Humeur : Peut-on être aussi con ?
Prendre son congé en Algérie, notamment quand on est journaliste, poserait alors un problème de vacance. Qui s’occuperait pendant la pause estivale du Maroc ? Qui rapporterait les faits les gendarmes, touchés par la grâce de la rectitude, qui se sont mis à trouver du hachich marocain à tous les coins de rue ? Qui raconterait que pour leur donner la réplique, les douanes font l’inventaire quotidien des quantités de carburant « exporté » vers le Maroc ?
Résumé de la situation, les Algériens carburent aux stupéfiants marocains. Les Marocains roulent au brut algérien raffiné mais pas trop.
Pour bien réajuster cet échange déséquilibré, Alger attaque tout azimut. Pendant que la politique ressemble à une mare stagnante et le président malade subit des séances de rééducation, il appartenait aux urgences de trouver un exutoire pour se réanimer et quoi de mieux que le Maroc où rien ne va, contrairement à l’Algérie qui vient de rejoindre le record soviétique, que l’on croyait révolu, des pays que peuvent diriger des présidents dans un semi coma.
Que le ministre de la communication de la république de Tindouf en soit encore dans Alkhabar à ses mirages, c’est compréhensible, il n’a pas d’autres choix.
Mais il est consternant qu’un jeune éditeur se proclamant aussi activiste politique, continue au 21ème siècle, de vivre sur le tempo de Boumediene et croit dans le même journal que l’Algérie est le pays du million de martyrs en oubliant de compter les morts de la guerre civile que seul un régime inique et politiquement eunuque peut produire.
Qu’a-t- fait ? Il demande au roi du Maroc d’abandonner le Sahara. Si au moins il l’avait demandé courtoisement. Mais en bon fellaga il signe et persiste en affirmant qu’Alger n’a aucun intérêt dans cette affaire sinon le souci de soutenir les peuples opprimés. Peut-on être aussi con ?
quid.ma
Prendre son congé en Algérie, notamment quand on est journaliste, poserait alors un problème de vacance. Qui s’occuperait pendant la pause estivale du Maroc ? Qui rapporterait les faits les gendarmes, touchés par la grâce de la rectitude, qui se sont mis à trouver du hachich marocain à tous les coins de rue ? Qui raconterait que pour leur donner la réplique, les douanes font l’inventaire quotidien des quantités de carburant « exporté » vers le Maroc ?
Résumé de la situation, les Algériens carburent aux stupéfiants marocains. Les Marocains roulent au brut algérien raffiné mais pas trop.
Pour bien réajuster cet échange déséquilibré, Alger attaque tout azimut. Pendant que la politique ressemble à une mare stagnante et le président malade subit des séances de rééducation, il appartenait aux urgences de trouver un exutoire pour se réanimer et quoi de mieux que le Maroc où rien ne va, contrairement à l’Algérie qui vient de rejoindre le record soviétique, que l’on croyait révolu, des pays que peuvent diriger des présidents dans un semi coma.
Que le ministre de la communication de la république de Tindouf en soit encore dans Alkhabar à ses mirages, c’est compréhensible, il n’a pas d’autres choix.
Mais il est consternant qu’un jeune éditeur se proclamant aussi activiste politique, continue au 21ème siècle, de vivre sur le tempo de Boumediene et croit dans le même journal que l’Algérie est le pays du million de martyrs en oubliant de compter les morts de la guerre civile que seul un régime inique et politiquement eunuque peut produire.
Qu’a-t- fait ? Il demande au roi du Maroc d’abandonner le Sahara. Si au moins il l’avait demandé courtoisement. Mais en bon fellaga il signe et persiste en affirmant qu’Alger n’a aucun intérêt dans cette affaire sinon le souci de soutenir les peuples opprimés. Peut-on être aussi con ?
quid.ma
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