Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Le système Fawzi dans le collimateur des services

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Le système Fawzi dans le collimateur des services

    Le «système Fawzi » dans le collimateur des services

    le 26.07.13 | 10h00 5 réactions


    Le limogeage du colonel Fawzi, ex-responsable du Centre de communication et de diffusion (CCD) appartenant au DRS, prend une tournure inattendue.


    A peine la nouvelle a fait le tour des rédactions que les langues se délient. Le site électronique Algérie Patriotique, appartenant au fils du général à la retraite Khaled Nezzar, révèle un bout d’une grosse affaire politico-financière et de détournement de deniers publics à laquelle le colonel Fawzi serait lié.

    Ainsi ce militaire, qui faisait la pluie et le beau temps dans le paysage médiatique algérien depuis une décennie, fait aujourd’hui les frais «des résultats de l’enquête d’habilitation diligentée par les services chargés de la promotion des hauts officiers de l’armée. Résultats avérés négatifs, le colonel Fawzi ne peut prétendre donc au grade supérieur. Ironie du sort, celui-là même qui utilisait les enquêtes d’habilitation comme moyen de pression et de chantage pour la délivrance des accréditations aux correspondants des médias étrangers ou pour l’agrément de nouveaux journaux selon la règle «docile ou hostile» est viré suite à une enquête d’habilitation. Que révèle celle-ci ? «Des affaires douteuses qui mériteraient des enquêtes approfondies», affirme un haut responsable de l’armée.

    Le colonel Fawzi, chargé entre autres de la diffusion des informations concernant les affaires de corruption, se retrouve dès lors dans le collimateur des mêmes services auxquels il répercutait les «succès» de son propre travail. Parmi le personnel proche du colonel visé par les enquêteurs figure l’actuel directeur de l’ANEP, Ahmed Boucenna. «Il y a beaucoup d’anomalies dans le fonctionnement de l’ANEP, notamment sa gestion financière, les modalités et les critères d’attribution des encarts et des pages de publicité institutionnelle qui, à l’origine, est conçu comme étant une forme d’aide de l’Etat pour les journaux», explique notre haut responsable de l’ANP.

    Selon une source à l’ANEP, le montant distribué sous forme d’insertions publicitaires depuis 2011 s’élèverait à 30 milliards de dinars (environ 300 millions de dollars), soit presque le double des investissements publicitaires du secteur privé algérien. Une bonne partie de ces investissements publicitaires se chiffre en euros ou en dollars qui vont dans les caisses des magazines étrangers censés promouvoir l’image de l’Algérie à l’étranger. Un magazine de l’Hexagone empocherait quelque 20 millions d’euros par an pour des insertions pas trop visibles. Compte tenu de l’opacité qui entoure ces attributions, il semble que cette manne constitue une caisse noire qui échapperait à tout contrôle des institutions de la République.

    Soupçons


    Pire, elle est devenue un moyen d’enrichissement illicite pour beaucoup d’hommes d’affaires, de fils de hauts responsables de l’Etat, de patrons et de pseudo-journalistes. Les soupçons ne s’arrêtent pas là. Dans la foulée du limogeage du colonel Fawzi, des «patrons de presse» «sont aussi visés par des enquêtes, certains sont soupçonnés d’enrichissement illicite aux frais de l’Etat, d’autres de transferts illicites de fonds vers l’étranger, d’acquisition de biens immobiliers en Europe, notamment en France et en Espagne». Ce véritable «hold-up» opéré à l’ANEP porte un nom : «le système Fawzi».

    Ses ramifications s’étendent aux imprimeries de l’Etat, aux différentes formules d’aide à la production cinématographique et audiovisuelle et arrivent jusqu’à l’organisation des petits événements culturels. Le colonel régentait le tout et affermissait sa mainmise sans «gêne aucune. Si vous ne lui plaisez pas, vous n’aurez rien. Certains réalisateurs et producteurs ont dû accepter les conditions posées et édictées par le colonel pour pouvoir travailler», confie un réalisateur sur la place d’Alger, victime des agissements de ce militaire aux prérogatives élargies. Il est devenu au fil du temps, un acteur du milieu et tous les projets doivent être soumis à son approbation.

