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Révoltes en Afrique du nord contre les islamistes

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  • Révoltes en Afrique du nord contre les islamistes

    Le Caire, Tunis et Tripoli ont vécu simultanément une journée de manifestations contre les islamistes, au lendemain de meurtres politiques et de grèves, ainsi que des affrontements violents.

    C’est au Caire que les heurts ont été les plus violents, avec un bilan provisoire d’environ 70 morts. Frères musulmans affirmant que 75 de leurs partisans ont été tués et près de mille blessés par l’armée lors d’assauts menés près la mosquée Rabaa al Adouia contre un sit-in de soutien au président islamiste Mohammed Morsi, élu il y a un an mais destitué par l’armée le 3 juillet. L’armée a démenti avoir effectué des tirs à balles réelles. Des journalistes d’agences de presse ont dénombré 37 cadavres avec impacts de balles dans l’hôpital de campagne des Frères Musulmans. Ils ont rapporté que des coups de feu continuaient à retentir plusieurs heures après le début de l’intervention. Gehad El Haddad, porte-parole des Frères musulmans, a affirmé que l’armée avait tiré pour tuer et non pour blesser car les impacts étaient systématiquement à la tête ou à la poitrine.

    Le ministre de l’Intérieur, Mohamed Ibrahim, a affirmé qu’il allait faire disperser « très prochainement » les sit-ins de soutien à Mohammed Morsi, en place depuis quatre semaines. Il a affirmé que les forces de l’ordre agiraient « dans le cadre de la loi » en cherchant à faire « le moins de victimes possible ». Il a appelé les pro-Morsi à quitter les alentours de la mosquée de Rabaa al Adwiiya, ou de l’université du Caire, à Guizeh. Le bilan officiel est de 66 morts ce soir, ce qui fait de ce samedi la journée la plus meurtrière depuis la chute de Mohamed Morsi le 3 juillet.

    La veille, la junte militaire avait appelé, fait inaccoutumé, la population à manifester pour lui montrer son soutien et « lui donner mandat d’en finir avec le terrorisme », mais les pro-Morsi avaient aussi rassemblé des foules importantes. Au total des centaines de milliers de personnes des deux camps avaient manifesté dans tout le pays, signe de la profonde division de la société égyptienne. Une dizaine de personnes avaient été tuées lors d’affrontements. Paris a appelé toutes les partis à la retenue et Londres a condamné l’usage de la force contre les manifestants. Berlin a appelé la junte militaire à autoriser les manifestations pacifiques. Les violences ont fait 250 morts en un mois en Egypte.

    Les funérailles de Mohamed Brahmi

    A Tunis, de 10 à 20 000 personnes venues de tout le pays ont assisté ce matin aux funérailles de Mohamed Brahmi, assassiné jeudi. La foule, appelant parfois à la vengeance, a traversé la capitale tunisienne sous escorte militaire pour porter en terre ce député du Front populaire, une petite formation de gauche nationaliste vivement opposée aux islamistes. Les syndicats ont appelé à une grève générale vendredi, qui a paralysé le pays pour seulement la deuxième fois depuis l’indépendance. La première avait été provoquée par le premier assassinat politique officiellement enregistré en Tunisie depuis cinquante ans, celui en février dernier de Chokri Belaïd. Ce dernier était membre de la même formation que Mohamed Brahmi et les deux hommes ont été tués par la même arme, selon la police. Leurs proches accusent les islamistes du parti Ennahda au pouvoir d’être responsables de leur mort par leurs discours violents, ce que dément Ennahda. De nombreux dirigeants syndicalistes et politiques étaient présents aux obsèques, mais pas les responsables du gouvernement, dont la présence n’était pas souhaitée par la famille. Le président Moncef Marzouki a chargé le chef d’état-major de l’armée de terre, le général Mohamed Salah Hamdi, de présider à ces funérailles. C’est lui qui a lu l’oraison funèbre.

    Un manifestant a été tué dans la nuit et un véhicule de la Garde nationale (gendarmerie) a été visé ce matin par l’explosion d’un engin piégé près de Tunis, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Des notables de Sidi Bouzid, ville d’origine de Mohamed Brahmi et d’où était parti le « printemps arabe » en décembre 2010, ont mis en place un conseil pour gérer les affaires de la ville « jusqu’à la chute du pouvoir » actuel. A Tunis, des manifestants ont chanté « le peuple veut la chute du régime », slogan central du printemps arabe, ou bien « Ennahda, bande de terroristes ». Quarante deux députés ont annoncé la nuit dernière leur retrait de l’Assemblée nationale constituante, exigeant sa dissolution et la formation d’un gouvernement de salut national.

    Manifestations en Libye

    Enfin, en Libye une foule a dénoncé l’insécurité en manifestant contre tous les partis politiques à Benghazi et à Tripoli, la capitale, ce matin. La veille, un avocat opposé aux Frères Musulmans, Abdelsalam al Mosmary, avait été assassiné et le local du PJC (proche des Frères Musulmans) incendié peu après à Benghazi. Deux officiers de l’armée ont également été abattus. L’avocat avait pris part aux premières manifestations ayant abouti à la chute de Mouammar Kadhafi en février 2011. La foule a saccagé ce matin à Tripoli le siège du PJC, ainsi que des bureaux de l’Alliance des forces nationales (premier parti politique du pays, au pouvoir, d’orientation laïque). La population libyenne est de plus en plus lasse des querelles politiques et de l’anarchie qui règne dans le pays, près de deux ans après la chute de Kadhafi, le gouvernement ne parvenant pas à reprendre le contrôle des innombrables milices régnant sur des fiefs locaux. Dans la capitale, les manifestants ont brandi des drapeaux libyens et crié des slogans anti-islamistes avant de taguer sur des bureaux du PJC « allez raser vos barbes hypocrites, la Libye n’a pas besoin de vous ». De nouvelles manifestations sont prévues lors des funérailles de Mosmary, ce soir.
    les échos

  • #2
    Salam bonsoir

    il est sans doute 2/3 d'un mois de Ramadan en passe de se rendre mémorable à tout autre tant Il se rencontre des parts des nouvelles et des conflits comme jamais il n'eut été des façons internes et/ou intrinsèques , certes et à ce fait ailleurs le Mali n'a pas à "rougir" de son nouveau chemin libre et commun et ouvert et possible et... à chacun à chacune, "la Culture se cultive sans piétiner", "la Croyance se pense sans souffrir", la Démocratie se construit sans différence"...

    je donne que ce propos soit le plus pacifique et le plus neutre à vos lectures et à vos pensées d'aujourd'hui et de demain, car si je me contentais de la spirale actuelle orientale et sanglante du commentaire précédent et des poursuites encore "irréfléchies" en termes et en sommes de vie, je poserai alors juste cette question, chacun chacune est-il est-elle libre d'apprécier l'Islam dans le monde, si la réponse est favorable plus aucun combat n'est favorable, ce que les hommes enseignent décident découvrent "jugent" réfutent interrogent incorporent transposent ... traverse les Cultures et donne le sens, et peut être la raison, qui sans doute rappelle, rappelait, une ou plusieurs mesures se devaient et se valaient alors et déjà à force d'escalade dispersive et violente plus que de cheminement d'ensemble et de parité, un, oui un seul, monde naturel et universel ne pouvait exister...

    voilà, bonne fin de Mois, à Tous, à Toutes...

    Saha ftorkoùm...

    AliK-Oùm'Salam, merci...
    ...Rester Humain pour le devenir de l'Homme... K.H.R.

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    • #3
      Par défaut Révoltes en Afrique du nord contre les islamistes
      Le titre n'est pas adéquat...

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