Suspendue à un mur de bois
Avec une feuille comme toit
La cigale chantait d'un son strident
D'un bruit fort à faire grincer les dents
Ainsi toute la journée
Sous le soleil des jaunes journées
La musique sonnait emplissait la foret
Berçait tout les habitants, au sommeil invitant ...mais
Pendant ce temps là, bien cachée dans un trou
Affairée courant partout
Mordant dans des grains
Mais n'avalant rien
La fourmi amassait pour des jours pires
Indifférente aux chants endormants
Sur son visage, point de sourire
L'heure était au labeur, à ce qui était important
La couleur jaune s’estompa
La grise la remplaça, et la robe verte des arbres tomba
Le toit du ciel se rapprocha
Et le froid les habitants de son étreinte entoura
La fourmi au chaud, savourant le repos
Tendis que dehors, il pleuvait des cordes d'eau
Contempla la nourriture fruit de l'effort
Loua les cieux d'échapper au triste sors
Quand soudain
Une main frappa contre sa porte
Elle accompagna sa surprise d'un "hein?!"
"Qui donc est dehors riskan que le déluge l'emporte?"
"J’espère que ce n'est pas la cigale" lança t-elle en grimaçant
Avant d'ouvrir et de rire en voyant la malheureuse chanteuse
"Ha!" fit t-elle satisfaite "te voilà prise de court par le temps!"
La cigale trempée, exposa son histoire à la râleuse
Celle-ci, forte de son butin telle l'épouse d'un roi
Ria et rappela à la malheureuse
Qu'avant celle-ci, il y'eut d'autre fois
Où sa générosité sollicitée par ces même mains demandeuses
La discussion s'arrêta là
Et sous la pluie, la cigale s'en alla
La fourmi ainsi satisfaite
Retourna faire reposer sa tête
Des cycles plus tard l'été revint
La fourmi toujours entrain de ramasser
Quand elle entendit un son lointain
Quelque chose qui venait de son passé
Sans s’empresser, d'un pas sûr
Elle courra vers la source qui s’amplifia
"Qu'entends-je?" s'écria t-elle "encore la même enflure?"
Elle vit la cigale, entrain de chanter, incrédule elle vérifia
Sous le même mur, sous le même toit
Le chant strident était de nouveau là
Elle cria de colère "encore toi?!"
Mais la chanteuse restait sourde, et la fourmi sans voix
Puant et suant le scarabée intervint
Mais madame, que vous arrive t-il?
D'habitude si travailleuse, voilà un changement soudain
Et elle expliqua son agacement en ce mois d'Avril
Son ami pouffa
Puis ria et s’essouffla
Ma bonne dame, ces chanteuses
Ne vivent qu'un été, et ne sont point menteuses
Ne comprenant pas, attendant la suite
La fourmi hésita puis accabla la maudite
Avant de se rendre compte,
Que la dernière qui était venue était mourante
Ainsi fini t-elle par comprendre
Que le temps ne durait pas partout pareil
Et que juger, sans vouloir apprendre
Etait pire que de chanter sa peine pendant tout l'été ... en attendant le réveil.
Avec une feuille comme toit
La cigale chantait d'un son strident
D'un bruit fort à faire grincer les dents
Ainsi toute la journée
Sous le soleil des jaunes journées
La musique sonnait emplissait la foret
Berçait tout les habitants, au sommeil invitant ...mais
Pendant ce temps là, bien cachée dans un trou
Affairée courant partout
Mordant dans des grains
Mais n'avalant rien
La fourmi amassait pour des jours pires
Indifférente aux chants endormants
Sur son visage, point de sourire
L'heure était au labeur, à ce qui était important
La couleur jaune s’estompa
La grise la remplaça, et la robe verte des arbres tomba
Le toit du ciel se rapprocha
Et le froid les habitants de son étreinte entoura
La fourmi au chaud, savourant le repos
Tendis que dehors, il pleuvait des cordes d'eau
Contempla la nourriture fruit de l'effort
Loua les cieux d'échapper au triste sors
Quand soudain
Une main frappa contre sa porte
Elle accompagna sa surprise d'un "hein?!"
"Qui donc est dehors riskan que le déluge l'emporte?"
"J’espère que ce n'est pas la cigale" lança t-elle en grimaçant
Avant d'ouvrir et de rire en voyant la malheureuse chanteuse
"Ha!" fit t-elle satisfaite "te voilà prise de court par le temps!"
La cigale trempée, exposa son histoire à la râleuse
Celle-ci, forte de son butin telle l'épouse d'un roi
Ria et rappela à la malheureuse
Qu'avant celle-ci, il y'eut d'autre fois
Où sa générosité sollicitée par ces même mains demandeuses
La discussion s'arrêta là
Et sous la pluie, la cigale s'en alla
La fourmi ainsi satisfaite
Retourna faire reposer sa tête
Des cycles plus tard l'été revint
La fourmi toujours entrain de ramasser
Quand elle entendit un son lointain
Quelque chose qui venait de son passé
Sans s’empresser, d'un pas sûr
Elle courra vers la source qui s’amplifia
"Qu'entends-je?" s'écria t-elle "encore la même enflure?"
Elle vit la cigale, entrain de chanter, incrédule elle vérifia
Sous le même mur, sous le même toit
Le chant strident était de nouveau là
Elle cria de colère "encore toi?!"
Mais la chanteuse restait sourde, et la fourmi sans voix
Puant et suant le scarabée intervint
Mais madame, que vous arrive t-il?
D'habitude si travailleuse, voilà un changement soudain
Et elle expliqua son agacement en ce mois d'Avril
Son ami pouffa
Puis ria et s’essouffla
Ma bonne dame, ces chanteuses
Ne vivent qu'un été, et ne sont point menteuses
Ne comprenant pas, attendant la suite
La fourmi hésita puis accabla la maudite
Avant de se rendre compte,
Que la dernière qui était venue était mourante
Ainsi fini t-elle par comprendre
Que le temps ne durait pas partout pareil
Et que juger, sans vouloir apprendre
Etait pire que de chanter sa peine pendant tout l'été ... en attendant le réveil.
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