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La drogue, une arme utilisée contre l’Algérie

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    ALGER - La drogue est devenue une arme utilisée contre l’Algérie, a affirmé dimanche le président de la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l’homme (CNCPPDH), Me Farouk Ksentini.

    "La drogue est devenue une arme qu’on utilise contre l’Algérie et il est du devoir de l’Etat algérien de se prémunir contre ce fléau à travers des décisions fermes pour protéger aussi bien sa population que son économie", a souligné Me Ksentini dans un entretien à l’APS.

    Il a précisé que la CNCPPDH avait déjà "tiré la sonnette d’alarme, depuis plusieurs années, sur les dangers du fléau de la drogue qui porte atteinte à la santé publique".

    "Il ne se passe pas un jour sans que des dizaines de jeunes soient arrêtés pour consommation de drogue, au moment où des affaires liées à ce phénomène passent constamment devant les tribunaux", a-t-il relevé.

    Me Ksentini a, en outre, estimé que la drogue touche également l’économie du pays, puisqu’elle entre en Algérie "en contrepartie de produits alimentaires subventionnés par l’Etat".

    "Devant cette situation, il est du devoir de l’Etat algérien de se défendre en luttant contre ce phénomène avec fermeté", a-t-il insisté, précisant que la communauté internationale "sait pertinemment que le Maroc, voisin de l’Algérie, est un pays producteur et exportateur de la drogue".

    Il a exprimé son "étonnement" que "des voix s’élèvent pour réclamer la réouverture des frontière avec le Maroc, alors que le trafic de drogue bas son plein".

    "Dans ces conditions, nous ne pouvons pas réouvrir nos frontières, dans la mesure où des tonnes de drogue continuent d’entrer en Algérie", a-t-il mentionné.

    Il a souligné l’"urgence" de lutter efficacement contre le fléau de la drogue à travers notamment la révision de la loi 2004 relative à la lutte contre les crimes liés à la drogue.

    "Nous ne demandons pas l’abrogation de loi de 2004, mais son amélioration à travers la révision de quelques dispositions, notamment celles relatives à l’aspect pénal", car, a-t-il expliqué, "il n’est pas normal qu’on réserve la même sanction à celui qui vend 250 grammes de drogue qu’à celui qui en commercialise 20 tonnes".aps.
    ne demande pas ce que ton pays peut faire pour toi demande ce que tu peux faire pour ton pays
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