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Hommage au journaliste Allaoua Aït Mebarek et aux victimes du terrorisme

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  • Hommage au journaliste Allaoua Aït Mebarek et aux victimes du terrorisme

    Écrit par Meziane Abane


    L’association Allaoua Aït Mebarek, du nom du confrère du Soir d’Algérie mort en 1996 lors d’un terrible attentat à la voiture piégée contre la maison de la presse Tahar-Djaout, a, comme de tradition, consacré un bel hommage au journaliste défunt.

    La cérémonie, à laquelle ont été conviés des personnalités du monde politique et associatif ainsi que les amis du journaliste, s’est déroulée à Tanalt, son village de 1 800 habitants, situé à 40 km au sud-ouest d’Azazga.
    Elle a été marquée par le dépôt de deux gerbes de fleurs aux alentours de 11h du matin en présence du comité de village de Tanalt, des membres de l’association et des représentants du «Front de la décennie noire » qui regroupe des personnes qui ne veulent pas oublier les victimes des massacres commis par les groupes islamistes armés. Parmi eux se trouvaient aussi des responsables de la commune d’Imsouhal, daïra de Fréha, le
    P/APC Hocine Ghanem à leur tête. La première couronne de fleurs a été déposée au cimetière réservé aux martyrs de la guerre de Libération nationale. La deuxième l’a été au cimetière des martyrs du devoir national et de la lutte antiterroriste, à l’image des deux militaires Salem Akir et Ouremdane Aït Mebarek, assassinés alors qu’ils étaient en service commandé.

    Outre l’hommage, une conférence, portant sur la « décennie noire » en Algérie, a été organisée au siège du comité du village (tajmaâth) en présence d’environ 300 personnes des deux sexes et de tout âge. Elle a été animée à la fois par Hamid Ferhi, coordinateur national du Mouvement démocratique et social, Ali Benabdeslam, coordinateur des gardes communaux de la wilaya de Bouira, et Mourad Alloui, coordinateur des gardes communaux de la wilaya de Béjaïa.
    Il s’agit de lutter contre la culture de l’oubli et d’honorer le sacrifice de nos enfants morts pour une Algérie moderne et qui avance, a commenté le président de l’association, Djamel Chikhi.

    REPORTERS.DZ
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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