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Cheikh Mohamed Fizazi, un salafiste marocain, a fait part de la disponibilité de son pays à nourrir les Algériens. « Nous n’appelons pas à la réouverture des frontières pour avoir du pain ou du carburant.
Dieu merci, le pain nous le distribuons à gauche et à droite et nous sommes prêts à en donner aux Algériens », a déclaré le cheikh dans une vidéo diffusée, ce vendredi, par le journal électronique Hespress.
Ce salafiste, gracié par le roi Mohamed VI en 2012, a estimé que « les Marocains vivent mieux que les Algériens bien qu’ils nagent dans des mers de pétrole et du gaz ». Fizazi, ancien imam d’une grande mosquée à Tanger avant qu’il ne soit arrêté pour terrorisme en 2003, est revenu sur la question du Sahara occidental qu’il considère aussi sacrée que l’Islam.
« Le Sahara c’est comme l’Islam. On existe avec ou on n’existe pas du tout », dit-il. Et d’ajouter : « Le Sahara est une question de vie ou de mort. Et pour séparer le Sahara du Royaume, il faudra tuer jusqu’au dernier des 40 millions de Marocains », a-t-il martelé, en déclenchant un tonnerre d’applaudissements. Ce message, dit-il, est « destiné aux généraux parce que Bouteflika n’y peut rien ».
Le Cheikh semble particulièrement touché par les « accusations algériennes » concernant la prolifération du « tourisme sexuel au Maroc ». Il n’a pas manqué d’aborder la question de la drogue. « Ils nous demandent de retenir le haschich alors qu’ils inondent les frontières du Royaume avec le Karkoubi (psychotropes, ndlr) », a-t-il asséné.
Mohamed Fizazi avait défrayé la chronique, en mai dernier, en adressant une lettre ouverte au président Bouteflika, alors hospitalisé en France, l’appelant à rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays « avant de rendre l’âme ». Dans sa lettre, le même militant islamiste avait décrit les soldats algériens comme étant « sans âmes, sans morale et sans ferveur religieuse ». Une semaine avant ces propos incendiaires, le chef du parti l’Istiqlal, qui siégeait alors au gouvernement, avait appelé le gouvernement marocain à faire le nécessaire pour « récupérer » Tindouf et Béchar.
TSA
Dieu merci, le pain nous le distribuons à gauche et à droite et nous sommes prêts à en donner aux Algériens », a déclaré le cheikh dans une vidéo diffusée, ce vendredi, par le journal électronique Hespress.
Ce salafiste, gracié par le roi Mohamed VI en 2012, a estimé que « les Marocains vivent mieux que les Algériens bien qu’ils nagent dans des mers de pétrole et du gaz ». Fizazi, ancien imam d’une grande mosquée à Tanger avant qu’il ne soit arrêté pour terrorisme en 2003, est revenu sur la question du Sahara occidental qu’il considère aussi sacrée que l’Islam.
« Le Sahara c’est comme l’Islam. On existe avec ou on n’existe pas du tout », dit-il. Et d’ajouter : « Le Sahara est une question de vie ou de mort. Et pour séparer le Sahara du Royaume, il faudra tuer jusqu’au dernier des 40 millions de Marocains », a-t-il martelé, en déclenchant un tonnerre d’applaudissements. Ce message, dit-il, est « destiné aux généraux parce que Bouteflika n’y peut rien ».
Le Cheikh semble particulièrement touché par les « accusations algériennes » concernant la prolifération du « tourisme sexuel au Maroc ». Il n’a pas manqué d’aborder la question de la drogue. « Ils nous demandent de retenir le haschich alors qu’ils inondent les frontières du Royaume avec le Karkoubi (psychotropes, ndlr) », a-t-il asséné.
Mohamed Fizazi avait défrayé la chronique, en mai dernier, en adressant une lettre ouverte au président Bouteflika, alors hospitalisé en France, l’appelant à rouvrir les frontières terrestres entre les deux pays « avant de rendre l’âme ». Dans sa lettre, le même militant islamiste avait décrit les soldats algériens comme étant « sans âmes, sans morale et sans ferveur religieuse ». Une semaine avant ces propos incendiaires, le chef du parti l’Istiqlal, qui siégeait alors au gouvernement, avait appelé le gouvernement marocain à faire le nécessaire pour « récupérer » Tindouf et Béchar.
TSA
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