Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le directeur de la prison de Serkadji à Alger limogé

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le directeur de la prison de Serkadji à Alger limogé

    Le ministre de la Justice, garde des sceaux, Mohamed Charfi, a mis fin mardi aux fonctions du directeur de l'établissement de rééducation de Serkadji (Alger) et de son adjoint, suite à un entretien réalisé par le journal Echourouk avec un détenu le 22 juillet 2013, a indiqué un communiqué du ministère.

    Un nouveau directeur a été installé en remplacement du directeur démis de ses fonctions et le ministre de la Justice a ordonné l'ouverture immédiate de trois enquêtes par le parquet général près la Cour d'Alger, le juge d'application des peines et l'inspection générale des services pénitentiaires, a précisé le communiqué.

    Les enquêtes "détermineront la responsabilité de chacun et entraineront les poursuites judiciaires" qui en découleront, a poursuivi le communiqué.

    Selon la même source, l'entretien "constitue en soi, une infraction aux exigences juridiques et organisationnelles des textes en vigueur dans les prisons".

    Dans le cadre de la transparence dans la gestion des établissements pénitentiaires et pour informer l'opinion publique en la matière, le ministère a ouvert la voie aux médias désireux d'effectuer des visites aux établissements pénitentiaires dans le but d'y mener des reportages, rappelle le communiqué, soulignant que 537 autorisations ont été délivrées durant les quatre dernières années.

    Cela a permis à 1034 représentants de la presse privée et publique écrite et audio-visuelle d'effectuer des visites dans ces établisemnts, selon la même source.

    Aucun dépassement ou violation n'a été jusque là enregistré dans le contenu des reportages réalisés sur les programmes de réinsertion des détenus (enseignement, formation et autres activités culturelles et éducatives), et les moyens mobilisés par l'Etat pour la prise en charge des détenus, souligne encore le communiqué.

    "Cela démontre clairement que le contenu du reportage a outrepassé les limites de l'autorisation délivrée", a conclu le communiqué.

    APS

  • #2
    Je croyais que Serkadji avait été déjà fermée. Cela avait été annoncé en 2010 déjà:

    La prison de Serkadji sera fermée


    La célèbre prison de Serkadji à Alger sera fermée. “Toutes les prisons construites en Algérie avant 1900 seront fermées. Le programme de constructions de 80 pénitenciers lancé en 2005 vise à remplacer ces anciennes prisons”, a indiqué ce matin Mokhtar Felioune, directeur général de l'administration pénitentiaire, sur la chaîne III de la radio nationale.Selon lui, les prisons de Blida, de Guelma et de Béjaïa seront également fermées. “Ces prisons sont vétustes et situées à l’intérieur des villes. Les futurs établissements pénitenciers seront construits selon les standards internationaux en dehors des tissus urbains”, a-t-il indiqué. Il a annoncé que trois prisons d’une capacité globale de 5.000 places seront livrées en mars 2010. “Ces établissements sont conçus selon les normes avec un espace de 9 mètres par détenu. Ils seront également complétés par des infrastructures destinées à la scolarisation et au sport”, a-t-il souligné.




    B. Toufik

    Vendredi 29 Janvier 2010 - 23:01

    ∑ (1/i²) = π²/6
    i=1

    Commentaire


    • #3
      Peut être que cet article explique un mieux les choses, car ça fait très bizarre de limoger un directeur et son adjoint pour un banale interview. Probablement qu'il y a des choses que le ministre aimerait qu'elle resté caché, a suivre.

      ____________

      Une interview avec l’auteur du détournement de 3200 milliards de centimes tourne au limogeage, Abderrahmane Achour fait sortir de prison le directeur de Serkadji


      Le directeur de la prison Serkadji ne savait certainement pas que l’autorisation accordée par le ministère de la Justice à un journal (Echourouk) pour la réalisation d’un reportage autour du mois sacré à l’intérieur de ce pénitencier allait lui coûter son poste et celui de son adjoint.

      Le département ministériel de Mohamed Charfi a mis fin avant-hier aux fonctions du directeur de l’établissement de rééducation de Serkadji (Alger) et de son adjoint, suite à un entretien réalisé par le journal arabophone Echourouk avec Abderrahmane Achour, le 22 juillet 2013, dans cette prison.

      Abderrahmane Achour, accusé du détournement de 3200 milliards de centimes dans des agences de la Banque nationale d’Algérie (BNA) a, dans cette interview réalisée, évoqué ce qu’il qualifié de «complot», s’estimant «innocent» des accusations retenues à son encontre.

      Le ministère de la Justice estime que le journal Echourouk a été autorisé pour réaliser un reportage sur les conditions de détention et le respect des droits de l’homme à l’intérieur de ce pénitencier, et non pas pour interviewer Abderrahmane Achour.

      Un nouveau directeur a été installé et le ministre de la Justice a ordonné l’ouverture immédiate de trois enquêtes par le parquet général près la cour d’Alger, le juge d’application des peines et l’inspection générale des services pénitentiaires, a précisé un communiqué de ce département ministériel.

      Les enquêtes «détermineront la responsabilité de chacun et entraîneront les poursuites judiciaires» qui en découleront, a poursuivi le communiqué.

      Selon la même source, l’entretien «constitue en soi une infraction aux exigences juridiques et organisationnelles des textes en vigueur dans les prisons». A noter que ce n’est pas la première fois que Abderrahmane Achour a été cité dans un reportage consacré aux prisons. Le journal Echourouk avait publié la photo de cet accusé dans l’affaire du détournement de 3200 milliards de centimes dans des agences BNA, quand ce dernier passait son examen du baccalauréat, en candidat libre, dans la prison où il était incarcéré.

      Echourouk avait été autorisé par le ministère de la Justice à réaliser un reportage autour du thème de la scolarisation des détenus. Le «hasard» a voulu par deux fois que le journal rencontre Abderrahmane Achour quand ce dernier passait son examen du baccalauréat et la deuxième fois au cours de ce mois sacré à l’intérieur de la prison Serkadji. Pour rappel, Abderrahmane Achour avait été condamné à des peines de plusieurs années d’emprisonnement dans plusieurs affaires dans lesquelles il est accusé.

      M. A. , Le Temps (Algerie 360), Mercredi 24 juillet

      Commentaire


      • #4
        Quand j'avais lu l'article du journal, je me suis dis: ce n'est pas normal qu'on accorde un auditoire à ce personnage sans que ça puisse être possible pour les autres détenus lambda qui ne refuseront certainement pas une tribune pour clamer leur innocence.

        Voilà que mes appréhensions sont confirmées. y'a quelque chose de pas sain.
        ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

        Commentaire

        Chargement...
        X