    Des soupçons entourent les conditions de la création de chaînes de télévision en offshore et le rehaussement de simples agences de communication en chaîne de télévision. Pour les premières, l’argent contracté de l’ANEP et les impayés dus aux imprimeries de l’Etat auront, selon nos sources, servi à les financer. Le montant des dettes se chiffre en milliards et s’élèverait à quelque 3 milliards de dinars, rien que deux journaux à gros tirages contracteraient le tiers des redevances. D’autres n’ont jamais payé le moindre sou mais perçoivent des sommes colossales, l’équivalent du paiement de l’insertion de six pages de publicité institutionnelle quotidienne, que personne n’a jamais pu créé sous un prête-nom. D’autres agréments attendent l’approbation du ministre, l’on parle de près de 50 nouveaux titres avant la fin de l’année.

    Le «système Fawzi» n’agit pas seul puisqu’il est secondé par celui de Saïd Bouteflika, le «parrain» de plusieurs titres créés récemment. L’arnaque ne s’arrête pas là, puisque le processus établi pour l’enrichissement rapide inclut le recrutement de jeunes journalistes dans le cadre de l’ANEM payés souvent à peine 8000 DA par mois. Ainsi l’éditeur peut empocher le reste en silence. Selon nos sources, «la hiérarchie a décidé d’épurer et de réguler la corporation pour mettre fin à ce système de prédation de deniers publics, l’Etat ne peut plus continuer à subventionner des journaux sans aura ni ancrage», assure un haut responsable sécuritaire. D’ailleurs, il s’agit à en croire nos sources de l’une des missions prioritaires assignées au nouveau chef de la CCD.

    Zouheir Aït Mouhoub

    El Watan
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    Passages intéressants...

    Le colonel Fawzi, chargé entre autres de la diffusion des informations concernant les affaires de corruption
    Le «système Fawzi» n’agit pas seul puisqu’il est secondé par celui de Saïd Bouteflika, le «parrain» de plusieurs titres créés récemment
    Othmane BENZAGHOU

    Commentaire


    • #3
      C'est bien toi qui niais la relation sulfureuse entre le colonel Fawzi et Said Bouteflika.

      Commentaire


      • #4
        Tu ne sais même pas lire. L'article parle bien de systèmes différents... et au vu de premier paragraphe souligné, il s'agirait plutôt de systèmes concurrents...
        Othmane BENZAGHOU

        Commentaire


        • #5
          Tu as bien fait de changer ton message ...


          Comment peuvent être en concurence alors que c'est l'un qui distribue la manne de l'ANPE et l'autre qui la récupère a travers ces journaux
          شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

          Commentaire


          • #6
            peux tu m'expliquer comment des titres de presses proche de Said Bouteflika comme l'expression ou la tribune ont ils bien pu bénéficier du système Fawzi, s'ils étaient concurrents, alors que dans l'article même on dit que rien dans le milieu de la com et des médias ne pouvait se faire sans son quitus. En fait tu relèves les seules contradictions qui t'arrangent.

            Commentaire


            • #7
              Par ce qu'il faisait de la politique, et qu''il sait bien ménager le choux et la chèvre...
              Othmane BENZAGHOU

              Commentaire


              • #8
                Tu as bien fait de changer ton message ...


                Comment peuvent être en concurence alors que c'est l'un qui distribue la manne de l'ANPE et l'autre qui la récupère a travers ces journaux
                J'ai précisé le postulat, pour que des gens comme toi ne sautent pas sur l'occasion...

                La précision concerne les affaires de corruptions qui sont soulignés dans l'article...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #9
                  Par ce qu'il faisait de la politique, et qu''il sait bien ménager le choux et la chèvre...
                  Donc ce colonel Fawzi échappe à tout contrôle, c'est une sorte d'électron libre qui faisait ce que bon lui semble sans rendre compte à qui que ce soit même si c'est la présidence. A lui seul il assure l’immunité à ABOUD et en fait son agent perso... et tout autre histoire à dormir debout. T'es le seule à croire une telle fable.

                  Commentaire


                  • #10
                    DRS

                    Le colonel Fawzi mis à la retraite


                    El Watan - le 22.07.13 | 10h00
                    Le colonel Fawzi, responsable du Centre de communication et de diffusion (CCD), relevant du Département du renseignement et de sécurité, basé à Ben Aknoun, a été mis à la retraite, a-t-on appris d’une source sûre.


