Ils ont d'abord recouru à une campagne médiatique systématique pour mettre à mal la réputation de la Résistance, puis ils ont encouragé une incitation confessionnelle flagrante pour la diaboliser et la noyer dans le sang, pour finir par criminaliser le parti au nom du "droit international".
Les "démocraties" européennes ont été des supportrices loyales de l'occupation et de l'apartheid israéliens depuis la naissance de la nation raciste du ventre de la Déclaration Balfour des Britanniques. Leur soutien aveugle au sionisme est profondément enraciné dans leur culpabilité sur la façon barbare dont elles ont traité les Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le danger que le Hezbollah pose surtout réside dans sa démonstration, au-delà du moindre doute, que les Arabes ne doivent pas plier devant la volonté d'Israël et que débarrasser la région de cette menace coloniale est possible. Grâce à ses actions, la Résistance a exposé la lâcheté et la corruption des systèmes des régimes arabes qui n'ont construit leurs armées que pour défendre leurs trônes.
Le Hezbollah est un mouvement de résistance nationaliste et islamique, qui a combattu le monstre sioniste avec foi et courage, tandis qu'Israël est une société spartiate créée dans la terreur et le sang, qui ne connaît d'autre langage que la guerre.
Tous les efforts pour asservir le Hezbollah ont abouti à des échecs. L'inscription sur la liste noire de l'Union Européenne n'a rien à voir avec le droit international ou la justice, ce n'est rien de plus qu'une tentative pour protéger l'oppresseur du courroux des opprimés.
Le problème avec les "démocraties" occidentales est qu'elles croient qu'elles sont la norme pour l'humanité et qu'il leur revient le droit de juger les actions des autres car elles seules sont la seule source de ces hauts idéaux de liberté, de justice et d'égalité. Elles refusent catégoriquement d'assumer leur responsabilité pour leur part dans les nombreux problèmes sociaux et politiques auxquels les peuples de la région sont confrontés aujourd'hui.
Mais l'histoire avance. Les ministres des Affaires étrangères européens qui ont voté l'inscription du Hezbollah sur la liste noire se souviennent-ils de la manière dont les nazis désignaient la Résistance française ? Et cela a-t-il empêché la Résistance de l'emporter, en fin de compte ?
Par Ibrahim al-Amin
Ibrahim al-Amin est le rédacteur en chef de Al-Akhbar. L'article en anglais est une traduction de l'édition en arabe.
Source : Al Akhbar
Traduction : MR pour ISM
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