Par RFI
Partisans et adversaires de Mohammed Morsi à nouveau face à face ce vendredi 26 juillet en Egypte. Des rassemblements et des manifestations se sont déroulés à travers le pays à l'appel des Frères musulmans d'une part, et de l'armée d'autre part. Cinq personnes sont mortes lors d'affrontements à Alexandrie. Des heurts ont également éclaté au Caire où la tension est encore montée d'un cran après que la justice égyptienne eut ordonné le placement en détention du président déchu. Motif : son évasion en 2011 avec l'aide présumée du Hamas palestinien. Sur la place Tahrir, au Caire, la mobilisation est très forte.
Avec notre envoyé spécial au Caire, Daniel Vallot
La place Tahrir est noire de monde. Des hommes, des femmes de tous âges sont venus en famille avec des drapeaux égyptiens et souvent des portraits du général al-Sissi. « Nous sommes venus apporter le soutien du peuple égyptien au chef des armées », disent les manifestants qui affichent un soutien quasiment aveugle au général al-Sissi et à l’armée égyptienne. « Pourquoi s’inquiéter d’une armée forte, disent les manifestants, si elle est capable de nous apporter la stabilité dont nous avons besoin ? » Interrogés sur les risques de dérive autoritaire, les manifestants répètent, comme ils le font depuis le trois juillet, que c’est à leur demande que l’armée est intervenue.
Stabilité et sécurité
Place Tahrir, les manifestants demandent tout d'abord à l'armée et aux autorités de transition la poursuite du processus de transition et donc de la feuille de route mise en place par l’armée. On leur demande aussi d’assurer la stabilité et la sécurité. Ici, tout le monde accuse le camp adverse, celui des Frères musulmans, d’être à l’origine des violences qui ont éclaté depuis le 3 juillet ; des manifestants anti-Morsi qui sont intraitables vis-à-vis des dirigeants des Frères musulmans. « Il faut tous les arrêter et les empêcher de nuire », disent-ils.
Alors si la place Tahrir soutient massivement ce vendredi soir le général al-Sissi et se montre très dure à l’égard de leurs adversaires, d’autres voix s’élèvent au sein de la coalition anti-Morsi pour s’inquiéter du rôle de plus en plus important du rôle joué par le général en chef, mais ces voix ne sont pas représentées pour l’instant sur la place Tahrir, qui est, ce soir, totalement acquise à la cause du général al-Sissi.
Partisans et adversaires de Mohammed Morsi à nouveau face à face ce vendredi 26 juillet en Egypte. Des rassemblements et des manifestations se sont déroulés à travers le pays à l'appel des Frères musulmans d'une part, et de l'armée d'autre part. Cinq personnes sont mortes lors d'affrontements à Alexandrie. Des heurts ont également éclaté au Caire où la tension est encore montée d'un cran après que la justice égyptienne eut ordonné le placement en détention du président déchu. Motif : son évasion en 2011 avec l'aide présumée du Hamas palestinien. Sur la place Tahrir, au Caire, la mobilisation est très forte.
Avec notre envoyé spécial au Caire, Daniel Vallot
La place Tahrir est noire de monde. Des hommes, des femmes de tous âges sont venus en famille avec des drapeaux égyptiens et souvent des portraits du général al-Sissi. « Nous sommes venus apporter le soutien du peuple égyptien au chef des armées », disent les manifestants qui affichent un soutien quasiment aveugle au général al-Sissi et à l’armée égyptienne. « Pourquoi s’inquiéter d’une armée forte, disent les manifestants, si elle est capable de nous apporter la stabilité dont nous avons besoin ? » Interrogés sur les risques de dérive autoritaire, les manifestants répètent, comme ils le font depuis le trois juillet, que c’est à leur demande que l’armée est intervenue.
Stabilité et sécurité
Place Tahrir, les manifestants demandent tout d'abord à l'armée et aux autorités de transition la poursuite du processus de transition et donc de la feuille de route mise en place par l’armée. On leur demande aussi d’assurer la stabilité et la sécurité. Ici, tout le monde accuse le camp adverse, celui des Frères musulmans, d’être à l’origine des violences qui ont éclaté depuis le 3 juillet ; des manifestants anti-Morsi qui sont intraitables vis-à-vis des dirigeants des Frères musulmans. « Il faut tous les arrêter et les empêcher de nuire », disent-ils.
Alors si la place Tahrir soutient massivement ce vendredi soir le général al-Sissi et se montre très dure à l’égard de leurs adversaires, d’autres voix s’élèvent au sein de la coalition anti-Morsi pour s’inquiéter du rôle de plus en plus important du rôle joué par le général en chef, mais ces voix ne sont pas représentées pour l’instant sur la place Tahrir, qui est, ce soir, totalement acquise à la cause du général al-Sissi.
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