                    Très connu dans les milieux médiatiques, cet officier supérieur du Département de renseignement et de sécurité (DRS) a été pendant de longues années le faiseur de journaux.
                    Bénéficiant de larges pouvoirs et d’une liberté d’initiatives pas toujours tolérée dans cette institution militaire, le colonel Fawzi aura réussi à inonder le marché par une masse de journaux au tirage très limité, mais chichement servis par la publicité étatique distribuée par l’Agence nationale d’édition et de publicitaire (ANEP). Outre la gestion des agréments de nouveaux journaux et des accréditions de correspondants de la presse étrangère en Algérie, le colonel Fawzi, qui suivait de près l’activité de nombreux journalistes, tentait d’influencer par tous les moyens le contenu et l’orientation des journaux.
                    Il organisait également des fuites d’informations sur certains dossiers pour des objectifs pas toujours clairs. En plus de l’exploitation et de la manipulation, le colonel Fawzi faisait également dans le recrutement d’agents pour le contrôle du paysage médiatique. Il organisait également la prise en charge des agents potentiels qui contribuaient à l’analyse et traitement de l’information et de la stratégie médiatique. Il quitte ainsi ce poste – départ forcé bien entendu – après un règne qui a duré une dizaine d’années.
                    Ce changement va-t-il impliquer une redifinition de la relation avec le monde de la presse ? Son successeur serait, d’après notre source, un véritable technique qui a évolué pendant des années dans le même service.


                    R. P.
                    Dernière modification par ott, 26 juillet 2013, 14h48.
                    Othmane BENZAGHOU

                    Commentaire


                    • #11
                      Et cette pseudo liberté d'initiative et ses larges prérogatives, il se les aient auto-octroyer. Donc dans notre armée on a des généraux de corps d'armée qui obéissent au doigt et à l’œil et d'un autre coté un simple colonel sans la protection d'aucun clan qui fait la pluie et le beau temps. Arrêtes avec T explications à la noix, T ridicules.

                      Commentaire


                      • #12
                        En effet, sur le sujet du ridicule, tu dois en connaitre un bout.

                        Ce colonel, a vraissemblablement cherché a surfé sur les équilibres stratosphériques de clans qui s'entre déchirent, à la recherche d'un perpétuel équilibre instable. Il a misé en fin de parcours sur un clan, qui lui a été fatal. Un certain clan ayant perdu une grosse bataille en 2004, mais qui se sent investit par un devoir de revanche...

                        Si tu as un temps soit peu de jugeotte, il te sera facile de l'identifier et de comprendre...
                        Othmane BENZAGHOU

                        Commentaire


                        • #13
                          TTou est entrain de purger le drs des quelques éléments sous les ordres de boutesri9a , TTou sais pertinemment que la lutte contre la corruption du clan boutesri9a khlil said et ses 40voleurs est une tache rude qui s'inscrit dans la durée , alors il mobilise ses troupes et moyens pour mener à bien le grand nettoyage , notre pays en à grandement besoin

                          se croyant fort après avoir violer la constitution boutesri9a à déclencher les hostilités en 2010 avec l'affaire saidi foudil qu"il a voulu coller à TTOU (avec la contribution de fouzi)de manière accusatrice
                          boutesri9a s'est cassé les dents en 2011 avec l'éviction du général major kherfi dans lequel il avait placé toutes ces espérances et son remplacement par mister-Bombardier

                          boutesri9a à il oublié qu'il n'a jamais rien été de plus qu'un larbin , un vulgaire larbin pendant toute une vie du larbin de boumedienne au larbin du "parrain"
                          partis en 2005 le laissant airer ne sachant pas voler de ses propres ailes

                          l'histoire retiendra que boutef à faillit détruire la nation pour assouvir son pouvoir personnel , qu'il à tout sacrifié pour sa petite personne , de braves nationalistes comme TTOU se sont interposés et l'ont mis hs
                          Dernière modification par mister-T, 26 juillet 2013, 16h03.
                          SAHARA OCCIDENTAL LIBRE & INDÉPENDANT

                          VIVA POLISARIO

                          Commentaire


                          • #14
                            Tiens, il se réveille lui, quand on parle du loup...
                            Othmane BENZAGHOU

                            Commentaire


                            • #15
                              Un certain clan ayant perdu une grosse bataille en 2004
                              Je sais pas si T au courant mais Lamari est mort, Belkhir aussi sans oublier Fodhil, et le reste à été mis à la retraite sans la moindre difficulté. Et la contradiction est totale, étant donnée que Toufik était à fond derrière Boutef en 2004.

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X