Retraite des fonctionnaires : 1 DH cotisé, 2 déboursés!
Le régime des pensions civiles court à la faillite
En une année, le déficit actuariel s’est creusé de 22 milliards de DH
En attendant, le Maroc débat mais ne se décide pas...
Il faut revenir à une juste tarification des prestations du régime civile géré par la Caisse marocaine de retraite (CMR). C’est la principale idée défendue par son directeur général Mohammed El Alaoui El Abdellaoui. Chiffres à l’appui, il rappelle que le retard dans la mise en place de la réforme paramétrique creuse davantage les déficits.
Le régime des pensions civiles court à la faillite. Il puisera dès l’année prochaine dans ses réserves contrairement aux autres caisses de retraite qui disposent encore de «marges de manœuvre». Estimées à près de 80 milliards de dirhams, ces réserves pourraient être épuisées d’ici 2021 si le statu quo est maintenu. Une situation sur laquelle le conseil d’administration de la Caisse n’a pas cessé d’alerter le gouvernement. Pourtant le diagnostic est posé depuis longtemps, les pistes de réformes identifiées… mais la décision politique tarde. Le dossier fait du surplace. Il a été «renvoyé» au dialogue social avec pour objectif d’en accélérer le traitement mais sans résultat.
leconomiste
Le régime des pensions civiles court à la faillite
En une année, le déficit actuariel s’est creusé de 22 milliards de DH
En attendant, le Maroc débat mais ne se décide pas...
Il faut revenir à une juste tarification des prestations du régime civile géré par la Caisse marocaine de retraite (CMR). C’est la principale idée défendue par son directeur général Mohammed El Alaoui El Abdellaoui. Chiffres à l’appui, il rappelle que le retard dans la mise en place de la réforme paramétrique creuse davantage les déficits.
Le régime des pensions civiles court à la faillite. Il puisera dès l’année prochaine dans ses réserves contrairement aux autres caisses de retraite qui disposent encore de «marges de manœuvre». Estimées à près de 80 milliards de dirhams, ces réserves pourraient être épuisées d’ici 2021 si le statu quo est maintenu. Une situation sur laquelle le conseil d’administration de la Caisse n’a pas cessé d’alerter le gouvernement. Pourtant le diagnostic est posé depuis longtemps, les pistes de réformes identifiées… mais la décision politique tarde. Le dossier fait du surplace. Il a été «renvoyé» au dialogue social avec pour objectif d’en accélérer le traitement mais sans résultat.
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