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Akrame, ce chef franco-algérien qui séduit le Tout-Paris

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    Akrame, ce chef franco-algérien qui séduit le Tout-Paris


    Les Parisiens doivent attendre plusieurs semaines avant de pouvoir trouver une place dans son restaurant. Et pour cause, le chef a reçu, il y a un an, une première étoile au célèbre guide gastronomique Michelin. Le restaurant porte son prénom, Akrame, et le succès ne se dément pas.


    Rencontre avec un chef algéro-français chez qui le Tout-Paris se presse à présent pour déguster des plats savoureux et originaux. À 32 ans, Akrame Benallal est déjà un chef confirmé et reconnu par ses pairs. Le secret de sa réussite ? L’amour qu’il porte à son métier et une indéniable persévérance. « Pour y arriver, il faut y croire et surtout ne jamais renoncer. Quand on vise la lune on retombera toujours sur les étoiles », nous confie Akrame Benallal avec un large sourire.

    Une passion née dans la cuisine de sa mère

    Né en France en 1981, il y vit jusqu’à l’âge de 5 ans puis rentre avec sa famille en Algérie : « J’ai vécu en Algérie jusqu’à 14 ans et j’en garde des souvenirs d'odeur de jasmin et de cette Méditerranée que respire Oran », raconte-t-il avec émotion. À 14 ans, Akrame quitte l’Algérie en compagnie de sa mère et de ses deux frères. « Nous avons quitté l'Algérie quand ma mère s'est retrouvée seule, sans mari, pour assumer ses trois enfants », se souvient-il.

    Ainé de la famille, Akrame apprend à se débrouiller dès son plus jeune âge. Il décide, encore enfant, de faire de la cuisine son métier. Les odeurs des plats que préparait sa mère ont fait naitre en lui une véritable passion. Et de lui rendre hommage. « Ma vocation pour la cuisine m'est venue grâce à elle », confesse Akrame Benallal. Il commence son apprentissage à 14 ans dans un restaurant de Molineuf dans le centre de la France, puis part travailler avec de grands chefs comme Pierre Gagnaire ou Alain Soliverès. Après de nombreuses expériences, il s’installe à Paris en 2011 à son propre compte, grâce à un mécène qui croit en lui et le soutient financièrement.

    Des projets en Algérie

    Fruit de son sérieux et de sa bonne cuisine, les clients se bousculent très vite pour pouvoir réserver l’une des 20 places que compte son restaurant. Chez Akrame, le chef voue un véritable culte aux produits frais : « Chaque jour, ma cuisine se construit autour des produits de saison », lit-on sur le site du restaurant où sont affichés les différents menus. De tous les plats qu’il mijote, il avoue éprouver un grand plaisir à travailler des produits qui lui rappellent la Méditerranée. « J'aime préparer les poissons. Ce sont des produits que j'affectionne tout particulièrement », avoue Akram Benallal entre deux commandes. Cet ancien d’El Bulli, le meilleur restaurant du monde, revendique « une vraie cuisine d’auteur » et reconnait son plus grand défaut de « n’être jamais satisfait de ce que l’on fait ».

    Akrame Benallal est un chef exigeant pour lui-même et pour ceux qui travaillent avec lui et il vise toujours plus haut : « L’étoile Michelin était un rêve de gosse. Maintenant, on attend la suite… », lâche-t-il avec le sentiment que ce qui compte est la prochaine table à contenter. La suite ? Ce sont les inspecteurs du guide Michelin qui pourraient continuer de le glorifier dans les années qui viennent. Akrame garde les pieds sur terre, il a également en tête des projets en Algérie et pourquoi pas à Oran dans cette ville où il a tant d’amis.

    Entre la France et l’Algérie, Akrame Benallal est le symbole d’une réussite qui conjugue la quintessence d’une cuisine harmonieuse et la joie renouvelée de ses clients. Sa prestigieuse clientèle en témoigne chaque jour.

    tsa
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