L’Algérie est en perte de vitesse dans le domaine du raffinage, pendant que les raffineries de la Méditerranée se sont remises à vrombir.
A la lecture du dernier rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie qui met sous les feux de la rampe l’industrie du raffinage en méditerranée, il en ressort que l’Algérie passe pour devenir grand importateur de produits raffinés.
En effet, les chiffres inclus dans le dernier rapport de l’AIE font constater que la demande de l’Algérie auprès de ses fournisseurs pour le carburant essence a augmenté de 50% entre le premier trimestre 2010 et le premier trimestre de l’année en cours. Pendant cette même période, les capacités de raffinage du pays ont chuté de 35%.
Cette tendance baissière en terme de capacités de raffinage s’explique par le programme de réhabilitation des trois raffineries du pays, lancés depuis maintenant près de trois années par Sonatrach.
Parallèlement à ce programme de réhabilitation des raffineries de Skikda, Arzew et d'Alger, Sonatrach a lancé un important programme d’investissement, dont l’objectif étant de porter les capacités de raffinage du pays plus 25 millions de tonnes de pétrole brut et de 5 millions de tonnes par an de condensat, soit plus de 30 millions de tonnes de charges traitées.
La production de gasoil sera assurée avec une quantité supplémentaire de plus de 3 millions de tonnes par an, soit près de 10 millions de tonnes globalement.
Pour les essences, la production passera à plus de 4 millions de tonnes par an, alors que toutes les raffineries pourront produire de l'essence sans plomb.
Le rapport de l’AIE fait remarquer également que les importations de gasoil de l’Algérie proviennent de l’Espagne, tandis que ses achats en essence sont acheminés depuis l’Italie.
Ali Ben mohamed
leconews
A la lecture du dernier rapport mensuel de l’Agence internationale de l’énergie qui met sous les feux de la rampe l’industrie du raffinage en méditerranée, il en ressort que l’Algérie passe pour devenir grand importateur de produits raffinés.
En effet, les chiffres inclus dans le dernier rapport de l’AIE font constater que la demande de l’Algérie auprès de ses fournisseurs pour le carburant essence a augmenté de 50% entre le premier trimestre 2010 et le premier trimestre de l’année en cours. Pendant cette même période, les capacités de raffinage du pays ont chuté de 35%.
Cette tendance baissière en terme de capacités de raffinage s’explique par le programme de réhabilitation des trois raffineries du pays, lancés depuis maintenant près de trois années par Sonatrach.
Parallèlement à ce programme de réhabilitation des raffineries de Skikda, Arzew et d'Alger, Sonatrach a lancé un important programme d’investissement, dont l’objectif étant de porter les capacités de raffinage du pays plus 25 millions de tonnes de pétrole brut et de 5 millions de tonnes par an de condensat, soit plus de 30 millions de tonnes de charges traitées.
La production de gasoil sera assurée avec une quantité supplémentaire de plus de 3 millions de tonnes par an, soit près de 10 millions de tonnes globalement.
Pour les essences, la production passera à plus de 4 millions de tonnes par an, alors que toutes les raffineries pourront produire de l'essence sans plomb.
Le rapport de l’AIE fait remarquer également que les importations de gasoil de l’Algérie proviennent de l’Espagne, tandis que ses achats en essence sont acheminés depuis l’Italie.
Ali Ben mohamed
leconews
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