Une histoire d’un jihad de mariage
La revue américaine Counter Punch a raconté l’histoire d’une femme syrienne qui a expérimenté le jihad de mariage, le « jihad al-nikah », malgré elle.
Divorcée et mère de trois enfants, cette damascène qui s’est fait appeler Lina venait de se marier par la médiation d’un religieux avec un homme de son âge. A peine ayant déménagé à Geramana, banlieue mixte de Damas, son mari, originaire d’Aïn Terma, une banlieue Est de Damas tenue par les miliciens d’Al-Qaïda, l’y a un jour emmené.
Elle décrit : « c’est comme une ville fantôme, sans eau, ni électricité, où tous les biens publics sont détruits... Elle est habitée par des hommes qui ont le type différent de la plupart des Syriens. Ils portent des robes jusqu’aux genoux et ont les cheveux teints au henné. Ils portent des machettes, des couteaux et des menottes ». Lina raconte aussi avoir vu dans ce quartier des voitures sans numéro d’immatriculation, et des ambulances qui ont manifestement été volées. Elle dit aussi y avoir rencontré des femmes vêtues de noire de la tête aux pieds et portant de longs gants noires, à tel point qu’elle s’est sentie « en bikini », alors qu’elle porte le manteau et le foulard.
Dans ce quartier, l’homme qui est supposé être son mari lui a proposé de participer au « devoir du jihad al-nikah », au motif que les hommes sont tenus d’épouser les veuves qui ont perdu leur mari dans la guerre et que les femmes aussi sont tenues d’épouser plus d’un homme, l’un après l’autre. Il lui a expliqué que chaque homme peut en épouser quatre en même temps, puis les divorcer et en épouser d’autres. Bien entendu, dans ce genre de mariage, les époux ne sont pas obligés de dépenser sur leurs épouses.
Lina a été assez intelligente pour s’enquérir dans ce cas sur la façon pour les femmes de respecter la « Idda », (période d’abstinence de 4 mois après le divorce pour être sure de ne pas être enceinte). Ce à quoi il a répondu que le cheikh lui trouvera un règlement légitime.
La jeune femme ne dit pas dans l’article si elle a consenti. Mais l’on sait surtout qu’elle a quitté son mari deux mois après l’avoir épousé. Elle assure que les principes que lui et ses confrères propagent sur l’Islam n’ont rien à voir avec l’Islam qu’elle a connu. Elle raconte qu’elle avait protesté auprès de lui lorsqu’il lui a interdit d fumer, sous prétexte que c’est prohibé, alors que d’après elle il se permet de se targuer qu’il a voulu kidnapper un soldat syrien, pour la simple raison que c’est un soldat.
La revue américaine Counter Punch a raconté l’histoire d’une femme syrienne qui a expérimenté le jihad de mariage, le « jihad al-nikah », malgré elle.
Divorcée et mère de trois enfants, cette damascène qui s’est fait appeler Lina venait de se marier par la médiation d’un religieux avec un homme de son âge. A peine ayant déménagé à Geramana, banlieue mixte de Damas, son mari, originaire d’Aïn Terma, une banlieue Est de Damas tenue par les miliciens d’Al-Qaïda, l’y a un jour emmené.
Elle décrit : « c’est comme une ville fantôme, sans eau, ni électricité, où tous les biens publics sont détruits... Elle est habitée par des hommes qui ont le type différent de la plupart des Syriens. Ils portent des robes jusqu’aux genoux et ont les cheveux teints au henné. Ils portent des machettes, des couteaux et des menottes ». Lina raconte aussi avoir vu dans ce quartier des voitures sans numéro d’immatriculation, et des ambulances qui ont manifestement été volées. Elle dit aussi y avoir rencontré des femmes vêtues de noire de la tête aux pieds et portant de longs gants noires, à tel point qu’elle s’est sentie « en bikini », alors qu’elle porte le manteau et le foulard.
Dans ce quartier, l’homme qui est supposé être son mari lui a proposé de participer au « devoir du jihad al-nikah », au motif que les hommes sont tenus d’épouser les veuves qui ont perdu leur mari dans la guerre et que les femmes aussi sont tenues d’épouser plus d’un homme, l’un après l’autre. Il lui a expliqué que chaque homme peut en épouser quatre en même temps, puis les divorcer et en épouser d’autres. Bien entendu, dans ce genre de mariage, les époux ne sont pas obligés de dépenser sur leurs épouses.
Lina a été assez intelligente pour s’enquérir dans ce cas sur la façon pour les femmes de respecter la « Idda », (période d’abstinence de 4 mois après le divorce pour être sure de ne pas être enceinte). Ce à quoi il a répondu que le cheikh lui trouvera un règlement légitime.
La jeune femme ne dit pas dans l’article si elle a consenti. Mais l’on sait surtout qu’elle a quitté son mari deux mois après l’avoir épousé. Elle assure que les principes que lui et ses confrères propagent sur l’Islam n’ont rien à voir avec l’Islam qu’elle a connu. Elle raconte qu’elle avait protesté auprès de lui lorsqu’il lui a interdit d fumer, sous prétexte que c’est prohibé, alors que d’après elle il se permet de se targuer qu’il a voulu kidnapper un soldat syrien, pour la simple raison que c’est un soldat.
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